"Can we ah... Can we watch some more ?" ou "Running Up That Hill"

CRITIQUE PROVISOIRE écrite lors du visionnage d'un épisode de la saison 4 qui m'avait particulièrement plu. Vous trouverez à la suite la vrai critique finale de la série.

Autant j'aime pas écrire une critique avant qu'une série soit terminée, autant je ne peux m'empêcher d'écrire rapidement une petite remarque, à l'avance.

Je viens de rattraper mon retard sur la série, et j'ai donc eu le plaisir de voir un rare moment de réalisation majestueuse, surtout pour une série classique comme celle-ci, et qui justifie ici ma note provisoire de 10.

De manière générale, la série est pas mal fichue, pas trop mal écrite ni jouée, et les effets spéciaux quoique limités en nombres sont plus qu'honnêtes. Mais cela mériterai pour l'instant tout au plus un 8/10, et ce qui vaut cette pré-critique ici, c'est la fin de l'épisode 11 de la saison 3.

SPOIL

Et pourtant je n'irais pas jusque là pour décrire l'ensemble de leur jeu au cour de la série. Mais ici, on a réellement affaire à une sorte de magie qui a du opérer lors du tournage de ses scènes, et de leur montage. Un peu comme si le réal avait utilisé un artefact pour nous offrir ce véritable instant de pure émotion.

CRITIQUE FINALE SUITE AU DERNIER EPISODE DE LA SERIE.

Cette série mérite non seulement son 10/10, mais va probablement venir remplacer l'une ou l'autre dans l'un de mes tops, si ce n'est mon top 10.

Et pourtant, la première fois que je m'y étais attelé, je n'avais pas trop aimé. Le concept semblait intéressant, mais un je ne sais quoi me troublais au niveau du jeu des acteurs. Un côté un peu enfantin, qui semblait en décalage avec des thèmes plus graves abordés dans la série.

Or, au fil de l'aventure, c'est ce décalage qui s'avère être l'atout principal de Warehouse 13. Le fait que l'on a pas peur de mélanger S.F. bonne enfant avec sujets lourds, mais toujours tournés en dérision. C'est assez compliqué à expliquer, mais je pense que si vous avez lu ma critique provisoire, vous voyez de quoi je veux parler.

Donc passons tout de suite à la dernière saison. Seulement 6 épisodes, globalement bons, avec mention spéciale aux deux seuls épisodes vraiment Stand-Alone, à savoir celui du cirque et celui du soap mexicain. Celui du cirque retranscrit parfaitement l'inventivité qui déborde dans cette série depuis ses débuts. Et celui du soap traduit le burlesque excessif de certains autres scénarios au cours de la série.

Enfin, le dernier épisode rend un hommage MAGISTRAL à la série. Et tout ce qui s'ensuit sera du spoil pour un petit moment du moins.

SPOIL

Ainsi, encore une fois, Sci-Fi sait clore une série de façon magistrale, au moment où celle-ci en avait besoin, afin de ne pas ternir l'aura de cette magistrale saison 4. Cette série n'aura fait qu'augmenter en qualité et en intérêt au fur et à mesure des saisons, afin d'atteindre un point final parfait, rendant impossible aux acteurs de cacher leur plaisir d'avoir participé à cette expérience étonnante. Et le titre de cette critique est prononcé vers la fin du dernier épisode, et a résonné avec l'envie qu'il m'a donné de me replonger dans toute la série quand le temps me le permettra.