Made in Abyss fait un travail hors normes où cette fois-ci, l'anime s'attarde sur des détails essentiels réussient enclenchant une avancée de sur sa trame scénaristique qui est assez palpitante. Développer ce joyau est rude, car (Made in Abyss) n'exprime pas l'accomplissement d'une seule et même quête, mais par quels éléments pourrait renchérie la réflexion de ce qu'est le noyau de la recherche d'un trésor.

J'aimerai être plus clair, nous sommes tous-tes à la recherche de notre trésor. Celle qui nous donne des explications à des questions que l'on nous pouvait pas répondre, et que cela comporte des risques à vouloir y mettre la main. Que serait la vie sans qu'elle ne soit envahie de question d'une réflexion sans nom mais douée de sens. Si nous apprenons pas avec nous-mêmes le sens de chaque chose, le saut dans la vie pour comprendre ces choses, que nous resta-t-il à savourer de notre longue existence.

C'est là qu'intervient cette saison deux : Made in Abyss: The Golden City of the Scorching Sun, nos compagnons sont arrivés au point de non retour. C'est le saut vers les ténèbres à la recherche d'une brillante lumière. Leur arrivé à la ville d'or, ils vont y découvrir un trésor encore plus profond, des rencontres. La rencontre avec eux-mêmes, la rencontre avec la société dans lesquelles vivent ces ombres et qu'est-ce qu'ils y font.

On découvre un nouveau personnage, Faputa : la princesse de la ville d'or qui va devoir accomplir son destin. Tout cela est un mélange entre ce que nous avons découvert la première saison et l'expansion vers de nombreuses critiques de notre rapport avec ce que l'on donne comme valeur aux objets et surtout à ce que l'on possède.

Est-ce si nécessaire de s'accrocher et de matérialiser ainsi un vase, une montre, un bras humain... Si elle, ne nous appartient pas. Qu'est-ce qui forge notre réelle appartenance à quelque chose ? D'avoir pu profiter de ceux qui les produisent pour les renchérir ?

Mon constat, c'est nous qui nous dépossédons, de tous nos moyens et valeurs humaines. L'objectivation revient à nous déposséder et à en devenir soi-même un objet.

La propriété privée nous a rendus si stupides et si bornés qu'un objet n'est nôtre que lorsque nous le possédons.

— Manuscrits de 1844. de Karl Marx.

Alors il faut retravailler sur ces questions essentielles de notre existence, quand je parlais de la découverte, c'est aussi s'enlever de cette possesion. L'objet nous appartient car c'est nous qui la produisons, point barre, et si on vient à le partager alors cela ouvre de nouvelles voies.

Le partage, et celle-ci de l'aventure, avancer sans que qu'une société nous appartient, l'expension de soi et être maître de soi et de personne d'autre.

De risquer sa propre existence pour découvrir une nouvelle vie, pouvoir traverser d'autre paysage et voir d'autre horizon... Alors voilà pour moi, ce qu'est la définition de notre or.

Un lieu nostalgique dont on ne revient pas. Dans ces ténèbres profonds se trouvent bien une lueur cachée de tous. Mais en fin de compte, personne ne peut l'obtenir. L'or auquel tu as donné vie s'est libéré des contraintes de valeur et a décidé de partir en voyage. Elle sait que l'amour est une malédiction, et que seule les ténèbres l'attendent au bout du chemin... Mais ce sont justement ces raisons qui la rendent resplendissante.

— Made in Abyss.

griboo
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le 17 nov. 2022

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