Les meilleurs jeux de la 7e génération de consoles selon Anubis Vlad Tepas

Annotation :

Un choix assez subjectif mais complètement assumé : de mon scepticisme teinté de moquerie du début, à mes 200h de jeu endiablé au final, Dragon's Dogma et son extension furent les grosses surprises des jeux AAA sur cette génération. Et dire qu'on la doit à Crapcom...

Annotation :

Braid est arrivé en 2008 et a dit "Maintenant, les p'tits jeux sont gros". Pour l'industrie, ce fut une révélation. Pour les joueurs, Braid a offert une expérience incroyablement riche et léchée, doublée d'une atmosphère onirique et dérangée.

Annotation :

Oui, c'est un jeu PC. Mais limiter une génération de consoles aux consoles, en négligeant l'influence et les connivences avec le monde du PC, serait une grave erreur. The Witcher a été peaufiné par une petite boite polonaise, inconnue et dotée d'une déontologie exemplaire. Le jeu lui-même dispose d'une histoire mature, riche et influençable, chaque "chapitre" dispose d'une ambiance inoubliable et le gameplay bénéficie d'atouts inimitables. Une perle !

Annotation :

Cette génération fut marquée par les MMORPG et affiliés (Guild Wars fait partie des affiliés). Les mots me manquent pour décrire l'expérience que fut Guild Wars, mais en gros, on peut résumer en disant que c'est l'exemple parfait d'un gameplay intelligent et profond tout en restant accessible. La partie "ambiance" n'est pas en reste, tout comme la déontologie de la boite. Dommage que le jeu ait tiré sur la corde, sur la fin...

Annotation :

Moche, un peu con, buggué, pas très jouable. Avec tous ces défauts, Alpha Protocol se hisse quand même dans le top du top de cette génération grâce à la modularité exemplaire de son scénario et ses dialogues. Il ferait presque passer The Witcher 2 et Mass Effect pour des J-RPG...

Annotation :

Un scénario intelligent et rythmé. Une réalisation qui en mettait plein à la vue à l'époque (surtout les visages). Un univers qui, pour sa première sortie, équivalait presque celui des pointures du SciFi. Et surtout, un système de dialogue permettant enfin une mise en scène dynamique (il est loin, le temps de KOTOR et de ses pantins ridicules). Une étape, clairement.

Annotation :

Second essai de CDProjekt, The Witcher 2 souffre d'un gameplay très approximatif mais conserve, voire bonifie tous les autres points positifs de son aîné. Certaines suites de RPG bien connus auraient dû en prendre de la graine...

Annotation :

L'expérience est meilleure sur PC, certes, mais reste marquante sur console. Bien plus travaillé qu'Oblivion et conservant toutes les qualités (et les défauts) traditionnels de la série, Skyrim est inexplicablement devenu un phénomène de mode même auprès des non-joueurs. Comment ne pas le citer dans le top de cette génération ?

Annotation :

On pouvait craindre un échec, il n'en fut rien. Si on accepte de lui pardonner deux errances de gameplay (les boss et l'omniprésence des conduits d'aération), Deus Ex : Human Revolution est un petit-fils tout à fait digne de son ancêtre. On n'y croyait presque plus, après dix ans...

Annotation :

Compagnon de jeu rocambolesque pendant 3 ans, Just Cause 2 fait partie des jeux clairement imparfaits mais qui offre une proposition unique et géniale (comme Alpha Protocol, dans le fond). Ici, c'est des cascades de folie dans un bac à sable géant. À coup de 1-2h de jeu de temps à autre, c'est juste un délice.

Annotation :

Un jeu qui a fini par me convaincre sur la longueur. Je suis passé d'un relatif désintérêt à un attachement presque aussi fort que celui que je vouais à Guild Wars.

Annotation :

Dishonored est un jeu qui varie énormément en fonction des limitations que le joueur s'impose. Mon premier run fut joué sans pouvoir autre que la téléportation basique, sans être vu, sans tuer personne, en mode hard. Du coup, les défauts qu'on cite généralement à l'encontre du titre me sont passés inaperçus : 20h de jeu, pas de pouvoir grosbill qui facilite trop l'infiltration, du challenge assez fréquemment. C'est en jouant ainsi qu'on profite au mieux du level design très bien pensé (qui évite l'écueil du "couloir d'aération magique").

Annotation :

Pas besoin de revenir sur toutes les qualités du titre - lui qui apparaîtra probablement dans le haut du panier de ce sondage. J'adhère, c'est tout.

Annotation :

AC2 synthétise toutes les qualités de la série : son succès commercial, son influence sur les autres titres du même type, sa capacité à présenter l'Histoire d'une manière intelligente, sa variété dans l'ambiance. Le jeu a minimisé les gros défauts du premier opus (qui ont resurgi avec le troisième) et s'avère bien plus varié que le décevant Brotherhood ou Revelations. Finalement, seul AC4 lui tient tête.

Annotation :

Obsidian est une société prévisible : quand elle se lance sur un jeu, on sait de base que sa partie technique sera une repompe en moins bien d'un autre jeu, mais qu'il proposera une profondeur rôlistique inimitable. Moins original qu'Alpha Protocol tout en étant plus solide en terme de gameplay, New Vegas m'a fait revivre certains des meilleurs moments de Vampire : Bloodlines, tout en se montrant encore plus fort au niveau de la modularité du scénario. Un coup de maître.

Annotation :

Ah, pauvre Dragon Age : Origins, vendu par BiowEAre comme étant "mature", sur fond de Marylin Manson. Car derrière ces prétentions mal placées se cache finalement un excellent titre, scénaristique modulaire, bénéficiant d'une gestion d'équipe plaisante et d'un gameplay vraiment tactique (... sur PC). Finalement, il est peut-être bien le descendant de Baldur's Gate.

Annotation :

Quand je repenserai à la foule de GTA-like des dix dernières années, le p'tit Sleeping Dogs se tiendra fièrement à côté de ceux qui auront su se spécialiser dans une direction pour surpasser la série autrefois emblématique du genre. Un scénario qui "ose le premier degré" (merci à Factornews pour cette excellente locution), un gameplay qui tourne bien, une ville dense et pas si petite que ça. Bienvenue dans le top de cette génération, little grasshoper.

Annotation :

Je ne suis pas fan du gameplay de Catherine, et pourtant le jeu trouve sa place dans mon top. C'est dire à quel point j'apprécie son ambiance, son univers graphique et le courage qu'il a eu de parler d'un truc commun sous un angle vidéoludiquement intéressant. Il en faudrait plus comme ça...