SensCritique
Cover Les meilleurs films de 2017

Les meilleurs films de 2017 selon Alfred Tordu

Sur un total de 55 films vus cette année là.

Pour voir le pire de 2017 :
https://www.senscritique.com/liste/Les_Pires_films_de_2017/1972721

Liste de

15 films

créee il y a plus de 6 ans · modifiée il y a environ 3 ans

120 battements par minute
7.4
1.

120 battements par minute (2017)

2 h 23 min. Sortie : 23 août 2017. Drame

Film de Robin Campillo

Alfred Tordu a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Dunkerque
6.9
2.

Dunkerque (2017)

Dunkirk

1 h 46 min. Sortie : 19 juillet 2017. Action, Drame, Guerre

Film de Christopher Nolan

Alfred Tordu a mis 9/10.

Logan
7.1
3.

Logan (2017)

2 h 15 min. Sortie : 1 mars 2017. Action, Science-fiction, Aventure

Film de James Mangold

Alfred Tordu a mis 9/10.

Patients
7.3
4.

Patients (2017)

1 h 50 min. Sortie : 1 mars 2017. Comédie dramatique

Film de Mehdi Idir et Grand Corps Malade

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Blade Runner 2049
7.4
5.

Blade Runner 2049 (2017)

2 h 44 min. Sortie : 4 octobre 2017 (France). Science-fiction, Drame, Policier

Film de Denis Villeneuve

Alfred Tordu a mis 8/10.

Annotation :

Critique à venir

LEGO Batman - Le Film
6.4
6.

LEGO Batman - Le Film (2017)

The LEGO Batman Movie

1 h 44 min. Sortie : 8 février 2017. Action, Comédie, Fantastique

Long-métrage d'animation de Chris McKay

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On a fait tout un patacaisse du doublage français alors histoire de mettre rapidement fin à la polémique :
-Besnsitti est excellent en Robin
-Stéphane Bern a le même phrasé au naturel que la voix française historique d'Alfred. Dommage qu'il ne soit pas comédien, cela s'entend car il est constamment en sous-jeu.
-Idem pour Natoo même si elle s'en sort plutôt bien
-Quand aux autres guest, ils sont tous à chier. Cela dit, il faut relativiser. Superman apparaît deux fois et Flash ainsi que Green Lantern respectivement doublés par Wartek et Matuidi n'ont LITTÉRALEMENT qu'un plan chacun de tout le film.
Le reste du casting étant composé de doubleurs pros, y comprit Batman et le Joker tous deux excellemment interprétés. Le doublage est donc imparfait et aurait pu être mieux, mais il n 'est pas non plus honteux pour autant.

Ceci étant dit. CE FILM EST GÉNIAL ET IL FAUT LE VOIIIIIIR ! Loin d'être un produit commercial bas de gamme bon qu'à vendre des jouets, Lego Batman est un vrai film de geeks passionnés ayant pour but premier de réaliser une aventure rythmée et hilarante autour de leur héros préféré et de son image. Ainsi, à l'instar de La Grande Aventure Lego, je me suis surpris à retomber en enfance devant cette œuvre à l'humour enfantin, burlesque, absurde, référencé et satirique vis à vis de la culture populaire et surtout du justicier en lui-même, sous tous ses aspects, sous toutes ses époques et avec toutes les caractéristiques de son entourage. Et plus que de faire une parodie d'excellente facture, les auteurs se sont efforcés d'écrire un scénario cohérent développant à merveille son personnage principal. Faisant ainsi de ce film, un pied de nez à Batman V Superman et son ton pseudo dark pour émo cliché et excessif. Il prouve que l'on peut donner à Batman un développement similaire avec beaucoup de second degré et dans une aventure fun et colorée.

Bon le message en amont est un peut-être un peu cul cul et trop martelé, mais ce n'est clairement pas le but premier d'une œuvre aussi riche d'idées que celle-ci.

Monsieur & Madame Adelman
7
7.

Monsieur & Madame Adelman (2017)

2 h. Sortie : 8 mars 2017. Romance

Film de Nicolas Bedos

Alfred Tordu a mis 8/10.

Annotation :

En à peine 2h de film, Nicolas Bedos réussit à nous conter l'épopée d'un couple sur 40 années de vie commune. Décrivant une à une toutes les étapes par lesquelles passent deux amoureux transits au fil du temps. De l'excitation des débuts à l'attente inexorable de la mort, en passant par l'embourgeoisement, la vie de famille, les tromperies, la rupture ou la réconciliation. Le tout mêlé à la vie d'artiste que mène Mr Adelman qui connaîtra elle aussi bien des évolutions avec le temps et dont l'existence personnelle impactera nécessairement son oeuvre.

