Kill la Kill
7.4
Kill la Kill

Anime (mangas) MBS (2013)

à vouloir chercher l'originalité et la surenchère, sans plus... On a Kill la Kill...

Difficile de parler d'une telle oeuvre, j'ai l'impression d'avoir vu le "The Expendables" du shonen. Le genre d'anime qui s'assume complètement dans son trip et qui a pour but de nous livrer le Nekkestu ultime... Dans mon cas, je part déjà avec quelques réserves, n'étant pas un fan des productions de ce studio, je sentais arrivé la chose. Je me suis dit "ils vont nous servir la même soupe, dans un contexte un poil différent" et bien sur je ne me suis pas trompé.

Même si j'essaie plusieurs types de manga, j'avoue avoir encore du mal avec le genre du Shojo, par exemple... Mais j'avoue aussi que depuis presque 6 ans je commence à saturé avec le genre Shonen.
L'explication est simple, je me focalise beaucoup sur l'originalité, j'aime quand une oeuvre me surprend, du coup quand on me sort une histoire prévisible MAIS qui trouve pour excuse de s'assumer en tant que tel, ça ne passe pas... Pour vous représenté la chose plus facilement c'est comme si tu te retrouve devant un film que tu trouves gravement naze et que le réalisateur en a conscience et qu'il te dit que c'est fait exprès. Dans un cadre humoristique et donc logiquement dans une démarche parodique, ça peut passer, c'est même fait pour ça... Mais dans le cas contraire, je ne comprend pas. J'ai cité le film "The Expendables" un peu plus haut, car j'ai presque eu un problème similaire avec ce film, par rapport à l'anime dont nous parlons. Je ne peux pas dire que je n'aime pas, je ne fais vraiment, mais vraiment pas partie du publique visé et je ne comprend pas comment on peut l'être. Oui, carrément...

Néanmoins, Kill la Kill m'a impressionné sur certain de ces choix et je pense que ça l'a sauvé de justesse à mes yeux, nous allons décortiquer ça ensemble:

Comme pour Gurren Lagann, que je n'avais pas apprécié des masses, on nous livre une bande sonore jouissive. Vraiment quand je me réécoute l'OST je me sent l'envie de me battre, d'implosé, de me transformé ou je ne sais qu'elle connerie dont seul les mangas ont le secret. Le manque de pistes diverses reste quand même un gros problème... Quand l'héroïne se réveille, ou apparaît, on a toujours la même musique, quand y'a un truc mauvais qui se passe, ou que la grande méchante parle on a encore le même theme qui repasse et c'est à peine supportable, grâce au fait que les pistes en questions soient d'excellentes qualités. Vous allez me dire "oui mais c'est des themes, donc c'est normal que ça repasse dans certaines scènes", oui c'est totalement normal, mais on a droit à ça une ou plusieurs fois tous les 24 épisodes!!!

Je veux bien que l'exagération est un peu au centre de l'anime, mais la "redondance" reste un terme péjoratif et c'est clairement de ce mot-là que j'aimerai qualifié l'ambiance sonore générale du titre. C'est d'une qualité exemplaire, mais au vu du peu de nombres de musiques différentes que l'anime nous passe en boucle, on peut très vite saturé.

Néanmoins, l'ambiance musicale n'est pas la seule chose qui m'attriste à ce niveau-là.
En effet, ce n'est clairement pas un anime que l'on peut s’enchaîner d'une traite... Prenons mon cas, j'ai mis presque 6 mois à finir cet anime, car au niveau du schéma scénaristique c'est tout aussi redondant que les musiques. Mis à part les 6 derniers épisodes, qui restent très clichés dans leurs constructions, on a droit à 18 épisodes avec une histoire quasi similaire! C'est à mes yeux le plus gros problème de cet anime, je ne lui trouve d'ailleurs rien de bon pour compenser, car pour ma part j'ai trouvé ça insupportable.

