Parent 1 lia moral·e !

Licarion Rock est un cas à part dans le cercle des Youtubeurs «cinéma», contrairement à Meea et Ginger Force qui sont dans son groupe d'amis (Ginger Force est une militante féministe mais elle a l'intelligence de se faire mesurer dans ses « adaptations », elle se lâche principalement sur son Twitter et dans ses vidéos « un cookies ?» et Meea ne laisse rien transparaître dans ses vidéos), lui il n'hésite pas à faire du militantisme dans ses vidéos cinémas ce qui fausse son jugement objectif sur une œuvre et son analyse. Tout est vu sous l'angle de l'intégration des minorités, du sexisme, du validisme et tous les mots qui se finissent en « isme ».

on pouvait trouver dans ses premières vidéos, un certain divertissement avec ses « Bullshit-o-mètre » l'humour était assez bas de plafond mais il pouvait fonctionner auprès des plus jeunes, ses vidéos se concentraient surtout sur les défauts des films, on était loin d'une analyse poussée, c'était juste du divertissement en choisissant des lieux communs des films les plus merdiques (Lucy, Les 4 fantastiques, DB super....).Puis il y a eu un basculement avec la vidéo sur «The Big bang theory» où il critiquait la série sous le prisme du sexisme, je n'aime pas non plus la série et j'avais également noté le sexisme de la série, mais il y avait bien plus à dire sur ce programme, parler du sexisme c'est un peu rester en surface, néanmoins son analyse tenait la route et il avait de bons arguments. Il critiqua par la suite le court-métrage (merdique) de Cyprien « la cartouche » là encore son analyse était plutôt bonne.
Mais très vite, il s'est mis à assener des phrases comme des vérités «le film dit ça...» ; «le film est...isme», il est devenu problématique à partir de la critique d'«Un homme à la hauteur» avec Dujardin, pour Licarion ce film est de la «merde» (bonjour l'échelle des valeurs face à un Spirou et Fantasio, Alladin et j'en passe) tout simplement à cause des clichés sur les gens de petite taille et surtout selon Licarion à cause du sexisme, du validisme et de la culture du viol. Est-ce que le fait qu'une femme attachée à un homme dans un avion avant de sauter dans le vide qui dit « non, non, non » peut être qualifié de « culture du viol » ? Vous avez quatre heures.Évidemment que non, il faut avoir l'esprit alambiqué et endoctriné pour y avoir un symbolisme du viol, nous sommes dans une comédie romantique donc il ne faut pas s'attendre à des personnages très poussés et c'est le genre typique du film qui collectionne les clichés sur l'amour, la différence des sexes etc. Licarion est également choqué par le fait que le personnage de Jean Dujardin soit attiré physiquement par une femme, on peut être de petite taille, handicapé... et être con, raciste, violeur, sexiste ou tout simplement avoir des critères physiques chez l'autre, dans une terrasse d'un café il est généralement difficile d'être attiré par l'intelligence d'une femme.
On notera également que dans Rabbi Jacob, il est choqué par un «black face», heureusement qu'il n'a pas vu «L'As des as» il crierait à la transphobie avec

Il continua par la suite en analysant toujours les films sous ce prisme, dans Ghostbuster version remake, il est content car ce sont des femmes MAIS la femme noire est stéréotypée selon lui donc ça ne va pas (oui car désormais il faut compter et se focaliser sur les personnes de couleur dans les films même s'ils n'ont rien demandé) !

En s'enfermant de cette logique du militantisme à l'extrême, il s'est senti obligé de s'autocensurer avec la vidéo sur le Roi Lion car d'après lui, il avait fait une blague oppressive et transphobe. Sa vidéo avec la vidéaste «Vivre Avec» est très instructive car on constate que Licarion est une personne peu sûre d'elle et qu'il est obsédé par la peur de blesser quelqu'un y compris une seule personne, il pense donc a chacune de ses mots et de ses phrases, c'est de l'autocensure et un manque total de spontanéité.La véritable cassure est survenue avec sa vidéo sur le « Raptor dissident » son message est juste, c'est effectivement un viriliste extrémiste, le nier c'est avoir de la merde dans les yeux, mais la forme est bancale et Licarion a connu un véritable harcèlement ce qui l'a radicalisé dans ses convictions et depuis il ne prend plus de pincettes dans ses vidéos.Il y a du bon comme la vidéo sur «Xavier Dolan et l'inspiration porn» mais surtout du très mauvais avec de très nombreux sophismes, des sur-interprétations assénées comme des vérités irréfutables, refus de l'idée de justice, la moindre accusation vaut comme un jugement définitif, il n'est pas loin de la diffamation envers des acteurs mais aussi d'autres Youtubeurs qu'il a décidés de haïr.

Il a du mal à dissocier l'oeuvre de son auteur ou d'un acteur, le plus important n'est pas l'interprète mais bel est bien le message du film dans « 50 nuances de Grey » tous les acteurs sont « safe » (comme il aime bien ce mot) mais le message est profondément sexiste, on a rarement fait un film plus sexiste que celui-là, dans «Sept vies» l'acteur principal est noir (Will Smith) mais le message du film est extrêmement problématique notamment sur la dépression et dois-je parler du film «Class 1984» et de son idéologie ? Par conséquent considérer qu'un film c'est de la « merde » car Johnny Depp y apparaît 1 minute alors qu'il n'a jamais été condamné et que son affaire est plus complexe qu'il n'y paraît, c'est de la fumisterie et de la radicalité, au point qu'il parle avec l'écriture inclusive « spectateurices ».De plus Licarion devient de plus en plus condescendant, son analyse est la seule valable, lorsqu'il considère qu'un film mérite d'être brûlé car il y a une minute oppressive, on doit l'écouter aveuglément. Il critique également des films qu'il n'a jamais vus simplement par idéologie, il accuse le film « Ghost in the shell » de « white washing » et pourtant tout est justifié et le fait que ce soit une « Occidentale » renforce même le propos et le message, il aurait vu également de vraies actrices asiatiques inconnues du grand public.Il a également beaucoup de mal de replacer un film dans son contexte historique comme il le démontre avec Rabbi Jacob, il faudrait lui dire que le « black-face » c'est une histoire qui concerne les États-Unis, en France on avait des vrais noirs sur scènes ou au cinéma : Joséphine Baker, celui qu'on appelait « Chocolat » etc. On peut critiquer la France sur les zoos humains par exemple mais le « black-face » hormis dans les carnavals ce n'était pas dans la culture française, aux États-Unis c'était sous la ségrégation. Sans parler qu'il a réussi à placer le mot « grossophobie » en parlant de Rabbi Jacob.

Bref Licarion Rock est totalement endoctriné à 22/23 ans par ses fréquentations, ses vidéos sont clairement politiques et militantes, l'analyse passe totalement au troisième plan, c'est le genre de type à se focaliser sur les fez du film « Midnight Express » et ne pas y voir une ode à la liberté qui s'y dégage ou sur les accents italiens et de l'appropriation culturelle dans « Le Parrain », le sexisme et la culture du viol dans «Marty» et bien sûr l'homophobie, transphobie, validisme et grossophobie de «Full Metal Jacket ».