Si l'on peut reprocher à juste titre le cinéaste débutant de se vautrer allègrement dans des clichés éculés. Ce dernier parvient toujours à nous faire oublier la banalité apparente des situations qu'il met en scène, car il apporte systématiquement quelque chose de personnelle dans son écriture qui le distingue des autres.
Le film est très drôle, les dialogues y sont savoureux, les personnages parfaitement construits et il se dégage du script un sentiment de vécu et de vérité malgré les poncifs utilisés. Un sentiment qui nous donne l'impression d'être face à notre passé, notre présent ou notre futur et c'est la raison pour laquelle, le film résonne autant chez la plupart de ses admirateurs.
D'autant qu'il bénéficie d'un soin esthétique particulier, ce qui accentue la crédibilité de ce qui se joue pour nous à l'écran.

Baby Driver
6.8
8.

Baby Driver (2017)

1 h 53 min. Sortie : 19 juillet 2017 (France). Action, Thriller, Comédie

Film de Edgar Wright

Alfred Tordu a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Fantasia 2017

La Planète des singes - Suprématie
6.7
9.

La Planète des singes - Suprématie (2017)

War for the Planet of the Apes

2 h 20 min. Sortie : 2 août 2017 (France). Action, Aventure, Drame

Film de Matt Reeves

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Parfaite conclusion à cette saga hors norme dans le paysage hollywoodien actuel. A l'heure des sagas infinies formatées jusqu'à l'os, sans but ni réel intérêt cinématographique, la Fox a su mener à bien sa trilogie d'auteur jusqu'au bout sans jamais perdre en qualité ou renier les fondements du projet. Et ça, au pays des blockbusters c'est presque miraculeux.

Les auteurs sont parmi les rares à avoir réussit l'exploit de faire du neuf avec du vieux. Reprenant le concept et les thématiques phares de la mythique saga des années 70, pour mieux se les approprier en produisant quelque chose de neuf, avec de nouveaux personnages, de nouveaux enjeux et une tout autre manière de les mettre en scène.
La Planète des Singes avait pour ligne directrice la nature humaine, avec comme objectif de mettre en exergue les dérives de l'homme et de montrer comment celles-ci pouvaient le conduire à sa perte.
Alors que premier volet s'attardait la révolte du peuple opprimé prenant le pas sur les humains, le deuxième film montrait une tentative de rapprochements entre les deux espèces se découvrant plus de points communs qu'au premier abord pour le meilleur et surtout pour le pire.
Dans ce dernier film, l'humanité a encore reculé d'un pas. Les hommes ne sont plus nombreux et les survivants sont frappés d'un nouveau mal qui les prive un à un de leurs capacités intellectuelles. C'est la raison pour laquelle un groupe de soldats dirigé par un général extrémiste adopte des mesures radicales pour conserver leur suprématie, réduisant les singes en esclavage et exterminant tous les humains qui n'ont plus l'usage de la parole. Désormais nous adoptons complètement le point de vue des "primates" qui sont devenus le seul repaire d’identification visible face à une masse humaine de plus en plus bestiale et uniforme.

Comme dans le second film, Matt Reevs prend son temps pour instaurer une ambiance pesante et développer convenablement ses protagonistes. Le réalisateur prend d'autant plus ses marques grâce à une réalisation très inspirée, racontant son histoire avec peu de dialogues mais beaucoup d'images poignantes et extrêmement belles. Les scènes d'action ne sont pas forcément exceptionnelles mais il s'en dégage une réelle tension palpable qui n'est pas tant le fruit du metteur en scène que de l'écriture de qualité qui nous accroche parfaitement aux enjeux et à ses personnages.

C'est cette justesse dans le scénario qui nous implique dans le récit et nous fait oublié les quelques défauts.

Tunnel
6.8
10.

Tunnel (2016)

Teoneol

2 h 06 min. Sortie : 3 mai 2017 (France). Drame, Thriller

Film de Kim Sung-Hoon

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ce que Seul sur Mars aurait pu être si une meilleure équipe avait été derrière le projet. Un excellent survivor dans lequel un homme prit au piège tente de survire seul dans un environnement dangereux pendant qu'à l'extérieur, tout le monde s'agite pour le libérer... ou pas.Ici

l'identification avec le personnage principal fonctionne à la perfection et ce, sans l'avoir doté d'un background cliché comme dans tout film américain qui se respecte. Non, l'attachement passe par une empathie naturelle du spectateur par rapport à la situation horrible que vit notre héros. On ressent de manière viscérale sa solitude, on comprend les conditions de vie dans lesquelles il est plongé et on partage donc pleinement sa frustration de ne pouvoir être secouru au plus vite. J'adore quand un réalisateur joue autant avec nos nerfs, nous laissant entrevoir la possibilité d'un sauvetage immédiat pour mieux nous frustrer par la suite quand celui-ci n'aboutit pas. Le film repose sur des principes assez courants mais néanmoins efficaces car amener comme il se doit et géré à la perfection. Tunnel développe aussi une belle critique des médias et de la politique qui ne se résume pas qu'à quelques scènes lolesques. Kim Seong-hoon met en lumière le fonctionnement d'un système visant à ne jamais porter une faute sur ses responsables.

