un mélange de Pretty little Liars et de Gossip Girl

Netflix vient diffusé se lundi 14 décembre la série Tiny Pretty Things qui compte 10 épisodes. Et issue, une fois n'est pas coutume, d'un roman succès pour adolescent écrit par Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton. Intrigué par l'affiche qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celle de la saison 5 de Pretty Little Liars (diffusé sur la chaine Freefrom). J'ai alors regardé le premier épisode et les suivants, ces derniers nous montrent la vie des danseurs(es) de la fameuse école du "Archer School of Ballet". Dès les première images de la série, nous avons droit à une jolie petite gue-guerre entre les différents danseurs(es) (jalousie, coup bas, qui aura le plus grand rôle, qui mérite d'être la nouvelle star de l’école, une fouine qui aime les ragots (gossip)) et un meurtre à élucider. Au fil des épisodes, on nous montre la famille whitlaw, une famille influente, dont le père est avocat (que l'on ne verra pas peut être au cours de la seconde saison), un mère qui siège parmi le conseil d'administration de l'école et qui remplacera assez vite la directrice de l'école (afin d'assurer la carrière de ses deux filles préférée). Netflix promet à ses spectateurs une ambiance pop et fun avec des scènes dans des boites de nuit, de la lumière coloré, des scènes de sex, des soirées girly (qui ressemble au soirée pyjama de Pretty little liars), des adolescents qui se shoot aux medoc pour soulager leurs douleurs physique mais aussi émotionnelle, de la compétition entre les danseurs, des triangle amoureux. Bref, le ton est donné. Nous avons droit à une ultime série drama pour adolescent, ou si vous préférez un nouveau teen drama à l'école des danseurs étoiles.
Malheureusement, je trouve que la série manque d'originalité dû au nombreux clin d'oeil à la serie Little Pretty Liars tel que :
La scène lorsque Ramon Costa reçoit dans les vingt première minutes de la série un texto d'un certain anonymous (qui n'est qu'autre que Madame Dubois).
La voix de cassie Shore (durant l'intégralité des épisodes jusqu'à son réveil) en tant que narrateur de la première saison. Puis, se fut au tour de Ramon Costa à la fin de l'épisode 10. Il faut dire que cette technique narrative nous rappelle les séries 13 Reason Why, Gossip Girl et Pretty Little Liars.

Par ailleurs, le passé de l'héroine nous est montré aux fur et à mesures des épisodes sous forme de cauchemar. A l'inverse de Arrow ou le passé de Oliver Queen nous étaient présenté sous forme de flasback.

La seule originalité de la série vient du fait que les acteurs tels que Kylie Jefferson, Daniela Norman et Brennan Clost sont aussi des danseurs de ballet professionnel. Et cela se voit à l'écran.
J'ajouterai une mention particulière au personnage de Nabil qui se rend tous les jours à l'hôpital pour être auprès de sa petite amie (cassie Shore) qui est dans le coma. Contrairement aux autres personnages de la série c'est le seul, qui comme il le dit dans l'épidode 4, a ne pas être détraqué.

Parlons un peu de l’héroïne de cette série : Neveah qui est plus concentré sur son rôle de outsider qui fera changer les choses au sein de l'école de danse que sur sa carrière de danseuse. Alors que l'ensemble des épisodes nous montrent Bette et June s'entrainant en dehors des heures de cours pour réussir. Bref, le personnage de Neveah est là pour combler le vide laissé par Cassie Shore qui revient au bout du 10 ième épisode.
Pour résumer, on nous avons donc un savant mélange des genres qui existent depuis plus de 10 ans et sans vrai nouveauté. On nous remet la recette miracle bien connu. Et ça marche, cette série rend addict mais risque de s’essouffler vite.
Dans tout les cas, cette série semble bien partie pour une deuxième saison (et peut être la dernière) qui pourrait s’intituler Shiny broken Pieces comme le nom du deuxième tome. En espérant que les producteurs tournerons à Paris le temps d'un épisode et feront venir des guest stars tel que benjamin millepied comme chorégraphiste..... si les audiences baissent.

Ed! la nouvelle plume...