Le catch résout tout. C'est plus ou moins la morale de GLOW. Mais ici pas d'hommes bodybuildés ni d’effusion de testostérone. Le ring appartient aux femmes. Débutantes et énergétiques, elles tentent de concrétiser une idée de show télévisé de leur producteur Sam Sylvia pour le moins controversée. Des stéréotypes de combattantes tout droit sorti d'un jeu vidéo de combat. Etats-Unis contre Russie, Noir contre Blanc, tout y est.
Les sujets sont traités avec légerté mais en disent long sur l'Amérique des années 80. Durant les années Regan des femmes sur un ring n'est pas chose courante. Ruth, Alison Brie connu pour son rôle dans Community, incarne ce désir d'indépendance. Actrice en roue libre, elle veut faire passer un message. Femme ne rime pas avec potiche. Les autres catcheuses du show ont toutes une personnalité différente résumé par un trait, timide, étrange, sexy, déterminée. Et malheureusement c'est un peu près tout. La multiplication des personnages est comme souvent synonyme d’uni-dimension. Même Sam, Ruth et Debby, les têtes d'affiches, sont trop simple, trop lisse.
En réalité, les dix épisodes de Glow ne sont pas une saison mais un long pilot. L'intrigue est mise en place, les personnages présentés et l'action démarre en fin de saison. La série divertit et intéresse mais on reste sur notre faim. Et au vu des récentes annulations de Netflix on ne peut qu'espérer une saison 2 pour une série avec beaucoup de potentiel.
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