Comme la petite nouvelle, on entre dans l'équipe et l'univers de Mme Pope, une experte en relation publique proche (euphémisme) du président américain. Leur mission est d'éviter à leurs clients que ne soient divulguer leurs vilains petits secrets, à défaut, de limiter la casse liée au scandale de leurs divulgations.
Cette virée dans les arcanes du pouvoir enfonce les portes ouvertes dès le premier épisode.
Nul n'est irréprochable. Les affaires de fesses rythment le monde en faisant et défaisant les élites tout en nourrissant à l'heure de la curée nombres de parasites: experts en relation publique, journalistes, avocats, victimes plus ou moins complices. La frontière du bien et du mal est aussi illusoire que la protection de la vie privée dans un climat de paranoïa aigüe où chacun cherche à sauver sa peau en utilisant les autres.
Les épisodes, calqués sur le même modèle, suivent un fil rouge pour garder l'attention: un scandale plus trash que les autres, et l'évolution des personnages. La dure Olivia Pope semble bien fragile derrière ses griffes apparentes, de même que ses gladiateurs en costumes chargés de l'assister.
Scandal, une bonne série pour peu que l'on accroche aux histoires des personnages, sinon, l'ennui domine.