Dr Death… Rien que le titre me donnait envie !
Il s’agit d’une série de 2021, dont la deuxième saison vient de sortir. Cependant, je n’ai vu que la première saison, et visiblement, il s’agit d’une série d’anthologie, c’est-à-dire que la deuxième saison se base sur le même principe de base, mais avec des personnages totalement différents.
Sorti sur Peacock aux USA, et StarzPlay en France (ou par tout autre moyen…), on s’intéresse ici à l’histoire macabre du Dr Christopher Duntsch, un brillant neurochirurgien sadique, qui laisse volontairement ses patients avec de graves séquelles. On suivra alors les investigations de deux de ses collèges et d’une jeune juriste pour le faire condamner, malgré un système américain super protecteur pour le médecin fou.
Il s’agit (malheureusement) d’une histoire vraie, très bien adaptée ici en série, avec un bon rythme qui permet de ne pas s’ennuyer durant les 10 épisodes que comporte la première saison (malgré un rythme un peu lent au début). Je regrette parfois quelques incompréhensions dans la chronologie en raison d’un montagne volontairement désordonné (c’est à la mode, merci Christopher Nolan), mais ça n’empêche pas de s’imprégner de la série.
Le casting est excellent, en premier lieu Joshua Jackson (le Pacey de Dawson, et surtout pour moi Peter Bishop dans Fringe), qui excelle dans ce rôle de psychopathe. Il arrive parfaitement à transmettre la folie malaisante de ce Dr La Mort, nous mettant de nombreuse fois mal à l’aise en raison de ses actions. Les autres personnages et acteurs sont aussi excellents, on ressent très bien la détresse des patients/victimes du charcutier. Mention spéciale aussi pour le duo Slater/Baldwin !
Rien à dire sur la mise en scène, ce n’est pas vraiment pour cela qu’on regarde cette série.
Au-delà de raconter un fait divers macabre intéressant en tant que tel, nous avons là aussi une virulente critique de la société américaine et notamment de son système de santé. J’ai regardé cette série juste après une opération dont les suites n’ont pas été très agréables… et je dois dire que ça m’a bien fait flipper !