Les films aux meilleurs castings selon Mayeul TheLink

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Chaque trogne magnifiquement suante et cassée, parfaitement mise en valeur... Chaque Leone pourrait y passer, Il Était une Fois dans l'Ouest pour son quatuor et ses seconds rôles resplendissants, le cast de Il Était une Fois en Amérique, et puis le grand Gian Maria Volonte en méchant inoubliable de ...Et Pour Quelques Dollars de Plus, Mais je retiendrai celui-ci pour son trio inoubliable et ses gueules disséminées ici et là qui le sont tout autant.

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Plus que le talent des acteurs, c'est bien le casting qui donne à ces personnages toute leur place dans le film : Ford, Young, Olmos et Turkell sont tous monolithiques mais avec chacun la gueule parfaitement adaptée à son rôle. Et puis il reste Rutger Hauer, sublime à tous les niveaux.

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Que de grands talents révélés par ce film, tournant tous autour du charismatique Brando. Dans ce classicisme, il est obligatoire d'avoir de grands acteurs. Là on est encore un niveau au-dessus.

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Des gueules plus étranges les unes que les autres, démonstratives d'un fantasme de l'Amérique côté lumineux/Los Angeles, mais dans toute sa beaufferie. Burnham absolument génial, Wareheim toujours aussi étrange, Judor et son jeu parfaitement adapté au style Dupieux, et puis bien sûr la trouvaille Marilyn Manson en ado attardé.

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Lynch réussit à rendre fascinant les visages les plus clichés, réminiscence de ses films où la beauté plastique extérieure cache toujours un noirceur abyssale et terrifiante (Bill Pullman en américain moyen en proie au doute, Patricia Arquette en objet de désir, et puis tout un tas de rôles secondaires fascinants, à l'image de l'homme mystérieux).

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Pas une seule fausse note dans ce casting qui rejoint la réussite de la reconstitution de la Terre du Milieu. Il serait trop fastidieux de citer tous les acteurs trouvant un rôle à leur hauteur dans cette trilogie.

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Tous les Coen devraient figurer dans la liste, tellement la place qu'ils donnent à leur seconds rôles est primordial. Inside Llewyn Davis est peut-être mon favori dans le genre, mais on citera aussi Burn After Reading, The Big Lebowski, Fargo, Ave Cesar, O' Brother, Ladykillers, La Ballade de Buster Scruggs, No Country for Old Men... Tous !

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Un équilibre parfait dans le groupe, tous dans leur propre registre de la montagne de muscle homo érotique et bonne camaraderie.

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Le casting prend carrément une place de choix dans la narration que propose ce film : entre jouer son propre rôle et la fiction, on ne sait plus très bien ce qui est vrai ou simulé... Vertigineux, déjà dans le choix des acteurs.

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Clouzot utilise son "actrice-image", Bardot, pour en faire sortir en deux heures tout un concentré d'émotion et de talent absolument exceptionnel. Dans le film, ce sera finalement la seule à sortir de cette image : tous les autres acteurs resteront coincés dans ce que leur visage dit d'eux.

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Parce qu'il fallait un PTA, lui qui fournit peut-être les meilleurs rôles que l'on puisse donner à un acteur aujourd'hui au cinéma. Magnolia est le choix évident, The Master le choix du cerveau, TWBB et Phantom Thread devraient être choisis rien que pour le rôle principal par DDL (et ses partenaires respectifs Paul Dano et Vicky Krieps), mais Inherent Vice de ce point de vue est peut-être celui qui plonge le plus le spectateur dans son monde étrange par une myriade d'acteurs prisonniers de cette grande fumisterie.

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Principalement pour le trio d'acteurs principaux, tous aussi impressionnants les uns que les autres.

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Quand on a les Monty Python sous la main, c'est presque trop facile. À tel point qu'ils joueront tous les rôles !