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Une mini-série déjantée, attachante et remplie d’humour (noir)

8 fois 20 minutes, c’est le format court de cette série Netflix contant l’histoire de deux ados tourmentés qui partent dans un road-trip quelque peu...mouvementé ! Une mini-série qui vaut le coup pour plusieurs raisons :


D’abord le casting est de qualité : Alex Lawther une nouvelle fois (après son rôle dans The Imitation Game) dans le rôle d’un ado psychopathe perdu, Jessica Barden dans celui d’une rebelle impulsive, ou encore Gemma Whelan (Yara Greyjoy dans Game Of Thrones) en détective empathique. Les seconds rôles ayant assez peu de places dans la saison, les personnages d’Alyssa et de James focalisant 95 % de l’intrigue, on peut donc saluer les performances d’Alex Lawther et de Jessica Barden qui forment un duo attachant et maladroit.


Ce qui fait l’originalité de cette série, c’est tout de suite ce ton cynique et cet humour noir qui nous accueille à froid et qui nous fait découvrir James, un ado paumé qui se croit psychopathe et qui a comme projet de tuer sa première victime. Un postulat de base plutôt flippant, mais ce personnage ainsi que celui d’Alyssa, sa « première victime », va évoluer au fil de la saison et va faire changer le ton de la série vers plus de romantisme et d’émotions.



Une BO à l'image de l'évolution des personnages



En un peu moins de deux heures et demi, on va donc s’attacher à ces deux ados pleins d’énergie qui vont rapidement partir en vrille dans leurs actions, mais aussi dans leurs sentiments l’un envers l’autre. La bande originale accompagne cette évolution, d’abord constituée de sons un peu rétro (Hank Williams – Settin’ The Woods On Fire, The Bonnevilles – Zu Zu) puis plus mélancoliques (Janis Ian – At Seventeen, Soko - We Might Be Dead By Tomorrow).


Loin des séries classiques et conventionnelles sur les adolescents, The End of the F***king World nous emmène donc dans un road movie avec ces deux personnages attachants qui tentent de s’émanciper malgré plusieurs épées de Damoclès au dessus de leur tête, représentant métaphoriquement la famille, la société mais aussi plus concrètement la police. Un sacré vent de folie pour commencer 2018, à regarder donc !

Mathieu_Veillon
7
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le 22 janv. 2018

Critique lue 353 fois

Mathieu Veillon

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