Les meilleures séries d'animation selon Ginko-Leon

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Valable pour les deux saisons.

Dans le foisonnement incessant de récit portés sur l'imaginaire, il est parfois facile d'oublier que l'art de la sobriété peut être le moyen le plus efficace pour produire une émotion instantanée. Mushishi est ainsi l'une des rares œuvres où les notions de poésie, de contemplation et d'onirisme ne sont pas des artifices pompeux mais servent une véritable ambition artistique. La plus grande qualité de ce récit remarquable tient dans la sincérité de ces sentiments où grâce à l'exploitation ingénieuse de son cadre fantastique, cette série de contes initiatiques interpelle avant tout sur l'existence humaine.

Il ne sera pas ici question de violence et d'arrogance puérile mais de guérison et d'humilité. Accepter que l'être humain vit dans un monde immensément vaste dans lequel il ne peut espérer avoir le contrôle total de son existence et continuer à vivre en dépit de cette injustice. Chaque épisode est une nouvelle exploration des facettes de l'âme humaine où le désespoir face au deuil, la mélancolie face à la séparation se succèdent à la combattivité humaine, à l'espoir acharné, à l'harmonie de l'homme avec son environnement. Le récit a également l'humilité de mettre son personnage principal, héros aussi décalé qu'attachant, au second plan pour faire de lui un intermédiaire entre le spectateur et le conte initiatique présenté. Si la teneur de l'intrigue varie et alterne de manière imprévisible la tristesse et l’attendrissement, cette série d'animation dégage en permanence un incroyable sentiment de plénitude qui témoigne de la justesse de son récit.

Que sont les Mushis? Ces choses qui se cachent dans l'ombre et que l'on sent dans l'air. Ce caractère indescriptible de la vie avec lequel l'homme a appris à coexister depuis des millénaires, cette immensité existentielle que tant d'artistes ont cherchés à dépeindre dans leur création. Et contre toute attente, cette série d'animation Japonaise aura rejoint les rares élus ayant réussi à matérialiser cet indescriptible, cette chose que nous nommons de manière si vague "la vie".

Annotation :

Parce que c'est Saint Seiya donc c'est subjectivité puissance 9000.

Mention spéciale : les OAV du Junikyu Hades et Lost Canvas.

Annotation :

Juste...prodigieux. Je crois n'avoir jamais vu autant d'inventivité visuelle condensée en un épisode. Ce n'est même plus de la créativité à ce stade. :p

Mention spéciale : Ping Pong (en série), DevilMan CryBaby (série), Night is Short Walk on Girl (film).

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Mention spéciale : Batman New Adventures (parfois désigné comme la quatrième saison de cette série animée).

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Mention spéciale : Legend of Korra.

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Une animation minimaliste contrebalancée par l'art du montage et un incroyable foisonnement visuel;toute la saveur du genre, en bref. Et derrière ce choc esthétique, des enquêtes sacrément bien menées.

On appréciera notamment le cadre réellement différent des arcs proposés avec des trouvailles visuelles propres à chaque intrigue (en espérant que les films poursuivront sur cette lancée ambitieuse). Si vous aviez notamment affectionné le long métrage Belladonna, cette série mérite en ce sens votre curiosité (même si son propos n'a rien à voir). Un peu déçu du changement radical de la dernière confrontation avec un contexte moderne un peu trop détonnant avec le reste mais je suis sacrément client de l'histoire dédiée à l'encens. L'intrigue de la prisonnière est probablement l'une des plus complexes de la série et n'a rien à envier à certains vertiges introspectifs d'Evangelion.

