Une suite agréable mais dispensable

---sans spoil---

Nisemonogatari est la suite directe de bakemonogatari, que j'avais fortement appréciée, de part sa pâte graphique, son ambiance, ses personnages, ses musiques et surtout ses dialogues. Ma précédente critique de bakemonogatari parle de ça plus en détail, et c'est la même recette qui tente d'être reproduit ici.

Sauf que ça marche un peu moins bien. Les ingrédients sont les mêmes mais le résultat est plus hétérogène.
Tout d'abord les trames scénaristique sont moins riches, leurs conclusions perdent de l'impact. Seul les deux dernier épisode nous offre une vrai tension, mais sa conclusion m'as laissé sur ma faim. Le côté surnaturel et fantasmagorique transpire moins dans cette univers malgré ses décors toujours soignés. C'est bien dommage.

La série développe de nouveaux personnages et revient un peu sur d'autres.
Malgré une évolution de Shinobu, je lui attendais une intrigue dédié, mais elle ne viendra jamais. Dommage aussi que les précédents personnages secondaire servent uniquement pour des scènes (certes plutôt drôle) mais uniquement à connotations sexuelles.
Pas grand chose non plus autour de Senjōgahara qui étais pourtant le personnage le plus intéressant de la série précédente.
Le plus dérangent est l'inceste ambigu que Koyomi va entretenir avec ses sœurs. Au début on se dit que c'est le second degré auquel nous a habitué la série. Mais la petite minute de dialogue après la célèbre "toothbrush scène" (qui reste hilarante) nous confirme que non les personnages sont "sérieux" et je relègue notre vampire au simple titre de pervers dégueulasse définitivement.

Les musiques sont toujours de qualité mais moins remarquable que dans la première série.

Je viens de lister à peu près toute les choses qui m'ont déplu, mais cette série garde la majorité des bon points de la précédente et ses dialogues riche. Bien qu'elle soit dispensable après avoir vu bakemonogatari elle reste un visionnage agréable et garde ce statut expérimental qui lui donne cette rafraichissante originalité.