Les meilleures BD de 2019 selon H Bazé

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"Harleen", c'est le projet que j'attendais depuis les premières annonces.
D'une part, le personnage m'a toujours fasciné (et j'aime les origin stories). D'autre part, je suis tombé amoureux du dessin de Stjepan Šejić lors de la lecture d'Aquaman Rebirth tome 3.

La lecture fut aussi savoureuse que prévue. Stjepan Šejić anime la psychiatre d'une façon si touchante et si profonde qu'on comprend parfaitement son changement de personnalité, mais également son amour grandissant envers le plus grand criminel de Gotham qu'elle s'était juré de soigner (idée qu'elle n'a pas abandonnée, d'ailleurs) tant ce dernier est charismatique et mystérieux sous la plume de l'artiste croate.

Une perle à découvrir, sans hésitation !

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Sean Murphy nous avait laissé avec l’excellent Batman White Knight en 2017… il remet le couvert avec cette suite aussi excellente que perturbante ! Le dessin est toujours d’une qualité sans commune mesure, mais c’est avec le scénario qu’il parvient à ébranler toutes nos conceptions de l’univers batmanesque… c’est osé, c’est malin, c’est sublime… bref, c’est Sean Murphy !

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Lorsqu'on prend un aussi beau dessin et qu'on l'anime avec un scénario aussi bien ficelé que drôle, on ne peut qu'en sortir un chef-d'oeuvre.... C'est exactement ce que sont "Les Indes fourbes".

Don Pablos de Ségovie, un sympathique petit malfrat (surtout menteur), y raconte son histoire et ses aventures pour s'enrichir... une merveille !

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Portée par un graphisme aux traits et aux couleurs gentillets, cette nouvelle BD de Timothé Le Boucher (après l’éblouissant "Ces jours qui disparaissent") embrasse les thématiques préférées de l'auteur - la mémoire et le rapport au temps - à travers une histoire aussi dérangeante que captivante.

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On se régale toujours autant avec ce nouveau diptyque qui, à défaut d'écrire le futur de notre croque-mort préféré, va encore nous dévoiler un voile de son passé...

Comme d'habitude, on attend avec impatience le tome 6 pour comprendre et apprécier encore davantage...

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Après cinq tomes, la saga garde ses mêmes qualités et sa poésie. Superbe !

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Les premières pages étaient sorties sous forme de gazette l'année dernière et étaient très bonnes...
C'est toujours le cas avec l'album entier dans lequel les auteurs revisitent "La Ferme des animaux" d'Orwell... Hâte de lire la suite.

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Je ne le considérerais pas comme une BD (plus un livre illustré), mais je me plie à SensCritique (et ça me permettra de le mettre dans le sondage de Boulet).
Très chouette ouvrage qui se lit d'une traite, je conseille tout de même d'avoir vu le spectacle avant... c'est plus drôle et plus pertinent.

https://www.senscritique.com/top/Les_meilleures_BD_de_Boulet/1430750

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L’ancien employé de la CIA, Tom King, nous offre un récit aussi torturé qu’intéressant.
Les héros y apparaissent plus fragiles qu’à l’ordinaire et c’est chouette. Et puis bon… c’est toujours un plaisir de suivre Harley Quinn (même avec Booster Gold).

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Enfin ! Après deux tomes au scénario plus que léger, on revient de plein pied dans le monde miroir qu'est Ekhö. Arleston nous livre à nouveau un scénario ficelé à la perfection et mêlant humour, clins d'oeil, références, logique interne et évolution des personnages principaux (légèrement).

Seuls bémols, Fourmille ne passe pas assez de temps dans l'esprit du mort et l'identité du coupable est trop prévisible...

Par contre, rien à dire sur le dessin de Barbucci. Si on n'atteint pas la perfection, c'est uniquement parce que celle-ci n'existe pas...

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Excellente première histoire dans laquelle, après Superman, Batman discute avec Wonderwoman de l'officialisation de sa relation féline (magnifiques dessins - en particulier la double planche au coin du feu).

La suivante nous présente Ivy, une de mes méchantes préférées, dans un chapitre gentillet et bien dessinée (avec un crossover pour Harley Quinn).

La dernière, enfin, apparait comme un OVNI. Urban a pris le parti de ne pas publier le chapitre 44 et l'histoire de Booster Gold surgit de nulle part et n'apporte rien du tout. Dommage.

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Magnifique récit postapocalyptique où Wonder Woman se réveille après de nombreuses années dans un monde qu'elle ne reconnait pas et où son amour inconditionnel envers toute forme vivante sera rudement mis à l'épreuve...

Avec un scénario solide et cohérent, le dessin devait suivre. C'est le cas. On embarque sans aucune difficulté dans ce récit qui nous fait plus que réfléchir sur notre rôle en tant que parasite terrestre...

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Quand on met au service d'une des meilleures histoires jamais écrite un dessin plus que léché et une coloration d'un tel niveau, le résultat ne peut qu'être à la hauteur de vos attentes...

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Si on peut être déçu de certains choix (zapper le Moyen Âge - une explication cohérente est donnée), on ne peut que saluer le travail de recherche et de précision de l'autrice. Les vies et œuvres de ces grands auteurs (et quelques autrices) sont parfaitement détaillées, avec, en plus, quelques détails moins connus.

