Ah, Powers... la série qui prouve que même les super-héros ont besoin d'une bonne séance de psy de temps en temps. Adaptée des comics de Brian Michael Bendis et Michael Avon Oeming, cette pépite télévisuelle nous plonge dans l'univers tumultueux des "Powers", où les super-pouvoirs sont aussi communs que les selfies de célébrités.
Sharlto Copley incarne Christian Walker, le détective autrefois super-puissant, maintenant juste super-embêté. Imaginez un gars qui avait l'habitude de voler dans les airs, et maintenant il doit prendre le métro comme tout le monde. Tragique, non ? Accompagné de Deena Pilgrim (Susan Heyward), ils forment le duo le plus improbable depuis le mariage de Batman et Catwoman.
Leur mission : résoudre "le" meurtre d'un certain super-héros. Même si, dans cette série, les supers, meurent plus souvent que les plantes dans mon appartement.
Chaque épisode dévoile une nouvelle couche de mystère, et à la fin, on se demande si même les scénaristes savaient ce qui se passait. C'est un peu comme essayer de résoudre une énigme avec un manuel IKEA : on pense avoir compris, puis on se rend compte qu'on a mis une étagère à l'envers.
Visuellement, Powers a un style sombre qui ferait passer Gotham pour un parc d'attractions. Les effets spéciaux sont là, parfois un peu comme si le budget était passé dans la machine à café, mais ça ajoute un charme bricolage à l'ensemble.
En somme, Powers émerge comme la série rafraichissante, qui jongle entre les moments dramatiques et les défilés de costumes de mardi-gras. Cependant, l'évidence demeure : Powers nous propose une psychanalyse perspicace de la société contemporaine, délivrée avec l'humour d'un stand-up et la finesse d'un bon vin.