Bon, je ne suis pas un grand amateur de séries en général, mais depuis quelques mois, je m’y intéresse de façon plus poussée. Aujourd’hui mon regard va se poser sur la deuxième saison de XIII, intulée XIII.2. Pourquoi ce nom ? A la fois pour indiquer que l’on passe bien à une autre saison (logique), et aussi pour marquer un changement de ton dans l’histoire et la façon de faire.
On retrouve Stuart Townsend dans le rôle de notre ex-agent amnésique, accompagné de la jeune (et française) Roxanne Mesquida, campant l’activiste Betty Barnowsky. A noter aussi l’arrivée d’un nouveau scénariste, et pas des moindres : Roger Avary, coscénariste de Pulp Fiction, embauché pour dynamiser la série.
Dans cette saison, XIII se retrouve à cavaler seul pour à la fois retrouver son identité, et lutter contre un complot terroriste, aidé par Betty Barnowsky et son groupe activiste. A partir de là va commencer une histoire mêlant Pulp Fiction, James Bond et même Le prisonnier avec un style décousu et rythmé.
Malgré cela, la série se révèle être décevante. Les scénaristes ont pris une très grande liberté vis-à-vis de la BD. Si Uderzo a pu se plaindre de l’Astérix de Chabat, Vance et Van Hamme devraient penser à faire enfermer les scénaristes responsables de l’adaptation, bien que l’histoire soit intéressante. Mais l’avalanche de scènes d’action, d’explosions, de courses poursuites nuit parfois à une histoire dont le personnage central à pour principale qualité d’être discret, ce que les scénaristes semblent avoir franchement oublié.
XIII.2 est donc une série qui aurait pu se révéler prometteuse si elle n’avait pas mis en scène le personnage de XIII. Même s’il est sympathique de retrouver le personnage de la BD dans un autre contexte, l’ambiance n’est pas retranscrite au sens où tout lecteur aurait pu le souhaiter. A voir, mais sans s’attendre à quelque chose de grandiose. Roger Avary n’est pas magicien.