Et contrairement à ce que l'on pourrait craindre, le dessin de Bercovici se marie parfaitement à l'entreprise. Sa bonhommie et son trait humoristique rendent les histoires encore plus amusantes et intéressantes...

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Magnifique fable sur une jeune fille qui refuse les règles que lui imposent son genre et son statut social. Aidée par un kappa (un démon des eaux), elle voyagera au sein de ce japon mythologique à la recherche d'un salut...

Cette histoire, déjà très belle, est portée par une magnifique coloration qui nous emmène immédiatement dans l'univers des deux auteurs.

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Fabcaro qui revient à du Fabcaro style "Zaï zaï zaï zaï", ça marche et ça fait rire !

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Un dessin assez impersonnel, une histoire de science-fiction... on pourrait croire que le résultat ne sera pas excellent... et pourtant cette BD nous interroge sur des sujets plus que pertinents et, malgré sa temporalité future, reste terriblement contemporaine...

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On se demandait comment ils allaient rebondir après le "mariage". On peut dire que c'est plutôt réussi. Un mystérieux commanditaire qui envoie des tueurs s'occuper des proches de Wayne et Batman. Ce dernier réagit dans la plus pure violence, rien à dire de plus. On attend la conclusion (?) avec impatience.

Petit bonus très chouette : l'épisode spécial fête des pères.

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Fin du triptyque sur les magouilles diamantaires et politiques, les auteurs parviennent à maintenir un suspense et une logique interne de grande qualité.

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Dernier dessiné par Marini. Fin de la série ? Nouveau départ ?
Tant de questions qui courent telles des rumeurs insaisissables et qui n'obtiennent aucune réponse...
(EDIT : maintenant oui.)

Globalement, je n'ai absolument rien à reprocher à ce douzième tome. Le dessin de Marini est toujours fidèle à lui-même et le scénario de Desberg complète parfaitement certaines intrigues développées précédemment... mais honnêtement on arrive à la fin et il ne faudra pas trop s'éterniser non plus sous peine d'écoper du syndrome HIMYM (trop allonger une série au risque de se perdre dans des inutilités et autres lourdeurs scénaristiques).

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Après le Japon médiéval, Hub s'attaque à l'empire aztèque et c'est magnifique.
D'une densité historique et détaillée impressionnante, cette nouvelle saga (prévue en trois tomes, il me semble) annonce du lourd !

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Pour leur ultime tome, le trio d'auteurs livre un final réussi. Si l'arc de clôture (avec Horace) m'a semblé un peu brouillon (tout s'enchaine trop vite), les dessins restent terriblement dynamiques et pertinents avec un scénario toujours plus poignant.

Un petit "19 ans plus tard" pour finir qui, sans être exceptionnel, tient la route et ne se vautre pas. Les trois dernières pages sont par contre excellentes !

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Présentée sous forme d'un verre en terrasse entre le stéréotype du "vieux" qui ne comprend pas ce qu'est le burn out et sa fille qui lui explique (car son fils à elle en connait un), cette BD devient, en plus d'une explication médicale, une réelle critique du système capitaliste et de ce que cela a comme conséquence sur notre rapport au travail...

Le dessin - d'une apparence brouillonne - offre en réalité une bulle d'air et d'humour à un sujet très compliqué.

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La série a pris un tournant terriblement important dans le tome précédent et les révélations continuent à s'enchainer... hâte de lire la suite...

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C'est beau. C'est beau et c'est intéressant. Après, ce premier tome est une introduction, à voir comment ils gèreront la suite (même si j'ai confiance en Dorison).

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Émile Bravo continue son récit (prévu en quatre tomes et près de 200 pages) et c'est toujours aussi beau et bon.

Là où les Éditions Dupuis ont un peu abandonné la série-mère Spirou et Fantasio pour se concentrer sur des spin-off ou des (faux) one-shot... peut-être serait-il intéressant de penser à une sorte de reboot historique, comme nous le propose Émile Bravo... réellement relancer cette série en perte de vitesse depuis quelques années...

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Si je ne suis pas un grand fan du dessin de Pierre Bailly (trop enfantin), je reconnais qu'il se marie bien avec ce thème, complexe et complet. L'homo sapiens ne nous est pas expliqué d'un point de vue historique (un peu quand même), mais plus général... et c'est ce qui rend cette BD intéressante au plus au point (le futur y est clairement abordé).

Annotation :

Il est difficile de noter correctement cet album tant il est prévisible et frustrant à la fois. La conclusion est apportée à l'arc du mariage et elle était attendue... un peu trop même.
Pour le reste, on se serait attendu à la fin du cycle Rebirth (comme pour la plupart des héros DC), mais il n'en est rien... attendons le neuvième tome alors.

Annotation :

On pourrait croire à une commande spéciale de Gaia tant cette fable noire et cynique nous présente, nous humains, comme des monstres sans scrupule et avide de violence (ont-ils vraiment tort ?!), mais cet album va plus loin...
Il interroge également sur les raisons qui peuvent pousser chaque être vivant à vivre, à survivre et remet chacun à sa place.

Intelligent, cynique avec une pointe de naïveté, une bande dessinée à lire !

Annotation :

Très chouette BD dans laquelle les décisions politiques et de conquête sont entérinées par un sport où les règles sont aussi amusantes que évoluables.

Le dessin et les couleurs offrent à ce chouette récit, porté par des caractères intéressants, un sentiment de légèreté et de chaleur.