desperate housewives au pays des hubot

Une série qui commençait vraiment bien. Sur un sujet déjà abondamment traité, un point de vu très humaniste, qui prend son temps, des personnages intéressants et bien développés pendant 7 ou 8 épisodes, un fil rouge à la fois intrigant et pas trop envahissant.

Et puis soudain, un changement total de paradigme : il faut 5 cliffhangers par épisode, des twists, des suspens artificiellement montés pour retomber 3 min après. Cela fonctionne quand même un peu le temps de la fin de la première saison, même si c'est surtout que l'on est porté par le vent des premiers épisodes, mais on sent poindre l'arnaque.

Et on se lance déjà un peu sur la défensive dans la seconde... et on décroche doucement mais surement. Il y a tellement de rebondissements en un épisode (séparés par de grandes scènes où il ne se passe strictement rien) que l'on fini par être complètement blasé, on regarde d'un œil distrait, un autre sur le smartphone, se surprenant à se demander ce que l'on va manger le soir ou pourquoi le Mr Freez de la série choisi de porter un masque plus moche que sa propre tête.

Finalement, au dernier épisode, après une 30aine de retournements de situation tous plus improbables les uns que les autres (je n'exagère vraiment pas !) les personnages en sont pratiquement au même point qu'au premier. Et moi j'ai l'impression d'avoir perdu 10 heures de ma vie !