Les meilleurs albums de 2016 selon Rainure

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Une confession mystique et idolâtrant le noisy.

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Les à-priori, ça n'apportera jamais rien de bon. Déçu du dernier album de Michel Cloup, et pas tellement emballé par les premiers extraits de celui-ci, le nouvel album est en fait terriblement ardent.

Je considère Michel Cloup comme un parolier bien plus belle-fleur que Michniak, moins abstrait, moins personnel sans doute, mais bien plus emphatique par la même occasion (en témoigne les termes impersonnels du Nous, de la Classe qui disparait, de l'étranger; sans cesse l'étranger), et cette simplicité de point de vue est tout à fait adapté à l'harmonie accompagnant l'album, du brûlot sans jugement, sans critique, juste pour laisser à réfléchir et tenter de toucher, parfois de manière bancale, mais souvent ardemment et de manière brûlante...

Jusque la dernière piste sensationnelle, qui n'est pas sans rappeler du Pascal Bouasiz (Mendelson sur ses pistes longues), où la guitare n'explose plus, ne tranche plus, mais donne une piste ambiante où Cloup parle simplement, sans fard, dans le direct et le présent. Un disque d'époque, en somme, et générationnel ?

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65daysofstatic n'a jamais autant mérité le "static" de son nom, on a ici sans cesse affaire à ce son rêche et indéfini, de collusion, d'immatériel et solaire, étonnamment surchargé et craquelant.
Le premier disque est logique et correspond à ce qu'on connaît du groupe : une oscillation electro-rock lorgnant vers le Post Rock astral, boursouflé de saturations et de légers drones de guitare ; on récupère un peu les tout débuts du groupe, ie les expérimentations glitchesque électroniques, les impuretés et bruissements denses et incandescents, mais surtout on suit Wild Light, on relâche un peu plus encore la bride "punk-rock" des premiers albums pour vraiment se concentrer sur la fabrique électrique, sur le mouvant et le torride, le dystopique acharné à la Fuck Buttons, en moins monstrueux et tordu.

Mais c'est surtout le deuxième disque qui impressionne et trouble un peu : bien plus dronesque et cinématique que dans leurs habitudes (bien que le groupe ait toujours eu une posture très cinématique, ne le nions pas, en témoigne Silent Running), les pistes s'étendent pour lorgner du côté d'une Musique ambiante et Noise, on pense au dernier Jon Hopkins sur certaines textures, mais surtout en fait au projet solo de Paul Wolinski (leader du groupe), de la contemplation lente et longue, distante, qui trompe son auditeur pour mieux le placer dans une stase, un cocon...

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Je commence à l'assimiler, Swans gagne un côté profondément optimiste que je leur ignorai, Gira n'hurle plus trop, des instruments "doux" prennent le relai régulièrement (le toucher de piano superbe d'un bout à l'autre de l'album, les passages acoustiques plus nombreux, la voix de la femme de Gira) ; quelques déflagrations bien senties (Clouds of forgetting, après trois minutes, Frankie M la superbe et l'immense Glowing Man) pour finir de manière tout à fait apaisée, comme en témoigne le nom de la piste-clôture. Le tout a vocation à gagner largement en ampleur en live, déjà qu'en studio ce sont 2 heures maîtrisées et absolument pas repoussantes (j'ai tendance à décrocher des doubles-albums d'habitude).

On regrettera peut-être une perte de mordant, de tranchant acerbe et définitif que pouvaient proposer de temps en temps les deux albums précédents. Qu'importe, le chant du cygne n'en est qu'embelli ici.

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J'ai peut-être là mon nouveau songwriter favori : le calme, la justesse, la douceur, quelque chose de tendre dans sa crudité instrumentale, ses titres un peu secs et arides malgré des accompagnements touffus, ça laisse vraiment un goût étrange en bouche...

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Je n'étais pas prêt. Pas prêt pour une telle violence, une telle rage : des hurlements, des déchirements, peu de silence, une lourdeur conséquente et rageante, quelque chose de très très sec et ô combien pressant - grand, simplement.

