Les meilleurs albums de 2021 selon Arthur Debussy

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Wow. Première grosse claque musicale de cette année. L'album repose sur une belle mélodie lancinante, à la fois jazzy et symphonique, nostalgique et chaleureuse. L'album consiste ainsi en une longue montée en puissance qui explose autour des pistes 6-7, puis l'intensité redescend dans une sorte d'épilogue. Il en résulte un album magnifique, à la fois audacieux et « classique » (on sent l'influence de compositeurs et d'artistes comme Debussy ou Bill Evans), parfois harmonieusement dissonant, envoûtant et captivant de bout en bout.

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Fascinant ! Une vraie claque. Ce genre de chants polyphoniques traditionnels a une force incroyable, presque autant que les fameuses voix bulgares.

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Minimaliste, magnifique et intense, une très belle surprise. J'avais entendu parler de ce groupe pour la première fois à l'occasion de la sortie de leur album « Double Negative » en 2018, mais j'avais été échaudé par quelques brèves minutes d'écoute. Dire que j'aurais pu passer à côté de ce groupe... L'erreur est réparée aujourd'hui, et je vais m'écouter leur précédent album de ce pas.

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Magnifique album, bien meilleur que le précédent, que Barbara Pravi semble renier (il n'est pas trouvable dans le commerce), bien qu'il était loin d'être honteux. « On n'enferme pas les oiseaux » est un net cran supérieur, tout d'abord grâce à cette production généreuse et luxuriante, qui sertit les chansons dans un très bel écrin.

Mais plus encore, cet album est porté par de superbes chansons, très abouties et très belles. En premier lieu l'incontournable « Voilà », une chanson qui va rester, certainement. Mais aussi d'autres sommets, tels que « Saute », une des chansons majeures de cet album, « L'Homme et l'Oiseau », « La Femme »... En fait, en relisant les titres des chansons de l'album, je me dis que toutes sont réussies et beaucoup sont marquantes.

Grâce à l'interprétation bouleversante de Barbara, qui donne tout quand elle chante, avec sa belle voix mélodieuse, forte et fragile à la fois. Ses chansons et son album ont une âme : la sienne. Je ne peux que souhaiter à la jeune artiste une belle carrière, quand je vois ses débuts de plus en plus encourageants, j'ai vraiment hâte de voir la suite.

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Un second album plus cohérent et maîtrisé que le premier, avec peut-être moins de sommets, mais une grande qualité d'ensemble. Une belle réussite.

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Ça fait plaisir de retrouver le Notwist de Neon Golden. Bien sûr, ça n'est pas aussi bon, mais c'en est proche.

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Magnifique. Dommage que l'album soit un peu inégal et que tous les titres ne soient pas de la même qualité. Mais dans l'ensemble on est envoûté par cette musique qui nous fait voyager en Orient.

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A la fois beau et mélancolique, sombre et lumineux, cet album prouve que Sufjan Stevens, accompagné d'Angelo De Augustine, a encore de l'inspiration à revendre. Si on reste en terrain connu, avec des chansons folks presque susurrées et une riche instrumentation, il est plaisant de voir l'ami Sufjan revenir en forme avec un tel opus, un an après un album déjà très honorable et réussi.

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Du très bon indie rock. Il manque un petit quelque chose pour en faire un grand album, Michelle Zauner n'en est vraiment pas passé loin. On se consolera avec beaucoup de chansons réussies, dont certaines sont particulièrement réjouissantes.

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Un bel EP, où Barbara Pravi creuse une veine un peu différente, avec des chansons très poétiques et imagées. Un EP de grande qualité, très intéressant, pas loin d'être aussi réussi que son second album.

En tout cas, je constate que la chanteuse, également auteure et compositrice, a plusieurs cordes à son arc, et de multiples sources d'inspirations, de la chanson française à la musique orientale, en passant par celle d'Europe Centrale et de l'Est.

Ce qui fait qu'à l'inverse de son premier album, ses chansons les plus récentes sont tout sauf lisses, et ont une vraie densité musicale, sans parler de celle des textes, vraiment très beaux.

Il est toujours plus difficile pour un ou une artiste de chanter en français, on ne peut plus se cacher derrière l'anglais, qu'on a toujours plus de mal à saisir vraiment. Barbara Pravi maîtrise parfaitement la langue française, et c'est un régal que d'écouter ses textes inspirés et délicats.

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Bon, je fais un peu mon fanboy. Cet EP rassemble des chansons enregistrées à différentes époques, ce qui fait qu'il manque un peu de cohérence. Mais ce sont toutes d'excellentes chansons, ce qui en fait un EP intéressant et réussi, sans être non plus le disque du siècle.

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Un bon album, qui n'a pas la diversité ni des chansons aussi fortes que NFK. Mais il n'est pas impossible que j'augmente ma note d'un point un fil des réécoutes.

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Un bel album, le second sorti par Lana del Rey cette année, et on peut dire que son inspiration n'est pas tarie. Pour autant, elle ne retrouve pas la force et le niveau d'achèvement de « NFR », son album phare à ce jour (à mon sens). Pas sûr que je revienne souvent à « Blue Banisters », mais depuis « NFR » j'écoute avec intérêt ses nouveaux albums et pour le moment je n'ai pas été déçu.

