Les meilleures bandes originales de 2015 selon Alex _

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Cette année, c'est John Williams, le roi de la cour de récré !
Que dire sur cette BO débordante de maturité, de subtilité, ... ?
Rien. On se tait. Et on écoute le maestro.

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Desplat se hisse (presque) au sommet, grâce à sa partition minimaliste et pourtant chiadée pour Every Thing Will Be Fine.

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Un merveilleux petit poème symphonique aux inspirations marquées (Ravel et Elfman) signé Richard Harvey.

Comment ça Zimmer ?

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Il s'agit là d'un savoureux pastiche de musique classique. Les pistes auraient cependant mérité à être plus longues.

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Marcin Przybyłowicz composa un véritable ascenseur émotionnel pour The Witcher 3. Prêt pour l'aventure ?

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James fait du Horner, mais il s'en sort avec les ho(r)nneurs. Multiplicité des registres et des thèmes, orchestrations soignées, c'est forcément génial ! Reste que le thème principal demeure assez surexploité.

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Malgré sa répétitivité, Tomorrowland est une partition écrite avec le cœur. Les thèmes de Giacchino sont excellents : tantôt grandioses, tantôt émouvants. Et l'ensemble n'est jamais lourdingue.

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On pense à Forrest Gump, à Roger Rabbit, rien de nouveau en somme. Mais quand même, que c'est bon !

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Alexandre Desplat confirme ici ses influences minimalistes.

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John Powell tonitrue sans cesse, et il le fait bien ! Si bien que l'on en ressort un peu déboussolé.

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Une partition décomplexée de A à Z, sans cesse grandiloquente. La preuve, les deux disques ont à chaque fois raisons de moi : on en ressort épuisé !

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C'est vraiment magnifique, à défaut d'être marquant.

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Ennio Morricone récite son cours par cœur. Pas d'hésitation. Pas d'erreur. Mais pas d'étincelle non plus.

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Henry Jackman confirme ici son statut de bon élève, même si l'on sent qu'il n'a pas mis beaucoup de coeur à l'ouvrage. En effet, l'ensemble manque de folie créative, qui le distinguerait de ce que ce qui se fait pour Marvel.

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Un Giacchino si sucré qu'il m'a perdu en chemin.

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Ce que Harry Gregson-Williams a fait de moins pire ces temps-ci. Mais, peut mieux faire.

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Certes, c'est du JNH en pilote automatique, mais comme souvent avec lui, l'on trouve quelque chose sur lequel s'accrocher. Ici, ce sont les dernières pistes de la BO.

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Michael Giacchino est aussi un bon élève. Très bon à l'occasion. Mais ici, constatons son manque manifeste d'investissement et de tact. Car apposer le thème de Williams juste après le sien (un peu faiblard), c'est s'auto-condamner !