Il me faut me confesser...
J'ai été incapable, à plusieurs reprises, de déterminer l'émotion que l'on cherchait à me faire éprouver.
Il y a des éléments, dès le premier épisode, qui montrent la nature satirique de la mini-série, mais la dépression et la détresse d'Anna sont parfois montrées avec un tel réalisme que j'en oubliais cette nature satirique et, au lieu de rire devant certains échanges ou certains événements volontairement ridicules, je me sentais simplement gênée, mal à l'aise et, cette sensation désagréable a atteint son paroxysme dans le dernier épisode.
J'ai suivi l'enquête avec curiosité, j'ai été suffisamment happée pour ne pas avoir envie d'interrompre mon visionnage au profit d'une autre activité, mais j'en suis sortie perplexe et j'ignore s'il y a eu des maladresses dans la mise en scène ou, si mon cerveau manque encore trop de finesse pour apprécier le génie de ce programme.
Par respect pour l'équipe ayant travaillé sur ce projet et pour moi-même, je me suis décidée à accorder la moyenne: cinq étoiles.
Si votre esprit est plus souple et plus fin que le mien (ce qui n'est pas très difficile), laissez-vous tenter: le format est court, et vous connaîtrez la résolution de l'intrigue, contrairement aux séries à rallonge.