Beurk, beurk et re-beurk

Cet avis se base sur les 2 premiers épisodes de la saison 1. Oui, c’est pas beaucoup pour se faire une opinion approfondie, mais c’est tout ce que j’ai eu la force de regarder. Un épisode de plus et mon cerveau s’autodétruisait.

Tout d’abord, un cri du cœur que je ne peux retenir plus longtemps : mais QUI a choisi la maquilleuse ? Non, sérieusement, parce que je soupçonne un gros pistonnage de la petite cousine du réalisateur ou quelque chose du genre, je ne vois pas d’autre explication. C’est-à-dire, le fond de teint orangé étalé à la truelle avec option triple épaisseur sur le contour du visage, c’est déjà dégueu sur les minettes de 16 ans dans la rue, alors non, ça ne devient pas miraculeusement plus classe sur des actrices qui en ont 40. Et le blush framboises écrasées dans un chaudron de paillettes, il faut arrêter aussi.

Bon voilà, passé ce coup de gueule, revenons-en au contenu. Ca va aller assez vite parce qu’il n’y a pas grand-chose à raconter. La série se fonde sur un quatuor de nanas à la sauce mi-desperate housewives, mi-sex & the city, mais sans rien derrière. Aucune intrigue, on s’ennuie, les 4 actrices principales sont respectivement fade, fade, fade et fade. Si encore il y avait un peu d’humour pour relever tout ça, mais même pas.

C’est dommage, parce que le concept m’avait plu sur le papier, une série qui promettait du scandaleux et du démolissage d’ordre moral, de quoi remuer un peu les clichés des bonnes mœurs américaines. Je voyais déjà rebondissement sur rebondissement. Mouais… Une femme dont le mari est décédé depuis 2 ans et qui décide qu’il est temps de ressortir avec des hommes ? Wouhou, palpitant… Une autre qui finit par tromper son mari qui la délaisse avec son collègue de travail ? Waow, quelle audace scénaristique…

Une série tout bonnement dénuée d’intérêt selon moi. C’est apparemment un remake d’une série UK, je vais plutôt aller voir de ce côté si le niveau est plus élevé.