Vous voyez le schéma scénaristique d'un épisode de Power Ranger, ou je sais quel alternative à cette licence? Y'a de début, qui va mettre en contexte un combat avec un méchant, les héros se font massacrés, puis pendant le combat ils comprennent un peu comment s'en sortir et on enchaîne dans la surenchère... Le méchant se transforme, les héros morfles, alors ils se transforme aussi et boom c'est gagné. Dans Kill la Kill c'est la même chose... ça se sentais légèrement dans Gurren Lagann, comme ça se sent dans beaucoup de shonen, mais y'a toujours quelques petites astuces scénaristiques pour faire passer la pilule. Dans Kill la Kill, comme le scénariste a certainement dit qu'il allait faire hommage aux nekketsu, et que les fans ont dit "Amen", on se retrouve avec le même principe à chaque épisode. Comme je l'ai dit, seul les derniers épisodes ont un schéma un poil différent, mais ça reste quand même prévisible. Les méchants sont en fait gentils, parce que y'a un méga gros méchant et gnagnagna... Ils nous ont fait ça pour Gurren Lagann, on nous ressort la même formule, tous ça pour que tous les personnages se battent ensemble contre un ennemie commun, c'est beau à voir, mais si on pouvait nous servir autre chose de temps en temps se ne serais pas de refus...

Dur dur de s’enchaîner les épisodes quand on sait très bien se qu'il va se passer et qu'elle musique va se jouer à quel moment. Néanmoins j'ai trouvé que l'univers présenté avait quand même ce petit côté intéressant, je pense que c'est d'ailleurs pour ça que j'ai regardé l'anime jusqu'à la fin. En effet, là ou Gurren Lagann nous livrait des combats de mecha dans un monde dévasté avec pour but d'allé "toujours plus haut", avec des images comme la foreuse qui percera les cieux ect... Kill la Kill se passe dans notre monde, mais un monde qui est en quelques sorte dominé par des vêtements conférant des pouvoirs et/ou plus de force... Sans nous assommé avec 3 tonnes de personnages inutiles comme dans Gurren Lagann, Kill la Kill reste sur ce principe et même si ce n'est pas très recherché j'ai trouvé ça suffisamment original.

Après le choix de l'héroïne ayant pour but d'affronter une antagoniste principale m'a paru totalement en accord avec le thème du "vêtement puissant conférant des pouvoirs". Je trouve ça "féministe", dans un sens, car nous montrer un monde ou on a droit à un enchaînement d'affrontement, où l'on se dit machinalement que les deux personnages les plus puissants sont les filles cités précédemment ça change de certains clichés. Dans ce type de manga, on aurait eu droit au classique héros amoureux, ou de la fille amoureuse du héros, puis du héros qui ira sauver la fille parce que ça fait toujours plaisir aux mâles alpha de voir ça à l'écran... Ici on sort totalement de ça et je trouve que ça donne un vent de fraîcheur au monde de l'animation Japonaise, qui en avait bien besoin.

Mais quand j'ai utilisé le mot "féministe", je l'ai bien mis entre guillemets, car on a droit quand même à phase ecchi qui viennent clairement pollué de tous! Déjà les transformations ultra aguicheuses, certaines positions et angle de caméra bien placé et autres scène d'attouchement d'une mère sur ces filles... (Oui, oui...)
C'est plus que ridicule, c'est insultant... On est dans une logique Micheal Bay, la logique qui veut que:
L’adolescent masculin, ou le fan de manga de base, aime les combats, les robots, les explosions et les BIATCH!!!
Je trouve ça tellement dommage, certaines filles qui se plaisent à regarder des mangas avec de l'actions auraient put s’identifier à l’héroïne ou à l'antagoniste, en toute simplicité, mais on final on retombe dans du divertissement de beauf et je trouve ça triste. Puis arrêtons une seconde avec cette excuse du "mais c'est voulu", parce que si ça avait pour but de parodié, là je comprendrais, mais dans ce cas c'est juste un gros fantasme d’adolescent mis à l'écran avec toutes les idioties que cela comporte.

Ce qui est dommage, car nous montrer des femmes fortes, dans leurs façon de se battre et dans leurs caractère ça fait quand même plaisir à voir... Pour tous vous avouer, c'est mon type de fille... Oui, je n'ai pas honte de le dire, j'aime les filles à la limite du garçon manqué, qui n'hésite pas à bousculé l'image qu'on veut qu'elles nous renvoient avec des fleurs et des paillettes partout. Dommage que les personnages qui entoures ces deux filles soient intéressant au possible. La copine de l'héroïne super lourde, l'équipe secrète qui aide l'héroïne avec des badboy ténébreux au torse nu, les méchant qui ne manquent pas une occasion pour gueuler sur leurs interlocuteurs... Bref, les archétypes de bases sont tous présent et on se langui de ne plus les entendre pour laissé parler les personnages vraiment important.