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Coup d'essai, premier album officiel, après un EP, des reprises de Moondog, Kraftwerk et Terry Riley, et coup de maître : la maîtrise, ceux qui les avaient vu en live n'en doutait de toute façon pas, ils l'ont.

En face de nous, un quintet : pas n'importe lequel, des compositeurs, improvisateurs, musiciens acoustiques qui se servent d'instruments préparés par leurs soins : guitare, batterie, piano, deux contrebasses... pour en tirer un son purement techno, créer une boîte à rythme jazzy, avec un cachet, un grain certain difficilement trouvable ailleurs... L'homme-machine que cherchait Kraftwerk un peu, ou plutôt la machine-homme sans machine en quelque sorte.

De ce postulat, leur Musique n'est alors plus qu'évidence : des rythmiques accrocheuses, des raves et pistes à explorer, qui grimpent jusqu'à dodeliner de la tête impitoyablement sur les basses toujours plus accrocheuses, résolument modernes, définitivement chiadés.

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Disque-fou, Heimat offre une véritable tempête parsemée d'effets innombrables, un genre de fourre-tout oriental/tyrolien/germano-étrange, où l'on retrouve pêle-mêle des collages de toute sorte, des rythmes tribaux, des tambours en retrait, des hurlements en allemand inventé, chamanique ou mystique; des boîtes à rythme kitchouilles, et de l'électro abrasive et ultra-dansante (Trocadero est folle), une sortie dingue à ne pas manquer.

https://meineheimat.bandcamp.com/album/album

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Ma pauvre petite tête, je devrais pas écouter des trucs pareils quand je suis malade... Mais ça en deviendrait presque meilleur.

En tout cas, Aluk Todolo frappe fort (lol) avec cet album, de l'éprouvant, de la guitare, batterie ininterrompue, étouffant, et rentre-dans-tes-tympans-prêt-ou-pas-j'arrive (meilleur adjectif qui soit).

Une unique piste lourde, imposante, mastodonte, qui remue et tranche dans le vif, là où ça fait mal, ça crache toute sa hargne en gardant une grande classe.

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Difficile de résister à l'emprise de cet album, et pourtant dieu sait que c'est pas mon genre de base, ce mélange Trash-prog metal. Mais là, c'est fait avec une telle grâce, on écoute et on se tait. Chaque piste est un sommet, ça en fait parfois trop du coup, mais ça comble parfaitement.

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(Musique pour insomnie, bonsoir)

C'est bête, avec A Greater Call ça part monstrueusement bien, l'équilibre parfait du cri habituel grattant la terre et les cieux de Julie Christmas, puis patatra, toute cette alchimie s'effondre dans des titres qui me semblent bien plus quelconques ensuite, le hurlement de Julie ne me réussit plus, et s'il reste des passages superbes (et un ensemble très beau hein, faut quand même pas déconner), rien ne retrouve la grâce du premier titre à mes yeux.

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Sans doute le meilleur album d'Alcest (d'assez loin je dirais même), très belles envolées atmosphériques, moins de longueurs, plus brut de décoffrage, et le chant moins envahissant, plus épuré, pour offrir juste le contrepied souhaité à l'ensemble.

Et mon dieu, Je Suis d'Ailleurs, cette tuerie...

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Il est peut-être encore plus riche que Return, faut que je creuse encore tout ça.

En tout cas, Saroos propose de nouveau une fantastique fresque abstraite mêlant beats acides et vibrants, échos aigus orientalisants, cordes en retraits/feed-backs, basses enivrantes...
Une humidité transparaît, tel un rideau d'eau musical, et l'album sait prendre son temps pour tout à fait nous emporter : jusque Tardis, l'album reste très posé, et c'est vraiment à partir d'Orange Book, la somptueuse, aux vocaux friables et attachants, que les motifs décollent pour captiver encore davantage l'attention.
Pour vanter un beau jour, attends-en la fin.

https://saroos.bandcamp.com/album/tardis

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Le dernier album de Bowie sortait, je m’étais empressé (d’avoir un leak) de l’obtenir de façon très légale une semaine avant la sortie officielle pour le découvrir.