On assiste donc à un excellent thriller qui ne brille pas forcément par sa mise en scène mais dont la qualité et l'intelligence du scénario en font une œuvre forte, drôle et engagé.

Detroit
7.2
11.

Detroit (2017)

2 h 23 min. Sortie : 11 octobre 2017 (France). Policier, Drame, Historique

Film de Kathryn Bigelow

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Problemos
5.9
12.

Problemos (2017)

1 h 25 min. Sortie : 10 mai 2017. Comédie

Film de Éric Judor

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je vous jure j'étais pas du tout rassuré avant d'aller voir le film. Malgré mon admiration pour Eric Judor je pensais vraiment assisté à une énième comédie basé sur le décalage éculé entre un connard de citadin qui déboule dans un environnement peuplé d'individus qui lui semble étranges et dont on se moque jusqu'à ce que le héros retourne sa veste et en fasse ses meilleurs amis. Sauf que c'est pas DU TOUT le sujet du film.
Eric n'est qu'un personnage dans cette histoire sans héros où tous les protagonistes sont aussi drôles et délirants les uns que les autres. Problemos dresse surtout un constat acerbe sur la nature humaine au travers de cette communauté qui après avoir fuit la société moderne finira par en récupérer tous les travers (exclusion, haine, matérialisme, capitalisme, individualisme, lutte de pouvoir, violence...), sous-entendant ainsi que le problème n'est pas le système mais l'homme en lui-même dont la nature l'obligera toujours à céder à ses pulsions et à comettre les mêmes erreurs. Propos avec lequel je suis en profond désaccord mais dont je ne peux ignorer son traitement drôle et ingénieux. On n’est pas dans une comédie absurde à la Tour 2 Contrôle Infernale mais dans une fable satirique à l'humour noir et acerbe. Les situations y sont grotesques mais s'enchaînent de manière logique afin d'appuyer le message de l’œuvre. Nous voyons donc la dégénérescence progressive de ce groupe d'utopistes cédant à toutes les dérives de l'empire babylonien qu'ils avaient fuit et à chaque pas en arrière le film s'enfonce un peu plus dans son délire, gagnant en décalage, en méchanceté et devenant ainsi de plus en plus drôle.
Problemos est donc une comédie rafraîchissante et imprévisible qui exploite complètement son concept et va très loin dans son délire quitte à choquer les âmes sensibles par sa cruauté et sa violence (la dizaine de vieux qui m'accompagnaient dans la salle en étaient tout retourné). Sûrement ce qu'Eric Judor a produit de mieux depuis Platane et qui confirme que c'est bien dans cet humour là que seul, il excelle.

Le Redoutable
6.3
13.

Le Redoutable (2017)

1 h 47 min. Sortie : 13 septembre 2017. Comédie dramatique, Biopic, Romance

Film de Michel Hazanavicius

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Toute l'esthétique godarienne mise au service d'une vraie histoire qui n'est pas tant celle du réalisateur à une période clé de sa vie, que celle d'un artiste partagé entre ses idéaux révolutionnaires et ses désirs de cinéaste qui sont en contradiction avec les valeurs qu'il prône.
On suit donc la remise en question de Godard qui, à travers ce mouvement étudiant dont il cherche désespérément à se rapprocher et ses nombreux coups d'éclats médiatiques ou sur le terrain des manifs, va progressivement désavoué son art et l'homme qu'il était autrefois. Une évolution artistique et idéologique que Hazanavicius montre également sur le plan personnel, captant l'intimité du personnage pour mieux rendre compte du fossé qui le sépare progressivement de son entourage, en particulier avec sa compagne de l'époque qui voit l'homme qu'elle a connu mourir petit à petit lors de cette année 68.
Le tout sous l'angle de la comédie avec des dialogues savoureux, des situations ubesques, du comique de répétition savamment dosé et l'esthétique godarienne donc qui confère un certain lyrisme à l'ensemble.

Ainsi le long-métrage n'est absolument pas un biopic de Jean-Luc Godard et les critiques que l'on pourrait émettre par rapport à la représentation qu'il en est fait sont donc hors de propos. Hazanavicius a sa vision du réalisateur et il l'expose ici sans prétention. On peut être en désaccord avec sa vision du personnage, mais on ne peut pas nier le brio avec lequel il la développe, ainsi que le propos plus large qu'il ouvre sur des thématiques liés à l'art en général.