Mes arcs préférés :

1. Nue
2. Sea Monster.
3. Nopperabou.
4. Child of the Tatami Room.
5. Bakeneko.

Annotation :

Ayant lu le manga entretemps, il est heureux que cette série n'ait jamais eu droit à une saison 2. :p

Annotation :

Le génie de Naoki Urasawa intelligemment retranscrit en série d'animation faisant preuve à la fois d'une fidélité absolue au matériau d'origine mais d'une vraie inventivité dans sa réalisation. Comme dans la plupart des récits de ce génie de la narration, Monster est une œuvre sombre et intimiste privilégiant toujours l'humanité de ses personnages à un dynamisme outrancier. Les protagonistes sont en effet la moelle épinière de cette intrigue, le récit préférant s'attarder sur leur psychologie tourmentée que sur les rebondissements de son action. Des individus humains, donc perfectibles et imparfaits, qui se voient obliger d'affronter dans la souffrance une menace qui les dépasse et dont l'ampleur maléfique de l’adversaire confère au récit, en dépit de son réalisme, une atmosphère fantastique mettant à rude épreuve la moralité des personnages.

Si la transposition du manga originel est parfois un peu trop sage et aurait gagnée à s'émanciper du récit initial, la qualité de fabrication de l'ensemble est remarquable et embellit considérablement le génie narratif d'Urasawa offrant ainsi au spectateur une expérience véritablement émotionnelle et poignante. Devant la réussite de cette adaptation, il est d'ailleurs incompréhensible que les autres chefs d’œuvres d'Urasawa n'aient toujours pas été transposés en animation.

Mention spéciale : Pluto sur Netflix.

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Mention spéciale : Lastman Heroes.

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Un conte philosophique qui raconte beaucoup de choses avec peu de mots et peu de temps. Pas toujours très réjouissant mais clairement un incontournable presque pédagogique.

Mention spéciale : Serial Experiments Lain du même auteur, hélas parti trop tôt.

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Mention spéciale : Samourai Jack Saison 5 (la série originelle est sympathique mais la saison 5, libérée des contraintes de la censure, est clairement culte). La première série animée Clone Wars.

Annotation :

Mention spéciale : Les trois épisodes spéciaux.

Annotation :

Une légère préférence pour cette première série car même si l'intrigue de Brotherhood se rapproche de celle du manga originel (et pas toujours pour un meilleur résultat), cette première adaptation bénéficiait d'une mise en scène clairement plus inventive.

Annotation :

La meilleure série Gundam pour découvrir la franchise.

Mention spéciale : les OAV 08th MS Team et War in The Pocket de la série originelle.

Pour les autres séries, plus d'infos ici : https://www.senscritique.com/top/les_meilleures_series_de_la_franchise_gundam/3564628

Annotation :

Mention spéciale : Cyberpunk Edgerunners, Kill la Kill.

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Œuvre fondamentalement contemplative, Casshern Sins préfère privilégier la puissance évocatrice des images aux dialogues explicatifs et entraîne le spectateur dans l'exploration d'un monde à la triste beauté. Au fil des épisodes se dessine un univers invraisemblable offrant un mélange surréaliste et miraculeusement efficace entre la désolation de Mad Max, les questionnements identitaires de Ghost In The Shell, la tristesse de The Road et la dimension épique de Saint Seiya.

Et au sein de cet univers foisonnant, le récit parvient à éviter les deux lacunes associées à ce type d'univers, la prétention intellectuelle d'une part et de l'autre un prétexte à une sauvagerie débridée. Car Casshern Sins est avant tout un récit sur l'humanité confrontée à sa propre imperfection. En dépit de la gêne parfois suscité par la lenteur du récit, l'aspect poseur de la mise en scène ou l'écriture maladroite de certains personnages, cette admirable série d'animation ne délaisse jamais la construction identitaire de ses héros, pierre angulaire de son univers davantage que le contexte apocalyptique qui les entoure.

Annotation :

Peu importe le classicisme d'un sujet, l'important est son traitement. Sur un principe d'une banalité absolue, Watanabe crée une série incroyablement touchante et humaine, parvenant à réaliser ce que de nombreux animés sont généralement incapables : nous faire croire à ses personnages.

Mention spéciale : Cowboy Bebop, bien évidemment.