Les meilleurs films de 1985 selon Adrast

Annotation :

7,5

Ca a un peu vieilli sa mère mais c'est quand même toute l'essence des 80's en un seul condensé bien secoué. On voit d'où vient l'inspi de GTA Vice City, surtout au regard de cette scène dans le strip club : même musique, mêmes poses de strip-teaseuses.

Annotation :

C'est de l'horreur fun (profilée ado) mais du coup c'est pas vraiment ce que je préfère dans l'horreur justement. Les FX restent cools et le fait que ça ne se prenne pas trop au sérieux cadre bien avec l'ambiance et la photo 80's. Un bien bon film dans son genre.

Annotation :

6,5

Bon évidemment on est dans le ciné taïwanais d'auteur, c'est toujours un peu plan-plan chiant-chiant mais cette fois-ci la photo est vraiment exquise, y'a un truc qui s'est passé entre Terrorizers et ça, et ça doit pas être ma condition personnelle, plutôt un soin apporté à l'image, sans doute lié à la restauration blu-ray, mais aussi sûrement à un filtre assombrissant qui enroule les scènes d'un linceul romantico-dramatique, surtout lors des scènes de nuit. Je les compte sur les doigts d'une main mais putain ces plans devant les néons publicitaires énormes, ou cette scène de dernière clope avec ces volutes qui s'envolent vers la scène suivante ça vaut toute la belle pleu-ui nuitée du type au Dieu Néon. Surtout que pour une fois l'histoire n'est pas décousue voire inexistante, on a un semblant de trame à laquelle s'accrocher, motivée par une critique sociale sous-jacente du désenchantement face à l'American dream, pas comme ça semble être la norme dans le ciné taïwanais de cette époque où seuls les dialogues et des scènes de vie aléatoires filmés dans des environnements urbains semblaient suffir, sans véritable construction, sans but, sans message, par simple plaisir égotiste du réal de filmer et d'enchaîner de jolis plans touristiques [eh oh c'est pas le festival travelling pour rien], tant pis si c'est l'bordel et qu'on sait plus qui est qui, qui fait quoi, et pourquoi. La magie du montage, on connaît pas.

C'est ouf quand même le yoyo qu'on peut faire dans la filmographie de certains réals... De Goodbye Dragon Inn à Les rebelles du Dieu Néon, de Terrorizers à Taipei Story... Je retenterai Terrorizers à l'occasion, mais je crains d'à nouveau m'ennuyer profondément.

Bref p'têt' le plus Wong Kar-waiesque que j'ai pu voir jusqu'à maintenant dans le festival des riches citadins qui voyagent sans bouger leur gros cul de sédentaire [je sais d'quoi j'parle j'ai payé mon pass, et j'compte bien le rentabiliser, même si j'dois mourir d'ennui ou de vieillissement précoce à force de fréquenter des têtes grises].