Les meilleurs films de l'univers Star Wars selon Leon9000

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Je pense qu'il restera éternellement mon opus favori et l'un de mes films préférés tout court. ;) Contrairement aux autres volets de cette saga prolifique, son impact demeure quasiment inchangé malgré l'écoulement du temps et j'en suis le premier heureux. Aujourd'hui avec un regard plus analytique, je suis toujours admiratif du travail accompli sur les éclairages et l'ambiance spécifique de chaque planète; outre la lumière évidemment plus contrastée, ce long métrage fourmille de décors saisissants après la simplicité (voir l'austérité) visuelle de son prédécesseur. La mise en scène y est bien plus inventive sans que le spectaculaire n'empiète jamais sur le récit, c'est peut être à nouveau en cela que ce film crépusculaire représente une anomalie singulière dans toute la série. Et niveau structure narrative, il n'y a vraiment rien à redire, qu'il s'agisse de l'enchainement des répliques entre les personnages ou le basculement entre les différentes intrigues qui se rejoignent efficacement, même si l'honnêteté m'oblige à préciser que je suis incapable de regarder ce film en VO.

Bref, je suis certes devenu un fervent défenseur de Lucas pour sa démarche créative et son audace de s'émanciper des attentes du public mais je comprends pourquoi nombreux furent ceux qui considéraient que le Star Wars le plus réussi était celui où il avait été le moins impliqué. Entre temps, Disney aura démontré que rien n'est aussi simple et le mérite de ce chef d’œuvre n'est finalement pas si important. Indéniablement, Star Wars est ce qu'il est aujourd'hui autant grâce à ce film que l’œuvre originelle et la persistance de son impact culturel n'est plus à démontrer.

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Je ne suis probablement plus assez emballé par l'univers de Star Wars pour lui donner une meilleure note mais c'est quand même un film que j'affectionne toujours beaucoup, l'ayant d'ailleurs revu à de nombreuses reprises au cinéma à l'époque en ce temps où nous pensions qu'il serait le dernier Star Wars sur grand écran (il aurait probablement mieux valu qu'il en soit ainsi).

En revoyant le film d'un regard plus critique, j'ai été assez surpris par son inconstance, que ce soit en matière de mise en scène ou même d'interprétation des acteurs. Dès le plan séquence de l'introduction, le film témoigne d'une inventivité dans sa mise en scène bien supérieure aux deux films précédents (la fameuse participation de Spielberg au film y est palpable dès le premier instant) mais d'autres séquences sont beaucoup plus médiocres en matière de réalisation, y compris des scènes aussi majeures que le basculement d'Anakin. Malgré tout, le film réussit clairement son sujet principal pour ma part et se veut même étonnamment pertinent dans l'effondrement qu'il illustre, que ce soit dans sa dimension mythologique avec la fameuse scène de l'opéra et son aspect très Œdipien des visions qui se concrétiseront par l'insistance du héros à vouloir empêcher cette vision funeste ou encore le basculement dans la paranoïa complotiste qui entrainera la chute de la République.

Le film a également le mérite de répondre à chaque question majeure en ce qui concerne le liant entre les deux trilogies même si certaines réponses apportées sont tellement expéditives voir incohérentes qu'elles en deviennent un peu risibles (malheureusement, le film se devait de rattraper le retard conséquent sur ses sujets amorcé depuis les deux premiers films de la Prélogie et principalement le second). Malgré tout, clairement l'un des mes opus préférés qui fut une réconciliation en son temps avec l'univers de la Prélogie malgré la débâcle apparente de l'Attaque des Clones. Et sa composante dramatique très marquée amena par ailleurs une certaine dureté dans les œuvres de l'univers étendu durant quelques années, comme le scénario assez tragique de Force Unleashed qui se plaçait dans une certaine continuité de ce long métrage.

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J'ai probablement vieilli, le film a sans doute pris un sacré coup de vieux, la VO n'a clairement pas aidé mon visionnage alors que je connaissais les répliques de la VF par cœur étant gamin ou bien je suis arrivé à une trop grande lassitude de l'exploitation outrancière de l'univers de Star Wars (surtout de cette trilogie originelle) pour apprécier encore ce film à sa juste valeur. Probablement tout ça à la fois. Bon, je ne désespère pas qu'il remontera dans mon estime lors d'un probable nouveau visionnage. :p

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Ce fut mon film préféré quand j'étais enfant, ce qui n'a en soit rien d'étonnant vu que c'est très clairement le Star Wars le plus adressé à un jeune public, celui qui ne sera pas dérangé par les pitreries de Jar Jar, les cris enjoués d'Anakin ou le visage des participants de la course de Pod qui ressemblent à des personnages de films d'animation des années 90.