Pour entrer dans les détails, j'appel ça le "syndrome de chichi" je tire le nom du personnage tristement connu dans Dragon Ball Z pour être la femme du héros. Comme beaucoup d'autres personnages dans Dragon Ball Z, Chichi est la personnage qui va parler à d'autres personnages inutiles comme elle pour ne pas faire avancer l'histoire mais pour allé jusqu'à la ralentir... Et c'est le cas de la majorité des personnages de Kill la Kill en dehors de l'héroïne et de l'antagoniste. Prenons le cas de la copine lourde de l'héroïne, elle se mettre à couper la parole ou à arrêter un combat en cours pour ces petits monologues chiants. se serait drôle, à la limite, je n'aurais rien dit, mais ici... ça ne fait que ralentir drastiquement la progression de l'histoire et des combats.

Néanmoins tous ces personnages amènes un très bon point, qui est à mes yeux la plus grande force de Kill la Kill, son chara-design. Ils est très coloré, parfois trop ecchi, mais si on lui retire ça et qu'on prend le ecchi comme quelque chose de bon pour cet anime c'est juste magnifique. Je m'explique... Pour ma part, j'en ai vraiment marre de voir les personnages de mangas portant toujours les mêmes vêtements! ça devient ridicule et c'est pas faute de s'en moquer dans beaucoup d'oeuvre montrant des héros avec une garde robe avec un seul vêtement... Mais non, tous comme les personnages ignorants l’existence du zombie, dans un les films de zombies, ça devient un gimmick que je souhaite voir disparaître de toute mon âme! One piece fait cet effort, mais à peine, car seul ces personnages principaux changent de vêtements, quand la multitudes de personnages secondaires portent les mêmes, en permanence.

Dans Kill la Kill, mes prières ont été entendu... Je me doute que le concept des vêtements et des transformations pour le combat y sont pour quelque chose, mais ça reste quand même un effort que l'équipe de production à fait et qu'il faut noter. Le chara-design est excellent, colorés, inventif et ils se réinvente très souvent.

Finissons maintenant avec une chose que je trouve assez inégale, l'animation...
Dans Gurren Lagann, sorti 6 ans avant Kill la Kill, on avait déjà beaucoup plus de scènes ou l'animation nous pétait à la gueule. On ressentait du travail derrière et ça faisait vraiment plaisir à voir. Ici, on a souvent recours à des artifices très connus, on fait trembler l'image, on y rajoute des cadres composés de traits qui se déplacent violemment, on ne fait bouger que la bouche du personnages... Et j'en passe... C'est vraiment dommage, surtout quand on voit que certaines scènes de bastons on quand même gravement de la gueule, si on pouvait avec une qualité de la sorte sur tout l'anime on en sortirait avec les yeux qui brillent!


En conclusion j'ai du mal à trouver à qui conseiller cet anime.
Vraiment, sur le net je ne vois que des critiques pleines d'éloges que je ne comprend pas. Kill la Kill c'est de la surenchère pour de la surenchère et si ce n'étais que ça, je dirais tous simplement que les fans de Nekkestu qui tachent seraient aux anges, que ceux qui ont adoré Gurren Lagann crierons au génie devant Kill la Kill, mais il n'en n'est rien... C'est inégale et très mauvais sur bien des points, je ne peux tous simplement pas encaisser une telle chose.
à vouloir allé dans l'originalité à tous prix on s'y perd et en mélangeant ça à de la testostérone ça donne un mélange qui est, certes, originale mais difficilement regardable. Ce n'est pas parce qu'on parfume et que l'on met un chapeau multi-colore à une bouse de chevale, que ça n'en reste pas pour autant une merde.

Ps: Pour ne pas finir sur une note à caractère scatophile, si certains savent pourquoi l'anime en question s'appel "Kill la Kill" il serait bon de m'en tenir informé parce que j'avoue que ça me trotte pas mal en tête... Ils veulent de la surenchère à fond, d'accord, mais en quoi un meurtre ou la mort (Kill) aurait ça place pour nommer une telle histoires?
Car dans ce cas, autant l'appeler "BIM la BOOM" ou "Explosons la vie"... Non vraiment, expliquez-moi...
KumaCreep
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le 5 oct. 2014

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KumaCreep

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