Et j’étais tombé sur un album flamboyant, osé, avec un saxophone à tomber par terre, des riffs tranchants, retournant aussi lorgner du côté de la trilogie berlinoise de Bowie… On avait aussi d’une part une musique spectrale, diaphane, intangible et fragile, mais somptueuse.

J’étais (re)tombé sous le charme de David Bowie, après un The Next Day en 2013 sympa sans plus, il délivrait un disque gigantesque, sans faute, aux paroles cryptiques, avec une voix entre échappées cosmiques et mélopées remplies d’amertumes.
Un single sensationnel (Blackstar), suivi d’un autre encore plus gigantesque, Lazarus, dont les paroles prennent alors vraiment leur sens.

Et là, je tombe sur la nouvelle, j’étais obligé. Je me relance l’album. Et je suis ému, devant un testament pareil. Écoutez le, vraiment. Faites ça pour Ziggy. Un chant du cygne comme ça, impeccable. Et réécoutez Low aussi, surtout Subterraneans.

« Look up here, I’m in heaven
I’ve got scars that can’t be seen
I’ve got drama, can’t be stolen
Everybody knows me now »

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C'est léger et sait cependant offrir des recoins inimaginables, ça transporte aisément, c'est d'un brillant du printemps; assurément un disque joyeux, et agréable. On évite de tomber dans le piège d'ajouter une voix crispante, juste des ululements mystiques, une batterie un peu irritante par contre...

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On ajoute (on assimile) un grondement rauque à des parties cassées de guitares un peu folles, on obtient le dernier The Drones. Il me manque, le piano illuminé d'I See Seaweed, mais le reste est là : les ralentissements, la suspension insupportable, l'attente que ça explose de manière contenue et insidieuse...

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Très chouette projet de David Tibet (avec un gus de Killing Joke qui l'accompagne), un genre de punk fantasque mené par les synthés, des percussions réverbérées, du lyrisme à outrance, assez cru et évocateur. Plein d'effets, Tibet s'amuse beaucoup ici.

https://www.youtube.com/watch?v=6og3CfiydlA

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Totorro avait trouvé sa recette parfaite déjà, avec Home Alone, et ils ne changent pas : on retrouvera les mêmes obsessions du riff, de LA mélodie qui te foutra le sourire jusqu'aux oreilles, l'efficacité servie par une virtuosité batterie/guitare/basse impeccable.
Rien de bien nouveau sous le Soleil de Mexico, toujours aussi bon.

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Nouvelle explosion absurdo-fantasque, jazzy.

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Tempête multicolore vitale.
Imaginez-vous des pistes interminables et floutées, des jams hallucinées noyées dans le fuzz, venant insuffler en vos jambes quelque chose qui les forcent à gigoter d'elles-même, venant donner comme un rythme au mystique soutenu, à la folie psyché et ivre.

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On l'attendait au tournant, et forcément, quand on a des attentes énormes, on reste un peu sur sa faim...

Alors, oui, Christophe est éclectique, visionnaire parfois, aux faites des dernières avancées électro, et ça peut être parfois grandiose : la piste d'ouverture m'a bien surprise la première fois, et surtout, les Vestiges du Chaos est un morceau gigantesque, tant par l'accumulation d'un trop-plein d'influences dingues et opposées que par la structure déjantée du tout; et c'est aussi un des seuls textes corrects du disque.


Parce que bon, une fois qu'on est sorti de la voix miraculeuse du type (quand même, un murmure pareil à 70 ans, on peut applaudir), on s'aperçoit des limites : les paroles trop convenues, simples (en même temps; Christophe leur préfère la musique, mais quand on écoute intensivement Ferré à côté, le bas blesse); des chansons assez simples et trop inoffensives (en dehors de quelques explosions, surprenantes, comme le techno-aidé-par-un-ex-Suicide Tangerine), et l'on retombe dans la chanson française pour laquelle on s'abandonne naïvement, on sourit, mais on n'en retient pas grand chose.

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Probablement le meilleur album de synthwave que j'ai jamais écouté; au final sur un album entier, j'ai toujours du mal avec ce genre, cela dit, Perturbator offre de bien plus grandes variations et ambiances que Carpenter Brut qui cherche surtout à taper fort, ce qui est surkiffant en live, vite lourd autrement.

