Saint Sailor Seiya Moon

Saint Seiya : Saintia Shô - JP - 2018

Shōko est collégienne à l’académie Ryusei. Sans nouvelles depuis cinq ans de sa sœur aînée Kyōko, partie étudier à l’étranger, Shōko est soudain assaillie par des inconnues. À l’origine de cet assaut : les Dryades, femmes de main de la maléfique déesse Éris...

Adaptée du manga du même nom.

Je reste très partagé devant cette série en seulement 10 épisodes.
La commande est ainsi, et les défauts sont certainement la raison de ce résultat ni-figue ni raisin, tout au mieux prune vérolée.

En effet, la série se découpe en 2 arcs clairement définis, sûrement comme le manga. La 1ère explique l'arrivée d'Eris et surtout imbrique les événements dans la chronologie de la saga sans la dénaturer (peut-être un peu Athéna) avec ingéniosité! On est donc pris dans les premiers épisodes en se disant "tiens c'est sympatoche et pas con".
Puis la deuxième partie arrive rapidement, et là, catastrophe! En plus d'avoir une animation qui perd clairement en qualité, l'histoire est bancale et expédiée...

Concernant l'animation à proprement parlé, certaines scènes dans les premiers épisodes sont très bien dessinées et rendent hommage au chara design de la saga d'origine qui a pris un chemin différent du manga, mais arrivé à la moitié, c'est parfois clairement dégueulasse, surtout sur les derniers.

En 10 épisodes, les personnages sont creux et les saintia ne sont que faiblement exploitées pour les plus chanceuses, d'autres sont des accessoires inutiles. Les chevaliers d'or parviennent à nouveau à se tailler la part belle, logique, les gens n'aiment qu'eux aux Japon on dirait.

Au final, un série décevante malgré un très bon départ, qui donne envie de lire les mangas pour se faire une juste idée du matériau de base. La volonté de faire un chara design qui colle à la saga est louable, mais n'aura pas été suffisant pour rattraper les faiblesses du au rythme trop restreint de 10 épisodes. 26 épisodes et plus de complexité et qualité d'anim' régulière en aurait fait une belle relève.
Dommage.