Les meilleurs films de 2018 selon Thibault Cavalier

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Je ne me remettrai, je pense, jamais de la scène finale.

Coup de cœur pour le monologue du père.
Chalamet a tout d'un futur très grand.

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Film incroyable ! Chazelle privilégie l'immersion au sensationnalisme dans une épopée voyant la tragédie humaine muter en ambition cathartique. Le regard perçant de Ryan Gosling, magnétique tout au long du film, nous transporte vers un final au sommet et à l'émotion palpable.
Arriver à transmettre autant d'empathie pour un personnage aussi froid qu'Armstrong n'était pas gagné, et pourtant..
Une nouvelle fois, Chazelle réapplique le motif de l'échec et la volonté de le dépasser, et de se dépasser soi-même, ce qu'on retrouve dans Whiplash et dans La La Land.

La performance, attendue, de Gosling est au rendez-vous, mais n'aurait jamais été aussi belle sans l'incroyable Claire Foy, majestueuse du début à la fin, et dont la beauté nous explose à la tête dans un final qui marquera tout fan de cinéma.

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« Hostiles » n’est pas un western classique, mais au contraire un film d’une profondeur assez peu courante dans ce genre, une véritable réflexion sur l’homme, sur le héros et ses paradoxes...
Christian Bale est véritablement époustouflant par son jeu, par toute la palette de sentiments qu’il utilise pour traduire ses émotions et états d'âme.

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Wes Anderson réussit une grande œuvre esthétique d’une rare beauté, et à la mise en scène folle. Touchant, drôle et poétique, ce film est à la fois une ode humaniste et une allégorie politique importante.

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Après dix ans de mise en place, le défi était grand, mais au final réussi. La tournure noire que prend ce volet est vraiment réjouissante, et donne au film une brutalité, une mélancolie et une force jusque là absente du MCU !

"Ils l'ont fait !"

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Quiconque aime le cinéma et sa magie doit aimer ce film.
Malgré des défauts (ventre mou au milieu du film, flirt avec le trop plein d"émotions par moment), A star is Born reste un véritable tour de force et un film plein de bons sentiments.
A chaque instant du film, on sent la dévotion totale du réalisateur / acteur, qui maîtrise sa partition de manière folle, pour sa muse, Lady Gaga, ou plutot Stefani Germanotta, qui signe un premier grand rôle dans lequel elle excelle, lui apportant un naturel et une sensibilité que l'on ressent comme très personnelle.

Pour le reste, l'image est folle, la photographie travaillée et l’esthétisme léché, donnant aux scènes de concerts une architecture parfaite. Pour le reste de la mise en scène, elle met toujours en valeur la relation entre les deux amoureux, et arrive à la magnifier de manière remarquable.

Ne reste alors plus qu'à parler de la musique, mais plutôt que des mots, je conseillerai juste d'aller écouter "Black Eyes", "Shallow", et "I'll never love again" pour comprendre toute l'étendu de ce film.

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Après 14 ans d'attente, Pixar nous offre enfin la suite des aventures de l'une de nos familles américaines préférées.
Faire une suite n'est jamais chose facile, mais Pixar confirme une nouvelle fois, après Toy Story, qu'ils savent le faire avec beaucoup de brio.

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Film de monstre, histoire d'amour, film historique, et tout ça est réussi. Plein de sous-textes (racisme, homosexualité, handicap, Guerre froide, espionnage, rejet, frustration, solitude, etc..) viennent alimenter ce film sans jamais que ce soit trop, ou pas assez.
Mise en scène, éclairage, direction d'acteur, photographie, design: DONNEZ L'OSCAR A DEL TORO.

Seul bémol du film: Un léger manque de subtilité par moment.

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RPO, voilà un film sur lequel j'ai beaucoup débattu, défendant ses prédispositions à devenir culte !

Si on se concentre sur le film en lui même, l’action ne faiblit jamais: chaque plan déborde d’idées, et certaines séquences sont à couper le souffle (scène de la première course). Les acteurs sont tous bons, et le tout est bercé par une musique eighties convaincante.

Mais pour moi ce film va plus loin que le simple hommage à une culture que Spielberg a participé à construire: RPO est un miroir combinant passé et futur pour donner à voir le présent. Ce film parle des mutations de l'imaginaire, du spectacle, et même au delà, de nos sociétés. Ce n'est pas juste de la ref pour la ref, du fan service ou juste des facilités mais bien une réflexion sur ce qui nous construit tous indirectement.

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Film viscéral, d'une rare sensibilité, profondément humaniste et qui ne rentre jamais dans le pathos excessif et pesant.
Le film porte un extraordinaire message d'espoir et de résilience pour tous ceux qui ont connu l'horreur absolue. On peut s'en sorti.
Andréa Bescond raconte sa vie d'une manière incroyablement touchante, et nous fait part de ce combat existentiel qu'elle mène avec rage, pudeur, et sensibilité.
C'est l'art de traité un sujet immensément lourd avec beaucoup de légèreté.

Gros coup de coeur pour la scène avec Clovis Cornillac dans la voiture.

