Les meilleures BD Star Wars selon Szalinowski

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La fin de ma série préférée a été accélérée ; elle aurait pu être baclée. Au lieu de cela, elle se termine en apothéose. Comme le dit son héros, Zayne : "tout s’équilibre". Le trait de Brian Ching et les couleurs de Michael Atiyeh sont à leur apogée - c'est tout simplement la BD SW la mieux dessinée et la mieux colorée.

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Star Wars : Clone Wars aura été une de mes séries BD les plus anticipées pendant plusieurs années, et je pense que cet album est le plus abouti. Non seulement il poursuit l'arc Obi-Wan/Ventress en explorant davantage le passé de cette dernière, mais il montre la détresse d'Anakin sans figure paternelle, Palpatine n'a jamais été aussi fourbe, et surtout, Yoda et Bail Organa nous rappellent pourquoi ils se battent, le tout avec finesse et même mélancolie.

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De loin le meilleur comics du nouveau Canon ; ou comment prendre un personnage mythique et adoré, garder son charme et son humour tout en l'enfermant dans un hui-clos haletant aux répercussions inattendues. Une excellente surprise.

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Jamais comics SW n'a été mieux nommé : "Star Wars at its darkest" aurait été une excellente en-tête. Le tourment intérieur du "XIII jedi" Quinlan Vos atteint ici son paroxysme, le tout dans une ambience délicieusement gothique. C'est SW en Transylvanie !

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Le dessin de Doug Wheatley compte parmi les plus délicats de l'univers SW, ce qui convient à merveille à cette belle histoire humaine. On connait le sort du célèbre pilote moustachu, mais cela ne rend pas son histoire moins tragique. Peut-être la plus belle dernière planche d'un comics SW.

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Ah Legacy... beaucoup de bruit pour pas grand-chose, mais quand cette série se décidait à être bonne, elle atteignait les sommets ! Cet album développe au maximum les personnages introduits, elle les connecte avec d'autres storylines du passé qu'on croyait oubliées, le tout dans un univers sombre comme les affectionne Ostrander, mais non sans humour.

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Dark Times non plus n'a pas volé son titre... cet album non plus d'ailleurs : mais pour peu que ce soit fait avec respect et doigté, j'aime quand SW pompe les classiques de la littérature et du cinema. Or c'est ici le cas, grâce aux personnages attachants et au beau dessin de Wheatley

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Cet album un peu oublié parmi le nouveau Canon a le mérite de connecter le Dark Maul silencieux de TPM à son pendant bavard de TCW et Rebels, en utilisant son passé pour expliquer ses choix futurs. Ce n'était pas gagné ! Dommage cependant que la traque ne soit pas aussi intense que dans l'album similaire d'Ostrander et Duursema une dizaine d'années auparavant. Mais on ne boude pas son plaisir pour autant !

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Quel dommage que notre Olivier Vatine hexagonal n'ait pas fait davantage de SW ! Ses persos classiques sont peu ressemblants, mais ses décors et vaisseaux sont sans pareils. Très bonne adaptation du non moins bon roman mythique de Zahn.

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Autre jolie petite surprise passée un peu inaperçue ces dernières années, ce comics signé Kelly Thomson (quel plaisir d'avoir de plus en plus de plumes féminines dans SW) et Marco Chechetto (de loin le meilleur dessinateur Canon) plonge le personnage le plus sous-employé des nouveaux films dans une traque sans merci qui permet d'en découvrir davantage sur les motivations et les sombres pensées derrière le masque, sans en faire des tonnes pour autant.

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Je ne suis pas le plus grand fan du dessin de Paul Gulacy, mais il est difficile de ne pas reconnaître les mérites au moins de cet album, un face-à-face très Western sur fond de conflit entre la Nouvelle République et les Vestiges de l'Empire.

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Premier album de ma série fétiche, et quelle entrée en matière ! Les dialogues de Miller, le dessin de Ching, l'humour, l'action, le mystère, tout y est parfait, ou presque : sans le chapitre dessiné par le tout-au-plus compétent Travel Foreman, cette première aventure de Zayne et compagnie aurait été dans le top 10.

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Idem : tout est presque parfait. Contrairement à Foreman, les nouveaux dessinateurs Weaver et Tolibao n'ont pas à rougir comparés à Ching. C'est juste dommage que Zayne commence à ressembler, comme tous les jedi avant lui et après lui, à un super-héros. Le Gaston Lagaffe du premier album me manquera...

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Album assez déprimant, mais pierre angulaire dans la vie d'Anakin Skywalker : les mois de Rattenkrieg dans la boue de ce Verdun galactique l'endurcissent à tel point que, tout en les cachant aux yeux des autres, il revendique pour lui-même l'horreur de ses actes. Le sacrifice des padawans est magnifique (merci Ching, encore une fois) et l'interaction entre Anakin et A'Sharad très bien exécutée.