On se retrouve là à des références comme s'il en pleuvait (Rush, John Carpenter, Neurosis), une piste surprenante limite dark-jazz, des montées impressionnantes de violence et de beats synthétiques taillés comme des diamants bruts et mauves, un final plus calme, et surtout une cohérence subtile et agréable au genre qui ne dépend pas que de grosses basses, au final (même si clairement, on ne niera pas que sans elles, le tout sonne bien pauvre).

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Mars Red Sky revient rapidement, avec ce court EP, et propose 3 pistes radicalement différentes.

Avec la première, on retrouve le groupe là où on l'a laissé sur le dernier album, des riffs lourds, du fuzz, du delay, beaucoup de distorsion, la voix aigüe du chanteur, avec une voix répétée pour lui répondre, pour du stoner comme MRS sait si bien faire.

La deuxième est bien plus inhabituelle, bien plus ambient, tout en restant lourde, mais c'est surtout la dernière piste qui surprend : on retrouve pleins d'instruments qu'on n'aurait pas cru trouver chez le groupe (violoncelle, violon, piano) pour un morceau léger, acoustique psychédélique, assez inquiétant, perçant avec quelques éclats de lumière... Si c'est ça la direction que prend le groupe, ça risque d'être bien différent en live que ça ne l'était avant.

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Du shoegaze nantais, tout à fait dans le style de Slowdive, sans grande originalité, mais c'est franchement bien fait, de jolies mélodies tout plein, un joli jeu de questions/réponses entre le chanteur et la chanteuse, les effets de la guitare sont bien utilisés, le cahier des charges est rempli quoi.

https://desroses.bandcamp.com/album/sideways-strange-ways-2015

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Le groupe a gagné en maturité depuis leur dernier album, et ça offre un grand bol d'air : des voix, des voix calmes et apaisées, rassurantes, venant charmer l'auditeur sans grand effort; l'un des grands manques de certains groupes pompeux de Post Rock.

Cela dit, ça ne fait pas tout, les compositions restent encore bien trop mignonnes et inoffensives, sans grande surprise, et retiennent peu l'intention, on négocie bien quelques montées en puissance, certes, les guitares sont claires et "hopeful" peut-être, mais là où un Dust Lane chez Yann Tiersen parvenait à offrir une grandeur non simulée, une réserve subtile, l'ensemble du disque de Yndi Halda semble vouloir montrer toute les trouvailles du groupe, qui s'amuse sans retenue, un trop plein qui deviendrait presque saoulant à force...

C'est d'autant plus remarquable que le premier morceau est sans doute le meilleur, et que derrière le groupe pédale quand même un peu pour offrir quelque chose d'aussi beau.

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Plus lourd que leur précédent effort, plus Post-Metal que Post-Rock, avec des vocaux plus présents et criés, beaucoup de double-pédale et produit par des gens de Cult Of Luna, ça en jette.

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Très intéressant dans la démarche au moins, et la composition fonctionne bien. Wazoo a tout dit avec sa critique, ça ne me parlera pas plus que ça.

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La recette est bien appliquée, c'est très joli mais ça ne me touche plus, pas plus que ça, en dehors de quelques morceaux (Daydreaming notamment).

Un ennui poli en somme.

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The Avalanches sait monter de belles mélodies, des beats furieux et une myriade de trucs intéressants et mignons, mais rien à faire, sur une heure, je me perd et je m'ennuie, manque un grain de magie pour ma part.

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Tandis que Christophe livre un album toujours surprenant et éclectique, Breut livre quelque chose de bien plus conventionnel (mais bien taillé), éclatant et brillant de mille petites touches de joie, d'urgence vitale, de bestialité naïve et nue; quelque chose évoquant l'innocence, produit par un membre de Portishead, ça vient nous caresser, souvent; nous étonner, parfois (certaines chansons sont mignonnes, mais vraiment trop mignonnes, des chansons de la race de ceux qui vous donneront le sourire béat).

Inégal sans doute, mais terriblement honnête et raffiné, dans sa pop évolutive. Breut s'est détachée d'Ané en années, et c'est pour le mieux.