Glaçant.

Les génies du mal fait partie de ses séries que Netflix commencent à sortir dans la lignée de l’excellente série, Mindhunter. Sombre et macabre, cette mini-série documentaire traite d’une affaire morbide qui s’est déroulée dans la ville d’Erie en Pennsylvanie en 2003. Un collier explosif, un braquage de banque, une histoire d’amour et un plan machiavélique, le décor est planté.

Malgré un démarrage difficile, on tombe rapidement dans l’intrigue et l’on ne peut s’empêcher d’enchainer les 4 épisodes de cette mini-série. Mêlant fascination et révélation, la série nous rend fou devant l’aspect incroyable de l’enquête. Il faut aussi noter que malgré les rebondissements (surtout dans les 2 premiers épisodes), on retrouve beaucoup de répétitions dans le déroulement de l’intrigue. Cela peut évidemment titiller mais on peut l’oublier assez facilement si l’on se plonge suffisamment dans l’histoire. La mini-série peut aussi faire valoir de très bons témoignages, qui apportent beaucoup au récit, l’aspect immersif n’y est que renforcer et c’est sur ce point très positif que la réalisateur a su visiblement s’appuyer tout au long du documentaire.

On peut donc se laisser tenter par série si l’on aime les ambiances sombres et les enquêtes policières rocambolesques mais vaut mieux ne pas avoir le coeur léger pour cette série.