Plaidoyer pour un rendez-vous manqué
Depuis la sortie de L’Héritière et l’ambitieux sur Netflix, Engin Akyürek étend sa visibilité internationale.
Mais pour quoi faire ?
La série répond parfaitement aux attentes d’un certain public majoritairement féminin : émotion, séduction, sensualité.
Engin y est irrésistible, charismatique, donc très bankable.
Mais qu’en est-il de l’étendue de son talent ? De sa profondeur ? De son engagement d’acteur et d’écrivain ?
De Fatmagül à Kaçış (dont il a écrit l’histoire !) en passant par Bon vent, des œuvres habitées, engagées et humaines.
Or, depuis la deuxième saison d’Adım Farah, on le sent s’égarer dans le surjeu et les postures forcées.
C’est une occasion gâchée de révéler à l’international l’acteur complexe, engagé et sensible qu’il est.
La réalisation, centrée sur la performance individuelle, aurait pu être plus généreuse, plus profonde, plus audacieuse.
Engin ne méritait pas ça.
Une occasion manquée de traiter des sujets de fond.
Il aurait mérité un film d’auteur, une œuvre exigeante et poétique comme « Les herbes sèches » portée par la talentueuse Merve Dizdar.
Alors Engin, reprends le contrôle de ta carrière.
Offre-nous à nouveau une œuvre personnelle, sincère, audacieuse — comme Kaçış.
Sors un peu de la romance, ton talent mérite mieux.
Créée
le 18 oct. 2025
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