Les meilleurs films de 2013 selon KreepyKat

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Ce n'est pas un film sur les massacres d'Indonésie, c'est un film sur la manière dont les hommes se déresponsabilisent, se déculpabilisent même des pires atrocités, au point d'en arriver à des situations ubuesques dignes des sketchs des Monty Python les plus cruels.
Et c'est vraiment, vraiment flippant.

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Plus que la suite de Baraka, c'est une rime que nous avons là. Une variation sur le même thème, qui reprend la même structure, les mêmes thématiques, les mêmes procédés, 20 ans après, inscrivant ainsi ses œuvres dans le temps. Samsara est donc un instantané de la Terre, vue par le prisme de Ron Fricke et de sa sensibilité à la fois idéaliste et désabusée. Et, tout comme Baraka, ce n'est rien de moins que l'un des plus beaux films au monde.

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Je suis redevenu un enfant pendant 2h45, et j'ai adoré ça.

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Destin farceur, un monde indifférent à soi, un rêve que l'on poursuit coûte que coûte, quelque soit le prix à payer, quitte à tourner en rond. Mais pour quelle raison au juste ?

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Si je devais parier sur un film qui fera date cette année, ce serait Gravity. Non pas qu'il révolutionne le cinéma, hormis à la limite une 3D (enfin) magnifique, mais c'est l'aboutissement du divertissement hollywoodien moderne, dans tout ce que ce terme porte de noble. Les ingrédients tant honnis sont là, mais utilisés avec parcimonie, distillés avec soin, et ça fait toute la différence. Grand film.

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Déjà, hop, meilleur titre de film du monde. Et puis meilleur pitch du monde, aussi. Simon Pegg et Nick Frost en contre-emploi, c'est délicieux, alors même que ce ne sont pas deux acteurs que j’idolâtre en temps normal. C'est le genre de film imparfait mais attachant, savoureux, qui te met de bonne humeur pour le reste de la journée. Et qui te donne envie de faire un tournée de bar, aussi, mais ça, on n'en doutait pas.

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L'hédonisme à son paroxysme, le stupre, la débauche, la spirale infernale du plaisir... Scorcese nous remet Les Affranchis au goût du jour et y rajoute une bonne dose de nihilisme. Résultat ? Une grande comédie noire.

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La violence sociétale contre la violence carthatique. La chronique réaliste contre le défoulement de série B. A Touch of Sin est un film qui appelle de tous ses voeux à être analysé, disséqué, interprêté de A à Z. Et qui en devient, peut-être, un peu complaisant. Mais cette façon de cerner son sujet de 4 manieres differentes, couplé à une forme solide le rend, malgré tout, terriblement intéressant.

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A la fois le film plus dramatique et le plus accessible de Sion, avec un pathos trop présent (les personnages tirent la gueule tout le long) et des scènes qui se traînent parfois. Mais c'est, malgré tout, un film diablement intelligent, porté par des scènes d'une force peu communes et qui (me) montre une nouvelle facette de Sion, plus maîtrisée, moins folle mais pas moins intéressante.

Annotation :

C'est un film triste, et drôle. Grandiose et grotesque. Avec des scènes géniales et d'autres bien lourdes ou embarrassantes. Jodorowsky est toujours aussi foutraque, passe d'un fil conducteur à un autre, sans ménager le spectateur, mais au final, il y a quelque chose d'étrange et de touchant à ce film, un côté Fellinien mystique, singulier et intriguant.