C'est pour cette raison que, même si je ne suis pas du tout fan de Godard, j'ai pu malgré tout apprécié ce film, car ce qu'il montrait dépassait largement la petite personne d'un cinéaste qui m'insupporte au plus haut point.

T2 Trainspotting
6.3
14.

T2 Trainspotting (2017)

1 h 57 min. Sortie : 1 mars 2017 (France). Comédie dramatique, Policier

Film de Danny Boyle

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Au début j'étais assez soûlé par deux aspects du film que j'ai tendance à reprocher à la majorité des suites putassières : Des personnages qui n'ont pas évolué depuis le premier film et des clins d’œil omis présents au long-métrage précédant.
Mais rapidement, je me suis rendu compte que ces choix artistiques étaient totalement cohérents par rapport à ce que le film tentait de me raconter.

Car Trainspotting 2 nous compte justement la stagnation de quinquagénaires loosers condamnés à reproduire les mêmes erreurs encore et encore.
Que se soit le débilos de la bande qui n'a jamais arrêté la came et qui paye aujourd'hui le prix de sa débauche, le magouilleur qui trempe toujours dans des combines illégales (hier le deal, aujourd'hui le proxénétisme), le psychopathe qui a passé 20ans en prison et qui n'a soif que de vengeance ou encore notre ex-narrateur qui avait choisit la vie en détournant le pognon de la bande pour se construire une nouvelle existence dans la société de consommation, avant de tout perdre et de s’apercevoir qu'il avait toujours été extérieur à ce monde même en y participant.
Toutes ces trajectoires de ratés se réunissent de nouveau dans une œuvre où la nostalgie, les regrets et les conséquences de leurs actes passés se retrouve au centre de l'histoire.
En cela, le long-métrage se démarque sensiblement du premier opus. Beaucoup moins glauque et plus mélancolique, il n'oublie cependant pas d'être drôle avec autant de scènes cocasses et improbables que lorsque nos héros étaient de jeunes camés désaxés.

Enfin niveau mise en scène, Danny Boyle ne perd pas le nord. Terminé la photographie terne et le grain crade de Trainspotting. T2 s'offre une splendide image numérique d'une netteté impressionnante. C'est devenu une norme dans les films du réalisateur et ici c'est en parfaite adéquation avec l'évolution de la saga. Nos protagonistes ne planent plus dans le brouillard mais sont désormais lucides et conscients de leur déchéance. Outre ce détail, Boyle rivalisera d'idées visuelles tout au long de son film, ayant recours à de nombreux effets faciles mais jamais gratuits.

Psiconautas
7.5
15.

Psiconautas (2017)

Psiconautas, los niños olvidados

1 h 16 min. Sortie : 24 mai 2017. Animation, Drame, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Alberto Vázquez et Pedro Rivero

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Les deux réalisateurs espagnols dressent une fable poétique de notre société et ce par le prisme de cette île minuscule perdue au milieu de la mer et qui fait figure de piège pour tout ce qui y vivent. Que se soit pour les pauvres rats vivants au milieu des ordures, prêt à s'entre tuer pour quelques morceaux de cuivre. Les autres, qui choisissent de noyer leur désespoir dans la drogue quitte à être rongé de l'intérieur par le démon de la dépendance. Ou encore la jeune génération fortunée, se sentant prisonnier d'un système contraignant et de parents oppressifs. C'est cette dernière catégorie que nous suivrons le plus tout au long de ce conte, à travers le parcours de trois gamins tentant de s'échapper de l'île, croisant au passage toutes les âmes torturés qui la peuple. En parallèle de tout ceci, Birboy, héros mystérieux de notre histoire tentera lui aussi de s'enfuir à vol d'oiseau même si il devra pour cela combattre son propre démon intérieur et échappé à la police qui le pourchasse par erreur depuis des années.

Autant vous le dire tout de suite, le film est barré, à un point tel que j'avoue avoir été décontenancé par son univers étrange, sa narration complètement disparate et la bizzarie surréaliste de certaines séquences. Ainsi, j'ai eu du mal à rentrer dedans et même si ses symboliques poétiques sont assez limpides, je ne voyais pas toujours où les réalisateurs voulaient en venir. Cependant, lorsqu'on prend un peu de recul une fois le film terminé, on s'aperçoit que toutes les intentions du long-métrage sont parfaitement compréhensibles en plus d'être très réussies. Psiconautas présente peut-être une vision un peu facile de la société en s'encombrant d'éléments pas toujours bien utiles, mais il le fait d'une manière toute personnelle en développant un univers au style magnifique, renforcé par une ambiance sombre terriblement haletante et poétique.
C'est à voir vraiment surtout compte tenu de sa faible distribution sur le sol français.

Alfred Tordu

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