La quête de Rudeus, deuxième partie

La deuxième partie de Mushoku Tensei se clôt avec une floppée de douze épisodes faisant office de conclusion à l'arc narratif des aventures du groupe Dead End. La traversée aura été laborieuse, et les obstacles sur la route de Rudeus sont encore bien nombreux, ce qui laisse présager que nous n'avons fait qu'aborder la mise en bouche.

Mais, que rajouter de plus que je n'ai pas déjà mentionné dans les qualités globales de la première partie ?

Qu'est ce qui cimente à ce point ce deuxième temps dans la valse Mushokienne pour qu'il parvienne à donner envie d'en découvrir davantage, et reste tout aussi intéressant à suivre ?

Il serait de bon ton de parler d'abord de comment démarre cette odyssée, ou ce qui en est la cause. Après la mystérieuse téléportation de Rudeus et Eris en continent démon et la rencontre avec Ruijderd, un Speld, notre groupe d'aventuriers doit désormais retourner jusqu'au continent central pour retrouver la famille d'Eris et de Rudeus.

Sur son chemin, un lot d'individus hétéroclites l'amène à se forger une réputation d'aventurier et à cimenter cette fameuse légende dont nous sentons, tout le long du visionnage, qu'elle n'en est qu'à ses prémices. De cité-forêt en ville thermale, l'épopée de Rudeus évolue continuellement, restant rarement plus de 2 épisodes au même endroit.

Le lore est généreux en découverte, disséminant de multiples indices et protagonistes à suivre de près. C'est encore une fois d'une main de maître que Mushoku Tensei s'illustre comme la gemme de cette saison hivernale de 2021.

La musique fait une nouvelle fois la part belle, avec une variété de chants folkloriques d'une douceur indescriptible faisant toujours office de calme ellipse avant le début de chaque épisodes.

Dans son évolution psychologique, Rudeus nous confronte régulièrement à ce qu'il est à l'origine, à savoir un NEET de 40 ans, et bien que ces soubresauts de retour à la réalité puisse amener un sentiment de malaise chez certains, ils restent malgré tout essentiels pour comprendre l'état d'esprit du jeune héros souvent confrontés à ses traumas. Entre ce qu'il est et ce qu'il désire devenir, il y a un gouffre que ce jeune homme doit traverser.