Agréable surprise sur nos écrans

Loin de l'idéalisation de l'adolescence que l'on peut retrouver dans les séries américaines Les Grands se concentre sur les problèmes plus ou moins dramatiques de cinq adolescent en troisième (14-15 ans). On y retrouve des sujets grave tels que le harcèlement et des sujets plus "quotidien" chez les ados comme la découverte de la sexualité ou des drogues. Si les critiques journalistiques semblent pour la grande part positives elles comparent également la série à son cousin britannique Skins, or il s'agit là d'un univers complètement different plus proche du collégien lambda. Car en effet ce n'est pas trop jeune, quatorze ans c'est bien le début de la recherche de ses limites, et même si une parti du publique semble détaché de la réalité, en troisième la sexualité, le tabagisme, l'obsession pour les drogues sont de banales sujets de conversation sur lesquels on échange lors des recréation. C'est d'ailleurs uniquement dans l'enceinte du collège que se déroule l'histoire, en effet l'établissement scolaire est bien souvent l'entièreté de la vie des adolescents qui ne le voient pas uniquement comme un lieu d'aprentissage mais surtout comme un lieu de socialisation avec ses pairs. C'est d'ailleurs pour cela que les petites disputes du quotidiens sans importances pour les adultes deviennent de véritables drames chez les ados.
Ayant pris l'habitude d'être déçue par les séries française c'est une bonne surprise que d'y voir un jeu naturel avec des expressions de langage d'actualités et pas artificiellement proche du cliché sériel français. Hâte de voir la suite et la saison deux qui devrait se dérouler au lycée.