le 17 nov. 2025
Un début incroyable
Le scénario où on voit une unité humaine fonctionnelle, pragmatique, qui au final fait passer les humains restants pour des ordures. Un idéal humain finalement qui répond à tout les problèmes de...
episodes 1 & 2 uniquement ( sans spoilers ) !
Avec deux premiers épisodes déjà disponibles, Vince Gilligan fait le pari audacieux d’une œuvre de science-fiction pure, sombre, parfois cauchemardesque, mais traitée avec une maîtrise narrative toujours aussi soignée.
Le scénariste reste fidèle à sa méthode : installer doucement les tensions pour mieux les faire exploser ensuite.
Ici, les Aliens ne veulent pas détruire la Terre : ils veulent nous unir, nous apaiser… nous « harmoniser ».
Une utopie qui offre la paix absolue, mais qui exige l’abandon total du libre arbitre.
La flegmatique et non moins géniale Rhea Seehorn, muse de Gilligan depuis Better Call Saul, revient brillamment dans le rôle de Carol, une écrivaine cynique et solitaire.
Sa vie bascule lorsque cet étrange virus alien, transmis par un simple baiser, transforme l’humanité en une immense conscience collective.
Dès les premières minutes, on retrouve tout ce qui fait la force de Gilligan : mise en scène millimétrée, narration précise, sens du rythme… et, une fois encore Albuquerque comme terrain de jeu naturel.
il installe une atmosphère lourde, presque hypnotique, grâce à ces plans larges sur des étendues désertiques qu’il affectionne tant.
La réalisation, volontairement oppressante, joue sur le silence, la distance et l’immobilité pour créer un malaise diffus qui vous attrape avant même que l’histoire ne commence réellement.
On ne sait encore rien du récit, mais on sent déjà que quelque chose cloche, que l’univers a basculé, et c’est précisément cette maîtrise du non-dit, cette capacité à raconter par l’image, qui rappelle à quel point Gilligan excelle dans l’art de planter un décor et d’installer une tension durable.
On pense alors évidemment aux grands classiques du genre comme Le Village des damnés ou L’Invasion des profanateurs de sépultures, tant la menace semble se glisser dans le quotidien de manière insidieuse.
Sur le propos en lui-même, difficile de ne pas voir dans Pluribus et ses ondes « A.R.N », un miroir de nos angoisses contemporaines : confinements, tensions géopolitiques, polarisation sociale, montée en puissance de l’IA, obsession sécuritaire… La série capte avec une précision troublante l’air du temps en posant une question vertigineuse :
Vaut-il mieux vivre dans une paix intérieure absolue, en parfaite symbiose avec son environnement… quitte à renoncer à son libre arbitre, à ses émotions fluctuantes, voire à sa propre identité ?
Sous couvert de science-fiction, Vince Gilligan interroge frontalement notre rapport au contrôle, au confort, et à la tentation de déléguer nos choix pour une tranquillité totale. Un propos ambitieux, presque philosophique, sur lequel on espère voir tout le talent du showrunner s’épanouir pleinement au fil des épisodes.
Dans l’univers ciné et télé, on dit souvent qu’un succès triomphal est difficile à reproduire. Reste à savoir si Pluribus parviendra à déjouer cette règle et à convaincre malgré l’ombre immense laissée par l’héritage stratosphérique de Breaking Bad.
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Créée
le 19 nov. 2025
Critique lue 22 fois
le 17 nov. 2025
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