*oui* *non* oh ça va... c'est pas si mal !

Parlons de Resident Evil : Infinite Darkness !

Ce Resident Evil : Infinite Darkness est classé comme une mini série, mais soyons sérieux deux minutes, ça aurait clairement pu être un film d'animation dans la lignée des autres films animé. Le format "série" n'apporte rien du tout, c'était le moyen de faire quelque chose de plus complet, plus long qu'un film et pourtant non, rien n'est fait correctement avec le format, on termine la série en mode "mouerf", ce n'était pas nul, mais ce n'était pas incroyable non plus.

Le problème de ce Resident Evil vient surtout de son scénario et de son écriture, si la base est plutôt efficace avec un scénario qui tourne autour d'un potentiel complot, ça tourne vite au vinaigre dans le dernier épisode qui ne répond pas vraiment a toutes les questions. La relation entre les personnages n'est pas vraiment développée pour les nouvelles têtes, voir même complètement illogique dans une des scènes de fin, de quoi faire bien sortir de l'ambiance. Un manque de polish se fait ressentir, tout passe-vite, tout semble "Factice", c'est dommage parce que l'atmosphère au départ est réussie, on retrouve quand même un peu l'essence des jeux, mais ça ne dure pas. De petit caméo, du fan service, il y a quand même de quoi faire pour un fan de la licence, mais bon, ça reste une série qui alterne entre le sympa et le moins sympa.

Bien sûr que ça fait plaisir de revoir Leon Scott Kennedy (personnage que j'apprécie énormément dans RE) qui n'est pas tant différent que d'habitude, le héros de Racoon City devenu bien bad-ass avec le temps. Il se trouve toujours dans une merde pas possible, au milieu d'une horde de Zombie dans une ville qui va bientôt être bombardé, plus tard entrain de sauver la fille du président et dans ce film en plein milieu d'un complot ma gueule, faut avoir un mental d'acier ! Claire RedField fait aussi partie de la série, un peu moins présente, elle fait surtout un gros boulot d'investigation pour comprendre le complot, que quelque chose cloche dans les événements du Penamstan. Les deux autres personnages Jason & Shen May ont un traitement vraiment banal, surtout en ce qui concerne leur relation, ça aurait pu être des personnages intéressants, mais la série a décider de ne pas creuser autour d'eux, why not loul...

Techniquement, j'ai trouvé la série franchement agréable a l'oeil, même si on n'atteint pas le boulot d'un gros film d'animation, ça reste vraiment plaisant a regarder visuellement. Le problème vient surtout (parfois) de l'animation de marche qui n'est pas toujours très naturelle, rien de bien grave.

La bande sonore ? oui. Plus sérieusement, la musique de l'introduction pour chaque épisode est très sympa, sinon je ne retiendrai rien.

Conclusion : loin d'être un incontournable, ça reste une petite série sympathique avec un contexte un peu "bidon" pour raconter une histoire qui manque clairement de profondeur, c'est dommage parce que le début était vraiment bien parti pour offrir une série efficace avec l'univers de Resident Evil, dommage que ça parte trop rapidement en couille et laisse en suspends beaucoup trop de petite question qui rend le tout un peu moins intéressant.