Les meilleurs films avec Clint Eastwood selon takeshi29

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Toujours Clint Eastwood mais cette fois l'acteur et non le réalisateur. Et comme avec "Breezy" un constat cruel : le sulfureux, le vrai, était bien plus présent il y a presque 50 ans qu'aujourd'hui.

Voir l’œuvre originale permet d'encore mieux mesurer la fadeur de la version de Sofia Coppola, ici c'est poisseux, violent, malsain, on a même le sentiment parfois de basculer dans un pur film horrifique.

Don Siegel pensait avoir signé avec "Les Proies" sa plus grande réussite. Et il avait probablement raison.

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Le premier film de Michael Cimino est un objet surprenant, à la fois très éloigné,dans son versant buddy movie aux dialogues hilarants, de ce qu'il fera par la suite, mais pourtant marqué de son empreinte sombre, jusque dans une fin que je ne dévoilerai pas.

La partie initiale, soit le jeu de séduction et la naissance d'une amitié, est d'une justesse incroyable, la suite, en mode action, est bien moins passionnante et déjà vue mille fois, même si elle recèle quelques scènes d'une violence saisissante et peu commune dans le cinéma US mainstream. Et puis il y a cette fin... Oups pardon, non non je n'en dirai pas plus.

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Y'a pas à dire, le Clint est plus à son aise avec un flingue dans les mains qu'avec un ballon ovale. Et j'oserais même affirmer que quand en plus il monte à cheval alors là tout tourne rond. (Pourvu que ce jeu de mots pourri ne lui donne pas envie de faire un biopic sur Maradonna !)

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Ah là par contre j'ai pris mon pied, c'est fun, les dialogues sont tordants, Clint roule des mécaniques, son duo avec Shirley MacLaine fait des étincelles. On sort du western classique qui se prend au sérieux, c'est décomplexé et ça fait un bien fou.

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Je peux maintenant l'avouer : cela fait plus de 15 ans que je n'avais pas réellement aimé un film de Clint Eastwood ('"Mystic River"), alors que son cinéma m'avait passionné pendant au moins aussi longtemps, et ce dès mon adolescence.

Curieusement si l'homme porte ses 88 ans l'artiste semble avoir rajeuni, on le sent heureux de faire du cinéma, de nous amuser et nous émouvoir, sans se départir du classicisme de son cinéma. Il est toujours aussi ironique mais cette fois plus envers lui qu'envers tout ce qui n'est pas homme blanc hétérosexuel.

Il porte un regard attendrissant sur la vieillesse et les remords qui l'accompagnent, il se retourne sur sa vie sans rancœur, avec une générosité que je n'espérais plus retrouver chez lui.

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Comme pratiquement à chaque fois que je (re)visite la filmographie de Clint Eastwood je me suis aperçu en revoyant enfin cet "Honkytonk Man" que ce film au demeurant sympathique et émouvant s'apprécie particulièrement si on le soumet au reste de l’œuvre du "Clint humaniste". En effet il traite ici un de ses thèmes récurrents, que ce soit pour le meilleur avec "Un monde parfait" ou même le pire avec son récent "Cry Macho", la transmission, la filiation au sens large.

D'autant plus touchant ici que le sens n'est pas large puisqu'il partage le haut de l'affiche avec son propre fils.

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Afin d'éviter les railleries des plus mauvais esprits, ceux sans pitié, du village, je vais éviter de dire que ce film m'a profondément marqué. Je le note et je me casse...

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Il est passionnant de faire des allers-retours dans la filmographie du Clint Eastwood réalisateur car cela permet de mesurer à quel point cet homme est complexe et ses positions philosophiques et politiques ambiguës et insaisissables.

Clairement en terme de mise en scène ce "Chasseur blanc, cœur noir" ne m'a pas trop intéressé, tant il est souvent lourdingue, voire fatigué. Tout comme Clint qui semble ici désabusé, portant sur l'humain un jugement d'une noirceur absolue, ce qui tranche avec ses deux derniers "bébés", "La Mule" et "Le Cas Richard Jewell", où bien que sévère avec son prochain, il s'évertue à montrer qu'il y a de la lumière et des êtres fondamentalement bons.