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Je ne peux m'empêcher de regretter le départ de Dave McCaig, mais les nouvelles couleurs plus flamboyantes se prêtent bien à cette course-poursuite entre un Quinlan plus pince-sans-rire, une Aayla sur la voie de la rédemption et des guerriers Morgukai fascinants, véritables ninjas de l'espace ! Dommage que les intrigues politiques de Ryloth n'aient pas autant de temps de page que les duels au sabre-laser, très réussis.

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Legacy avait beaucoup de pain sur la planche - probablement trop, comme la seconde moitié de la série allait le démontrer, mais cette introduction fait bien son boulot. Il est simplement peut-être regrettable que le style de Duursema n'ait pas su se réinventer dès ce moment.

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Même reproche que sur l'album suivant : première moitié à jeter, notamment à cause du dessin de Dazo mais pas seulement, deuxième moitié tout bonnement sublime, surtout pour les joueurs de KOTOR. Dustin Weaver, encore un bonhomme que j'aurais voulu voir dessiner davantage de comics SW !

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Deuxième partie de l'adaption de Timothy Zahn signée des frenchies Vatine et Blanchard. Presque aussi bonne que la première, même si l'histoire un peu plus concassée permet moins à Vatine de déployer tout son talent.

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On a eu Red Harvest façon SW, à présent voilà Zulu ! Cet album ne casse pas trois pattes à un canard, la narration et les dialogues ne sont pas folichons, mais ça reste une bonne introduction pour le personnage de Janek Sunber, ce fameux Tank mentionné une fois dans le premier film ! Le dessin de Fabbri donne toute sa force au combat désespéré des impériaux.

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Un album sympathique. J'aime vraiment bien le dessin de Fabbri, mais Duursema aurait peut-être mieux convenu à cette histoire somme toute assez brutale... mais ça se lit avec beaucoup de plaisir, car le personnage titulaire déborde de charisme.

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Je me demande si Ostrander a lu XIII, ou s'il s'est seulement inspiré de Jason Bourne pour cette histoire de Jedi amnésique... toujours est-il que le résultat est excellent. L'histoire est un peu répétitive et bordélique, comme souvent chez ce duo d'auteurs, et se termine de manière bien abrupte et décevante, mais elle reste intense tout du long, avec de bons moments de rigolade de la part du génial Villie.

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Cet album clôt les arcs narratifs introduits dans Mémoire Obscure et Ténèbres, de manière brutale quoiqu'un chouïa prévisible. Ostrander et Duursema commencent vraiment à se répéter, mais ils s'y entendent pour ce qui est de créer une ambiance. Oh, et c'est peut-être bien la meilleure représentation du comte Dooku dans tout SW, films compris.

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Il y a du bon et du moins bon dans ce premier album de CW, mais le moins bon est juste oubliable (la fameuse défense de Kamino, très bof) alors que le bon est vraiment somptueux : une histoire d'espions bien poisseuse et un schisme des jedi qui met en valeur Mace Windu.

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Tous les ingredients sont là : le dessin sublime de Chechetto, les personnages classiques, notamment Luke libéré du fardeau de son parentage, des nouveaux personnages intéressants... mais c'est trop court ! Il aurait fallu au moins un deuxième album, bien que ça se lise avec beaucoup de plaisir.

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Aaaaaah, nous y voilà, probablement la série de comics SW la plus controversée. Elle a ses défenseurs (rares) et ses détracteurs (nombreux). Je suis entre les deux, bien que penchant davantage vers la première catégorie : certes, le scénario est à vomir, les dialogues affligeants, mais Cam Kennedy est probablement mon deuxième dessinateur SW préféré, l'ambiance est unique car tenant davantage de Druillet ou Moebius, et le nombre d'éléments marquants introduits donne le tourni. Cet album est mon favori car il comporte Sedriss, le Sid Vicious du côté obscur.

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Mêmes commentaires que précedemment. La fin est risible, je ne peux pas le nier... mais SW n'aurait jamais survécu sans cette série, dont les auteurs méritent les mêmes lauriers que Timothy Zahn.

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Oui, bon, d'accord, la fin est encore plus lamentable, mais je persiste et signe, en termes d'ambiance cette série est sans pareille !

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Comme pour le tome 3, les styles de dessin se marient étonamment bien, mais tout cela fait davantage figure d'album de transition que de véritable histoire complète.

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Fin du premier cycle de KOTOR. La seconde moitié est une pure merveille à tous les étages... la première en revanche, bleh. Bong Dazo est le pire dessinateur à avoir collaboré sur cette série, ce qui est regrettable car après Ching c'est lui qui a signé le plus de chapitres...

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La deuxième et la troisième histoire sont juste OK, mais la première !!! Degré de badassitude absolu. Seul hic : ça rend l'intervention des mêmes quatre jedi encore plus insipide, en comparaison, dans ROTS !