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Un album très (trop ?) long, avec beaucoup de beaux moments intéressants. A réécouter pour en percevoir toute la richesse.

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Le retour d'Emil Svanängen, avec un album plus intimiste et minimaliste, dont beaucoup de chansons sont structurées autour d'un piano et de sa voix. Il n'empêche qu'on retrouve par moments le côté prenant qui fait tout le charme de sa musique. Comme par exemple sur le titre Go Easy on Me Now, plutôt calme, mais entrecoupé de brusque éclairs de chant où Svanängen donne tout. Dommage que tout l'album n'ait pas cette intensité, pour autant c'est toujours un plaisir d'écouter un album de Loney Dear, artiste pas assez connu au regard de son grand talent...

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J'avais été déçu par leur précédent album, Time 'n' Place. Avec cet EP ils reviennent dans la course. Ils nous livrent un mix bienvenu entre J-pop et pop occidentale, singulier mélange dont ils ont le secret.

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Du post-hardcore mélodique, un heureux mélange qui fait passer sans problème ce genre d'essais habituellement trop bruitistes pour moi.

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Sympathique album de pop, qui n'a rien de révolutionnaire, mais qui est vraiment bien réalisé, à la fois touchant et avec des mélodies recherchées. Pour un premier album, c'est une belle réussite.

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Encore une très belle collaboration pour les Flaming Lips, qui nous offrent un bel album, chanté par la jeune Nell Smith, fan du groupe découverte à un de leurs concerts. Le résultat, modeste mais réussi, vient enrichir un peu plus la discographie pléthorique de ce groupe génial, toujours aussi inspiré.

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Album intéressant, mixant un grand nombre d'influences, sans s'enfermer dans un genre ou une formule. Un artiste prometteur à suivre.

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Sympathique album, plus réussi que leur premier si j'en crois mes souvenirs.

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J'ai beaucoup de sympathie pour ce groupe et leur énergie, notamment celle du chanteur. Mais album après album, j'en reste au même constat : il manque quelque chose à Feu! Chatterton pour en faire plus qu'un groupe prometteur. Sans doute des chansons plus achevées, étant donné qu'elles ressemblent à de beaux brouillons, dont on attend la forme finale. Pour le moment, il reste l'un des meilleurs espoirs de la scène française. Ils sont encore jeunes, gageons qu'ils arriveront à transformer l'essai avant de s'essouffler.

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C'est toujours la même chose quand j'écoute un album d'Adèle. Je reconnais son talent, l'élégance de sa musique, la sophistication de ses chansons et de leur production. Mais je m'ennuie poliment...

Elle creuse le même filon depuis son fameux album « 21 », qui paraît bien plus inspiré que celui-ci, même si « 30 » est un cran au-dessus de « 25 », un album qui était quant à lui en pilotage automatique.

Adèle tente ici plusieurs choses, s'aventurant (timidement) du côté de la soul ou du jazz. Mais la majeure partie du temps, elle reste dans le chemin balisé de la pop orchestrale et rétro. Au point qu'on a l'impression qu'elle fait du surplace, et même qu'elle recycle inlassablement les mêmes morceaux... 10 ans après son opus phare « 21 », rien de bien nouveau à se mettre sous la dent...

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Enorme buzz à propos de ce disque, qui truste pas mal de classements des meilleurs albums de l'année. C'est un bon essai, indéniablement, mais je suis un peu déçu et pas plus emballé que cela. Il faudra que je le réécoute, mais j'avoue avoir un peu de mal à comprendre la hype...

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Bedroom pop sympathique mais déjà vue...

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Un disque touchant, où l'on retrouve un David Crosby en voix malgré ses 80 ans. Dommage que la production extrêmement lisse et standardisée prennent trop le pas sur l'émotion, comme c'est souvent le cas des albums de vieilles gloires de la pop ou du rock... Les voix excessivement trafiquées / autotunées (sic) n'arrangent rien...

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Un album mélancolique, sympathique sans être renversant...

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Beaucoup de bonnes idées, mais des chansons et plus globalement un album qui peinent à être vraiment percutants... C'est sympa, ça s'écoute bien, mais rien de transcendant, sans que ce soit non plus honteux. Et puis vu que c'est surtout chanté en français, ça ne pardonne pas. Les paroles, sans être non plus ridicules, sont trop banales et déjà vues...

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Bousculée (le mot est faible) par une célébrité aussi fulgurante qu'inattendue, même si elle s'en est clairement donné les moyens, Angèle livre un 2e album bien en-deçà du 1er... Le fragile équilibre de son premier opus, entre légèreté, humour, belgitude et mélodies bien troussées, s'est fané...

« Nonante-cing » est complètement écrasé par une écriture peu inspirée et une production formatée et sur-calibrée pour les sites de streaming et autres radios. Le côté décalé, sympathique, voire poétique de « Brol » est absent, ne reste qu'un disque de pop / « musique urbaine » sans âme...

C'était assez prévisible... et pourtant je lui laissais le bénéfice du doute : Angèle s'est faite broyer par le star system et l'appât du gain...

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Album sympathique, mais aussitôt écouté aussitôt oublié... On a connu le groupe (beaucoup) plus inspiré...