L'étonnante odyssée d'une femme déterminée

Voici une série espagnole qui ne m'a pas laissé insensible. J'étais loin de penser que ces 9 épisodes pouvaient être aussi captivants.

Cette histoire qui s'étale entre 1934, soit la révolution franquiste, et la fin de l'URSS jusqu'à nos jours, est une belle épopée dont le personnage principal est une femme, Amelia Garayoa, bien interprétée par Irene Escolar, tout à fait convaincante, malgré quelques scènes assez improbables.

Tout commence lorsqu'un journaliste espagnol, Guillermo Albi, reçoit la proposition d'une femme pour enquêter sur sa mystérieuse arrière-grand-mère, Amelia Garayoa. De cette aïeule, elle sait peu de choses, et au fil des épisodes, on va plonger dans la vie trépidante d'une aventurière connue seulement pour avoir fui avec un communiste français, abandonnant son fils Javier et son mari Santiago Carranza avant que la guerre civile espagnole n'éclate. Ensuite, se suivent des expériences inimaginables à travers le monde de l'espionnage, la résistance, mais aussi des histoires d'amour habillées d'intrigues, dans laquelle Amelia devra trouver les solutions pour se sortir des tragédies qui semblaient la hanter tout au long de sa vie périlleuse.

On ne s'ennuie pas et le suspense est suffisamment prenant pour qu'on reste accrocher avec une certaine impatience.

J'ai été bluffé par les reconstitutions des différentes époques, que ce soit à Moscou sous la dictature stalinienne, à Varsovie dans le ghetto ou encore celle des nazis, à Berlin. Et une certitude, les dictatures ne savent pas gérer des populations sans les plonger dans la peur, en utilisant des méthodes d'un autre âge comme la torture, l'emprisonnement ou le chantage. Et malheureusement, la guerre conduite par Poutine ne fait que nous apporter la pire des confirmations, tout comme les autres dictatures sinistres bien présentes dans notre monde.

L'interprétation est à la hauteur des enjeux tout comme la réalisation de Eduard Cortés et José Manuel Lorenzo.

Une série passionnante diffusée sur ARTE qui mérite encore notre attention.

Eric-ROBINNE
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le 9 mai 2023

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