Garo
7.2
Garo

Drama TV Tokyo (2005)

By the blade of Knights, mankind was given hope...

Et voilà une critique faites avec un peu plus de sérieux qu'à mon habitude. Pour une fois, on va tenter de vanter quelque chose que j'aime bien sans ambiguïtés. Quelque chose qui n'a pas d'avis détaillé qui plus est, de manière à être productif. Je vais donc parler de cette excellente série de toku qu'est Garo. On parle ici uniquement de la première saison, même s'il n'y a pour l'instant que cette entrée sur sens critique. Sorti en 2005, la série se démarque des autres par son ambiance plus adulte. En effet, on se trouve face à des héros qui saignent, des monstres plus effroyables que d'habitude et des personnages secondaires qui peuvent avoir des vies sexuelles, des tendances suicidaires ou d'autres problèmes difficiles voir impossibles à montrer dans le toku traditionnel (ça fait très dark et edgy, dit comme ça, mais c'est difficile à dire autrement...).

L'intérêt premier de la série vient sans doute des ennemis rencontrés par le protagoniste: les Horrors. Celles-ci sont, s'il faut résumer, très réussies et parviennent à rendre très intéressants tous les épisodes de type Monster of the Week. Le schéma généralement utilisé étant de les montrer faisant des victimes avant l'obligatoire combat contre Kouga, elles occupent une place plus importante que d'habitude à l'écran. Elles piqueraient ainsi parfois presque la vedette au casting principal de la série. Elles semblent également nettement plus compétentes de par leur tableau de chasse bien rempli. On profite également du fait que les CGs sont, dans Garo, de bonnes qualités et ne font que rarement tâche contrairement à pas mal d'autres séries nippones. On se retrouve du coup avec de charismatiques mangeurs d'hommes à l'écran qui n'ont rien à envier à nos héros. Les bastons sont également agréables à l'oeil. Entre Kouga, tendant à rester bien élégant au combat comme au civil, et Rei/Zéro/Ginga qui s'amuse à gratter ses doubles épées sur les murs et les grillages pour se donner un genre, on à affaire à des protagonistes aux styles de combat différents mais esthétiquement plaisants.

En dehors de ces points principaux de l'efficacité de la série, on peut encore mentionner plusieurs choses pour clore ce rapide plaidoyer: l'OP est de Jam Project, ce qui rajoute tout de suite beaucoup de qualité à n'importe quel produit japonais. Je place également à ce sujet là le bonus "Je mets le 2ème couplet au lieu du premier pour le dernier générique de la saison", chose que j'apprécie toujours beaucoup. L'histoire est bonne, même si j'ai été un peu déçu par un combat qui n'aura pas eu lieu à l'épisode 24 malgré mon fort désir de le voir (le manque est toute fois corrigé par le film spin-off sur Kiba). L'ambiance m'a fait plusieurs fois penser au premier Shadow Hearts (pour faire une référence jeu vidéo), entre les chasseurs surnaturels polymorphe et le côté occulte dangereux camouflé en humain (avec bonus pour les trois gardiennes qui me rappelait les masques dans l'esprit de Yuri), mais je digresse. Pour synthétiser, je recommande vivement Garo pour qui aime le Toku, mais aussi pour qui veut s'essayer à ce genre de visionnage. En effet, Garo est réussi visuellement. Le scénario est bon, que cela soit au niveau des personnages, de l'ambiance ou de l'histoire. Le thème principal est de Jam Project donc la musique, c'est bon aussi (l'OST dans l'ensemble est bonne, j'insiste juste sur l'opening parce que je suis partial). Et, en dehors de cela, Garo a la qualité d'être court, aka 26 épisodes là où beaucoup de choses tendent à tourner autour des 50. Bref, bourré de qualité, c'est une série que j'ai beaucoup aimé visionner.
Whopon
10
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le 27 janv. 2014

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