June débarque de l'Indiana (comprendre ici : ploucland) pour vivre à New York, avec une vie réglée d'avance : un fiancé médecin, un job dans la finance et l'appartement qui va avec. Hélas, l'entreprise ferme dès son arrivée et elle découvre que son petit ami la trompe. Faute de ressources, June est contrainte de se faire engager dans un café et de s'installer en colocation avec Chloe.

Au début, "Don't Trust The B----..." peine à égaler ses modèles (on pense beaucoup à 2 Broke Girls pour le décalage entre la sainte-nitouche et la délurée). Mais peu à peu, la série prend du galon. L'insipide June et les seconds rôles savoureux (dont l'über gay dévoué Luther, l'hypersensible Mark et le voisin pervers Eli) mettent parfaitement en valeur les deux personnages (et intérêts) principaux de la série :

- Déjà appréciée dans "Breaking Bad", la délicieuse Krysten Ritter, dont la beauté se situe quelque part entre Audrey Hepburn, Winona Ryder et Bettie Page (rien que ça) joue ici la "B----" éponyme. Je dois l'avouer, j'ai persévéré en premier lieu dans le visionnage pour la garde-robe incroyable de Chloe (si vous aimez le cuir moulant, cette série est pour vous).

Cette it girl totalement sociopathe et alcoolique ne travaille jamais, arnaque tout le monde et n'a aucune morale. Parmi ses frasques, mes préférées : le moment où elle adopte une orpheline pour lui servir d'assistante personnelle (pas besoin de salaire) et la fois où elle prend d'assaut la rédaction de People, avec cette technique savante : virer la première personne à poser une question, virer la deuxième, regarder par la fenêtre puis dessiner un pénis sur le paperboard pour semer la confusion.

- James Van der Beek est hilarant dans son propre rôle, un acteur complètement imbu de lui-même qui n'hésite pas à s'appuyer sur son rôle de Dawson pour draguer les ex-minettes.

Ces deux personnages suffisent à combler le manque d'intrigue. On ajoute quelques guest assez bien sentis (Kiernan Shipka, Sally dans "Mad Men" ; Dean Cain, le Superman de "Loïs et Clark" ; Richard Dean Anderson, MacGyver) pour regretter que "Don't trust the B----" ait été prématurément arrêté.
amandecherie
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le 2 mars 2014

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