Malgré tout, je lui conserve toujours une sincère affection. Qui Gon Jinn est probablement mon Jedi préféré de l'ensemble des films, en incarnant cette figure de Samourai qui évolue selon son propre code. Le film était un véritable émerveillement en matière d'imaginaire à l'époque où seules les cinématiques des Final Fantasy PS1 pouvaient offrir un tel spectacle foisonnant et il y a beaucoup d'aspects visuels que j'affectionne toujours autant, que ce soit le duel final ou la cité sous marine des Gungans.

Ce qui m'a frappé dans ce revisionnage est d'ailleurs à quel point le film est le volet de la saga à la structure la plus proche d'un jeu vidéo, les protagonistes évoluant simultanément de planète en planète, ce qui a parfois tendance à rendre l'ensemble moins épique que dans d'autres opus de la saga.

Mais un chouette moment d'aventure malgré tout, d'autant qu'au regard de la Revanche des Sith, il instaure les bonnes thématiques vis à vis d'Anakin et de Palpatine pour les films à venir.

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Bon, je m'attendais évidemment à moins adhérer qu'à l'époque de mon enfance puisque ce sixième volet est très clairement orienté vers un jeune public, de part sa ribambelle de créatures à l'apparence inoffensive parmi lesquelles figurent certaines peluches désormais bien connues. Il est vrai que la première partie laborieuse du récit dans le Palais de Jabba soulèverait même quelques inquiétudes tant le film accumule des choix visuels assez douteux. Fort heureusement, l'esthétique se révèle plus inspirée par la suite, comme le décor assez emblématique du trône de l'Empereur et sa toile d'araignée sur fond galactique. Hélas, la mise en scène n'est malheureusement pas très inspirée et après l'excellence du précédent volet, le contraste avec la simplicité conventionnelle de certaines scènes est d'autant plus regrettable, surtout que le film n'a guère l'excuse d'un budget limité comme l'opus originel.

Au demeurant, je ne suis pas contre l'omniprésence des Ewoks dans le film puisque la victoire d'une forme de vie plus modeste face à un empire technologique est assez cohérente dans l'ensemble de la saga; de là à ce qu'ils prennent une telle importance au dénouement, il ne fallait peut être pas aller jusque là. Je reconnais quand même que le film dégage une certaine dimension héroïque par rapport à l'ensemble de la série, incarné par le héros qui y achève en beauté son périple initiatique. Mais c'est tout de même quand je constate les lacunes de ce film et la véhémence extrême qui aura été exprimée envers la Prélogie de Lucas que je me dis qu'il y avait quand même une forme de vénération un peu maladive autour de cette franchise. Il faut croire qu'elle ne m'atteint plus trop, désormais. :p

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Il fut un temps où je considérais ce film comme une merde innommable mais après la débâcle de la trilogie Disney, j'ai tendance à avoir un peu plus d'affection à son égard. Le cœur du film, à savoir la romance sur fond de dialogues ensablés et des sauts d'humeur de Stalker Skywalker, est complètement raté mais l'univers dépeint autour de ces péripéties reste toujours appréciable; probablement car il a principalement nourri l'imaginaire Star Wars pendant deux décennies avec les multiples comics, romans et séries inspirées de la guerre des clones, ce qui explique sans doute un certain attachement que j'ai désormais envers ce film qui a véritablement initié cette prolifique facette de l'univers étendu.

La dernière demi heure avec le design des Clone Troopers et des multiples véhicules de la Grande Armée de la République est à ce titre toujours aussi foisonnante visuellement, entraînant la Prélogie dans une démesure spectaculaire seulement esquissée dans le volet précédent. Les personnages sont souvent broyés dans ce déluge visuel, même si Ewan Mcgregor semble infiniment plus à l'aise que ses autres camarades mais au moins le film donne l'impression d'avoir effectué un grand voyage intergalactique entre son commencement et sa conclusion.

Et Christopher Lee en Comte Dooku tue la classe tout de même.