En Grande-Bretagne dans un avenir proche, le GCHQ (Government Communications Headquarters) est frappé par une attaque informatique qui le bloque dans ses activités. Plus tard, cette organisation, victime ciblée par de méchants hachers russes, va voir ses moyens sévèrement amputés menant à un état de crise au Royaume-Uni. Les efforts de ce bureau gouvernemental pour récupérer ses moyens et contrer les attaques sont conduits par un collège de professionnels du code qui ne s'aperçoivent pas des détails de l'attaque que je ne veux pas détailler, pour pas casser la baraque.
Une jeune étudiante fraîchement embarquée en stage va soulever les pièges que ses collègues n'ont pas remarqué, aveuglés par leurs habitudes de travail.
Le sujet est bien traité et la cinématographie honnête, les acteurs sont crédibles. Les lignes de codes qui défilent à l'écran sont plausibles.
Dans le fond, comme il s'agit d'une coproduction GB/US, la NSA pointe aussi le bout de son nez. Normal.
Comme le GCHQ est vu avec méfiance depuis pas mal d'années par la population britanique pour ses agissements qui flirtent plus qu'un peu avec l'illégalité dans le domaine de la vie privée, cette mini-série tombe à point nommé pour apaiser les craintes des sujets de Sa Majesté. ça y est je fais mon râleur mais il me semble qu'il est important de prendre ce détail en compte au fil du visionnage.
Sinon, ça se laisse regarder, et voir cette série en binge-watching peut occuper une après-midi sans problème pour ceux qui aiment les thrillers technos.