Une série sous-cotée

Quand j'entends parler de "Sourire d'enfer", c'est généralement en négatif. Ce n'est peut-être pas la meilleure série du monde, mais elle est loin d'être aussi mauvaise que ce qui s'en dit.

Charlotte Spitz est une adolescente assez cliché, certains de ses soucis nous paraissent superficiel, mais il ne faut pas oublier qu'à cet âge-là nos émotions sont décuplé. Des petites choses peuvent nous paraître comme la pire des catastrophes. Je suis bien consciente que ce genre de personnages peut paraître énervant, mais ça n'a pas été mon cas. Peut-être, car je m'identifiais un peu à Charlotte bien que certains de mes problèmes à cet âge-là étaient assez sérieux. D'ailleurs là plus grande force de la série, ce sont bien ses thèmes ! Car oui ça aborde le côté superficiel de l'adolescence, mais pas que, car ça parle également de trouble alimentaire (un sujet qui était encore tabou à l'époque), de la drogue, de l'abus sur mineur et de l'hypersexualisation des adolescentes pour n'en citer que quelques-uns. J'ai été assez étonné de voir tous les sujets que ça abordait quand j'ai décidé de redécouvrir la série. J'ai l'impression que les séries d'avant osaient plus et étaient plus profondes que celles d'aujourd'hui. Les dessins animés moderne se ressemblent un peu tous. Évidemment des bonnes séries ça existe encore aujourd'hui et ça existera toujours, mais il y a quelque chose dans les séries des années 2000 qui me manque terriblement.