Facile, mais réussi ? (spoiler : NON)

-critique modifiée à l'épisode 8-

Je laisse la critique telle que je l'avais faite à l'épisode 3. Mais je vais réajuster le tir.
J'avais placé pas mal d'espoir dans cet animé : assez simple, pas de chichi, l'histoire évoluait vite et de manière assez smart. MAIS LÀÀÀÀÀ, on tombe assez bas. Oubliez tous les personnages, le seul qui est utile c'est le héros (bon on peut à la limite rajouter Sizicilien, je sais pas comment ça s'écrit mais c'est la fille aux cheveux bleus et aux énormes seins, parce qu'elle a le mérite de provoquer une réaction chez le protagoniste). Ah et, moi qui pensais qu'il allait être charismatique et tout... pfff. En plus, j'avais aussi eu tord de penser que la politique mondiale avait été réfléchie et allait être un composant intéressant de l'histoire. Je ne vous spoil pas mais à l'épisode 6 on se rend compte que c'est assez ridicule comment sont appréhendés les conflits... En fait, on a l'impression que toute la conjecture (les démons, les autres royaumes, la magie, les mystères etc...) ne sont que le faire-valoir des amourettes à deux balles (et encore deux balles je suis généreux) qui rythme la série Je mets 3 alors que j'avais mis 7 (vous comprendrez ma déception). Tout n'est pas à jeter mais c'est vraiment le fast-food de l'animé, à regarder quand on n'a pas d'idée de quoi regarder. Et puis même, ne vous faites pas ce mal... En tout cas, j'arrête là moi et pourtant y'a des bouses que j'ai pu regarder jusqu'à la fin.

-La première version de ma critique-

Kenja No Mago est un énième manga avec comme personnage principal quelqu'un de bien plus fort que les autres (Merci One Punch Man). Ce concept de base est pratique car il permet scénaristiquement de faire énormément de raccourcis, par exemple, les personnages ont besoin de se déplacer ? Il a qu'à créer des portails pour se téléporter. Aussi, ce manga est un Isekai (où un personnage est subitement transporté dans un autre monde), qui est le style le plus simple à utiliser car à lui seul il justifie toute folie "scénaristique" faite par l'auteur.
Heureusement que cet Isekai ne concerne pas un monde virtuel/jeu vidéo parce que cet animé aurait plus été un benchmark de ce qui marche plutôt qu'une œuvre à part entière.
Ah, et aussi, le héros en arrivant dans ce nouveau monde, arrive COMME DE PAR HASARD chez les personnages ayant été les plus grands magiciens de tout les temps, ce qui facilite encore le sujet.

Mais alors pourquoi une bonne note ?

Tout d'abord, esthétiquement c'est plutôt réussi. Le chara-design me plaît sans être révolutionnaire, les décors sont beaux et l'animation même si elle n'est pas folle est quand même bonne (jusqu'à ce jour, car le seul combat qu'il m'a été amené de voir a duré 1mn à l'épisode 3).
Ensuite, grâce à la magie des raccourcis scénaristiques présentés plus haut, le personnage comprend/apprend vite, il ne passe pas son temps à tergiverser ET C'EST UN BON POINT dans ce style de manga où l'on ne veut pas se prendre la tête, sinon ce serait un peu longuet sans réelle raison. La maturité du personnage est par contre à l'épreuve quand il s'agit des relations avec des filles (particularité du style Isekai, car le héros passe de looser à tombeur dans la plupart des cas), Ça donne un côté mignon et attendrissant envers cet idylle sans jamais trop tomber dans la niaiserie totale, mais j'espère sincèrement que ça ne va pas être servi à la même sauce que tous les autres animés du même style (les deux amoureux se cherchent, ils tombent amoureux, ils se disent qu'ils ne se sépareront jamais, elle se fait enlever la nuit-même par le gros méchant, il bat le gros méchant et fin).
Le monde dans lequel s'inscrit le héros est réfléchi, il y a une politique, des royaumes, des écoles etc.. Par exemple, le héros ne peut pas en faire trop au risque d'être repéré par un autre royaume comme étant une arme de destruction massive.
Si à ça on rajoute quelques touches d'humour par ci par là, un catalogue de personnages, de sorts de monstres assez conséquent (sans pour autant noyer le viewer d'informations), il en résulte un bon moment à passer.

Je conseille, sous réserve de mauvaise surprise à venir.(j'avais bien fait de mettre cette mention après la virgule)