My New Bones Can't Be This Cheap

Avant de débuter cette critique resituons nous, si vous le voulez bien, dans le continuum spatio temporel contextuel de la sortie de Star Driver. Bones vient alors de nous pondre quelques mois plus tôt le fantasmagorique Heroman ( qui touche à ce moment à sa fin), ayant pour le coup bien entaché l'image du studio. La plèbe est alors en droit de penser que l'équipe va tenter de remonter la pente en proposant cette fois un meilleur cru. D'où l'effervescence tout d'abord naissante suite à l'annonce de la mise en chantier de Star Driver, puis grandissante avec l'approche de sa sortie. C'est alors que la série débarqua enfin et fît, ô surprise, faux bond tel le pétard mouillé.

L'anime ne débute pourtant pas si mal : On a un héros que l'on retrouve échoué sur la plage et qui semble du coup détenir son lot de secrets, une entrée en matière des affrontements de mechas plutôt sympathique niveau réalisation. La bande sonore elle-même n'est pas désagréable (seul fait marquant de la série à mon sens d'ailleurs). Les protagonistes, eux, sont dans la moyenne. Evidemment, le triangle amoureux naissant n'aura échappé à personne mais ce n'est pas comme si on avait l'habitude d'y couper.

"Mais alors où est l'arnaque ?"
On y vient rassurez-vous.

Le premier épisode est désormais terminé, bravo. Vous l'avez apprécié ? Tant mieux, puisque l'on va désormais boucler dessus jusqu'à la fin. 25 épisodes durant donc, u mad ? En effet, le schéma narratif de chaque épisode est quasi identique (et quand je dis "quasi", c'est par volonté de rester courtois) :
Les personnages vivent leur vie palpitante (Wako a faim, Sugata fait une crise de Jalousie etc...), méchant appears, on grimpe dans les mechas pour se bastonner puis win/ending. Sérieusement, c'est une parodie de Super sentai ou bien ?
Ajoutez à ça un brainfuck scénario (et non, je ne compte pas m'étendre sur le Glittering Crux, les Maiden et autres joyeusetés) où à un aucun moment un semblant d'explication n'est apporté, qui est juste là pour justifier le fait que des gros robots se tapent dessus, et vous obtenez la recette du succès. Ou pas.