Sinon, I'm in Love with the Villainess est un animé comique qui met en scène Rae (il me semble pas qu'on ait dit son vrai nom), une otaku qui s'est réincarnée dans le monde de son dating sim préféré et va se retrouver à "harceler romantiquement" (oui, c'est du harcèlement x)) Claire, la méchante du jeu dont elle est éperdument amoureuse.
Je n'ai pas lu le light novel dont la série est adaptée, et à l'heure où j'écris ces lignes, une seule saison a été faite avec 12 épisodes. Et c'est donc de cela qu'on va parler.
Je précise aux lecteurs qui commencent à s'habituer à mes critiques que je ne suis pas une grande fan de base de l'animation japonaise (pas par mépris, je n'ai juste que rarement réussi à rentrer dans la plupart de celles que j'ai essayées, à part Pandora Hearts... JE VOUS AI DÉJÀ PARLÉ DE PANDORA HEARTS ET À QUEL POINT C'ÉTAIT BIEN ???!!!).
Cette critique sera plus courte que d'habitude (N'en déplaise à ma lectrice principale, qui est celle qui m'a montré cet animé. N'est-ce pas, L'Avanguartiste ?).
Maintenant que tout cela a été dit... COMMENÇONS !
À quoi avons-nous affaire cette fois ? À une très chouette comédie romantique qui est, à certains moments, bien plus profonde qu'elle en a l'air.
On notera un certain épisode avec un discours assez bien écrit sur la vision que certaines personnes ont des gays. Ça ne réinvente pas la roue, soyons clairs, mais c'est très bien. Et on parle aussi de différence de classe et, d'une certaine manière, de lutte des classes. Et je vois, du coin de l'œil, Karl Marx lever à moitié son doigt, même s'il dit, je cite : "Gut, könnte aber besser sein."
L'animé sait être drôle quand il le faut, triste quand il le faut, et sérieux. Le ton change très bien et on n'est jamais sorti de l'intrigue ou des moments de tension.
L'intrigue est parfois quelque peu prévisible, mais ça se suit sans problème et sans déplaisance.
Les personnages sont clichés, mais restent bien écrits… enfin, si on reste sur Rae et Claire. Les autres servent surtout de décor à l'intrigue, même s'ils ne sont jamais détestables. En fait, les personnages secondaires sont clairement de GROS archétypes du genre dating sim (le mec froid et mystérieux, l’aînée qui aime la puissance, etc.). Mais est-ce un défaut ? Oui et non. Vu qu'on est dans le monde d'un dating sim, je trouve pas ça déconnant que ce soit des clichés sur pattes. Doki Doki Literature Club a aussi trois gros clichés en personnages, mais ça ne l'empêche pas de super bien s'en sortir. Donc, ça reste un point discutable.
On parle aussi de différence de classe et, d'une certaine manière, de lutte des classes. Et je vois, du coin de l'œil, Karl Marx lever à moitié son doigt, même s'il dit, je cite : "Gut, könnte aber besser sein."
On notera quand même une fin assez abrupte. BEAUCOUP de trucs restent en suspens, et même si l'histoire de révolte des pauvres est plus un décor qu'une véritable intrigue, ça fait un peu mal de ne pas fermer cette porte.
Sans parler du mystérieux mec en capuche. Qui a donc 5 minutes d'écran... MAIS EST DANS LE PUTAIN DE GÉNÉRIQUE !!!
Et puis, en défaut, on a les scènes post-générique... QUI NE DEVRAIENT PAS ÊTRE DES SCÈNES POST-GÉNÉRIQUE, TELLEMENT ELLES SONT IMPORTANTES POUR L'INTRIGUE. Sérieusement, comment tu peux foutre des éléments aussi cruciaux après le générique, là où plein de gens coupent l'épisode direct ? C'est du sabotage !
Et pour finir, le dernier défaut qui lui a retiré deux points… ÇA VA BEAUCOUP TROP VITE, GENRE VRAIMENT. La narration est parfois en mode speedrun. Elle ne prend pas assez le temps de respirer par moments. (Sûrement dû au fait qu'on n'a que 12 épisodes...)
En résumé, si une saison 2 devait voir le jour, j'en serais, surtout si la série prend plus son temps à se poser. Et je vous la recommande, c'était une chouette découverte.
Merci à L'Avanguartiste pour ceci !