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Superbe performance de Margot Robbie, éblouissante du début à la fin, mais aussi des autres acteurs tous marqués par une incroyable justesse.
Surprenant, sordide, cynique, passionnant, c'est une très bonne surprise !

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Kechiche met en scène la pureté déconcertante de ses acteurs, tous d'un naturel incroyable, ce qui se ressent partout et à chaque instant du film. Dans les dialogues, dans le jeu, les émotions, tout est d'une authenticité déconcertante.
Arriver à tenir presque 3h de film sans qu'il n'y ait de réel scénario, et atteindre un tel niveau de fluidité dans la narration relève du grand talent.

Et le fait qu'il n'y ait pas vraiment de scénario n'est à aucun moment un problème. Ce film est un chant, un hymne lumineux, une ode à la jeunesse, à la beauté féminine, à la liberté soudaine et fulgurante, à la fraternité sans couleur à part celle du soleil.

Gros coup de coeur.

Ophélie Bau, si tu passes par là, je t'aime d'amour donc contact moi !

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Enorme claque, le cinéma français dans ce qu'il fait de plus intense et beau.

Rarement la scène finale d'un film ne m'avait autant bouleversé.

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Enorme claque ! La force des dialogues est folle.
Dommage que les gens aient retenu seulement la performance de Frances McDormand, qui, bien que vraiment très bonne, n'atteint pas celle de Sam Rockwell, éblouissant du début à la fin.

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C'est tellement réussi !
Tom Cruise arrive à faire en sorte que sa saga ne s'essouffle pas. De l'action pure, brutale, puissante, jouissive du début à la fin.

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Un merveilleux moments de cinéma, centré sur une performance incroyable, celle de Rami Malek, porté par un entrain, une vitalité et une émotion qui prend aux tripes. On passe du rire aux larmes mais c'est le sourire qui prédomine.
Evidemment, la vérité est parfois arrangée mais cela reste assez anecdotique.
Un seul regrée, celui de ne pas voir la suite de l'histoire. J'aurai aimé suivre Freddie jusqu'en 1991.

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En voilà une claque que je n'attendais pas !

Un film dont la terreur est autant psychologique que graphique. Le réel et le surnaturel se superposent dans un même plan, ce qui le rend extrémement déstabilisant tout du long.

La conclusion, bien qu'inattendu, reste peut être un peu traditionnel dans le fond.

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Un film fascinant, touchant, qui dépeint un amour impossible sur fond de guerre Froide. C'est un film simple, épuré, mais qui capture l'essence du drame amoureux avec ce couple qui semble marqué par la malédiction de l'Histoire et imprégné de cette mélancolie que seuls les amoureux passionnés ne peuvent connaître.

Seuls bémols, la narration, faite d’ellipses peut dérouter, et la froideur présente dans le film peut avoir tendance à altérer les émotions éprouvés pour ce couple.

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Quand on va voir un Lars Von Trier, c'est forcément dans l'attente d'être bousculé, surpris, choqué. Ce n'est jamais un moment très agréable, mais on y trouve du plaisir autrement.
Ici, j'ai aimé ce film pour son caractère très personnel envers son réalisateur. A travers lui, Lars von Trier se raconte, se dévoile. Avec ce film il réduit le critique et le spectateur en cendres. Comme son personnage, il hait l'humanité, et sa quête de violence est une recherche désespérée et sensible de beauté.
Cela suscite à la fois l'effroi et le comique, chose que je n'avais encore jamais vraiment ressenti.

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J'ai adoré que la haine soit ainsi tournée en dérision tout en gardant un côté très sérieux.
Et puis.. Il y a cette fin, qui vient rappeler, avec une brutalité rare, que la haine existe toujours. Certains n'ont pas aimé cette fin trop "moralisatrice". Je la trouve au contraire d'une intensité folle.

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Ultra feel-good, plein d'enthousiasme, d'ondes positives, c'est un film lumineux et porteur d'un très beau message. Jamais moralisateur, toujours remplie de sincérité, parfois un peu maladroit, mais toujours généreux, Kheiron confirme en seulement deux films qu'il fait partie de cette nouvelle génération talentueuse française qu'il faut absolument suivre et encourager.

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Grosse performance de Gary Oldman, j'aurai aimé en voir un peu plus.

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Portrait d'une ado en quête d'elle-même, ce film marque par sa justesse, sa maîtrise, son écriture comique, et sa réussite dans la retranscription de la complexité des rapports familiaux et du passage à l'âge adulte.
Les quelques manques de rythme ne viennent jamais remettre en cause la très belle performance de Saoirse Ronan, future grande du cinéma.

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Très belle surprise. Jim Cummings est vraiment excellent du début à la fin et porte vraiment le film. On passe du rire aux larmes dans une rapidité assez déconcertante.

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Pari réussi pour James Franco qui offre une superbe performance.

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Suite parfaite d'un premier opus qui était déjà convaincant. Reynolds est génialement drôle dans ce rôle qui lui colle à la peau.

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Quel joyeux bordel ! Gaspard Noé quoi.

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Huit-clos à la tension parfaitement maîtrisée. L'acteur principal est incroyable.