Et que dire de l'aspect politique de ce film, si ce n'est qu'il est particulièrement déstabilisant. Le bonhomme est depuis longtemps, et souvent à juste titre étant donné certaines de ses prises de position, taxé, pour être gentil, de réactionnaire. Et pourtant ici il livre un puissant pamphlet anti-raciste, avec en particulier une scène que je ne suis pas prêt d'oublier, où Mister Eastwood éparpille par petits bouts, façon puzzle, une femme antisémite.

Le plus troublant dans tout ça : John Wilson, personnage pour le moins peu sympathique, rappelle fortement quelqu'un, car oui il s'agit bien là d'un auto-portrait peu flatteur, en forme de remise en cause, et ce de fond en comble.

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Mettons tout de suite les choses au clair : j'ai une forme d'inaptitude chronique à être totalement embarqué par un western qui ne soit pas radicalement original, qui respecte sans de réelles sorties de route les traditions du genre. Mais je dois avouer que même si le truc de vengeance à la "Impitoyable" je l'ai vu à maintes reprises Clint est parvenu à me séduire sur la durée. Par des pointes d'humour, par sa manière de progressivement créer sa troupe et ainsi décaler le récit, par son charisme et sa manière d'en rajouter dans le rôle du gros dur au cœur tendre. Et puis il y a quelques scènes qui sont quand même sacrément bien mises en scène.

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J'aime bien Clint quand il est comme ça, malin, léger, humain, et surtout amoureux fou de sa Sondra. Et franchement on peut le comprendre.

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C'est bien bourrin mais tellement sympathique, en grande partie grâce au duo formidable que Clint formait avec la délicieuse Sondra Locke.

Et de manière peut-être curieuse j'ai beaucoup pensé à "Un monde parfait", l'un de mes Eastwood préférés, avec qui cette "Épreuve de force" partage bien des points communs.

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Après "L'Homme de l'Ouest" l'homme sans nom, et je sens que je vais avoir le droit au goudron et aux plumes, mais tant pis je passe aux aveux : je n'ai pas pris mon pied devant un Sergio Leone.

Bien entendu je me suis régalé à observer la mise en scène du maître car à ce niveau c'est du grand art, ok la partition d'Ennio Morricone est une caresse pour les cages à miel, mais au-delà de ça je n'ai rien ressenti, un certain ennui n'étant pas loin de me rattraper par instants.

Je vais vite aller revoir "...Et pour quelques dollars de plus", "Le Bon, la Brute et le Truand" et "Le Garde du corps", il faut absolument que je vérifie si je n'ai tout simplement pas dorénavant des goûts de m....

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La partie ménage à trois est plus que sympathique et foncièrement originale dans un film de ce type, quand en plus ce trio est est composé de Jean Seberg, Lee Marvin et Clint Eastwood, on ne peut que succomber. Malheureusement il y a la partie comédie musicale, très lourde, qui ne s'agrège que péniblement au récit. Sans cela il y a fort à parier que ces 2h44 seraient du pur plaisir.

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Ni plus ni moins que dans mon souvenir, soit un film efficace qu'on regardait en famille le dimanche soir. Don Siegel fait le métier, tout comme Clint qui fait du Clint. Un classique du film d'évasion, un peu gentillet à mon goût.

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Ce film est aussi fade que sympathique. Clint fait impeccablement du Clint, l'idée de départ est séduisante, mais Don Siegel n'en fait pas grand chose, semblant hésiter sur le ton qu'il souhaite donner à l'ensemble, naviguant entre les genres, pour ne parvenir finalement nulle part.

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Il me reste encore quelques Clint à voir mais là j'en suis un peu à racler les fonds de tiroir. Comme avec cette "Sanction" où Eastwood, devant et derrière la caméra, semble là pour payer ses impôts, faisant d'un immense roman de Trevanian un truc d'action-aventure à la "Cliffhanger", absolument pas désagréable mais qu'on aura oublié trois jours après l'avoir consommé.