Les meilleurs albums de 1970 selon geek life

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John Lennon décidé de prolonger sa thérapie en musique, et pour cela il est accompagné d'ami musiciens , Ringo Starr a la Batterie et Klaus Voorman a la basse . Lennon va mal, la fin des Beatles le brise malgré que c'est lui qui met à sa création et cela fait ressurgir de nombreux traumatismes. Il met tout sur des mots et des mélodies pour crée un album a la production sec malgré que ce soit Phil spector aux commandes de la production mais c'est une production nécessaire pour faire ressortir la douleur et les réflexions de Lennon . Pas de politique, ou en tout cas très peu (Le dylanien Working class hero culte en partie grâce à ses "Fuck") seulement Lennon qui parle du manque (Mother), de son enfance (Isolation, Remember), de l'amour (Love, Look at Me), de sa renaissance (God).
La musique est incroyable, tantôt douce et pop tantôt bruyante et primale.
Le doux avec Remember et le hi hat de Ringo parfait, Hold on , love et look at me sont de grandes chansons d'amour , on pourra dire ce que l'on veut du couple Ono/Lennon mais les chansons de ce dernier pour sa femme sont généralement des grand moments.
Le brute représenter par I Found out mais surtout le surpuissant Well Well Well, une guitare rythmique serré , un groove tueur de Ringo et des cris animal de Lennon .
Mother représente parfaitement ce contraste avec un début au piano et une fin crié par Lennon qui appelle ses parents.
Et puis la meilleure de l'album, God , Lennon énumère des personnalités dans lequel il ne croit pas comme Jesus, Kennedy , Hitler mais surtout Les Beatles . Tout cela soutenu par des fills de batterie cosmique qui élève la chanson au rang de divinité .
John Lennon se confie comme jamais ici et se reconstruit, il faudra attendre l'année prochaine avant que Lennon imagine un monde meilleur .

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Mon premier Creedence Clearwater Revival . Une bonne claque car c'est brute , bien loin des influences psychédélique, pop ou hard rock de l'époque . On est sur du rock , voir rockabilly mais plus moderne, de la country, des reprises de blues et tout ça en 1970, véritable période de transition vers des courants de musique nouveau mais CCR reste sur sa formule commencer en 1968 et en plus avec un gros succès commercial.
Il y a quand même des légères influence de l'époque sur Ramble Tamble , un instrumentale très envolé entre deux petites partie Rockabilly et ça donne un morceau étonnant et incroyable. Le reste c'est la recette habituelle mais tellement bien conçu et joué car John Forgety imposait des répétitions journalières au groupe . Des reprises de classiques avec Before You accuse me, My Baby Let me mais surtout I Heard It Through The Grapevine qui devient un jam de 11 Minutes façon CCR porté notamment par l'incroyable travail de batterie de Doug Clifford et c'est je pense mon morceau préféré. Et puis il y a les compositions originales portant soit vers le rock (l'énergique Travelin Band, le badasse Runin Through The Jungle ) la pop (Up around the Bend, Lookin' Out My Back Door) et les ballades (Long as I can See The Light, l'anti Vietnam Who'll Stop The rain ) . Un album simple mais un chef d'œuvre.

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Après un premier album blues dopé au hard rock et un second album plus psyché et chargé en riff, on s'attaque à une facette plus acoustique du groupe. Mais n'écoutez pas certaine mauvaises langues, cet album n'est pas entièrement acoustique Bien au contraire. La première face du disque est bien électrique , le sombre Immigrant Song ouvre l'album avec le cris inimitable de Robert Plant, le très spécial Friends qui dénote et qui elle est acoustique et psychédélique, le très accrocheur célébration day qui aurait pu être un sacré single , Since I've Been Loving You oh mon dieu quel blues incroyable et pour finir ma préférée de l'album Out on The Tiles initialement créé par John Bonham (et c'est je pense sa meilleure partie de batterie de l'album) et fini avec le reste du groupe. Une face À qui mélange les influences des deux premiers albums et qui est parfaite , le problème c'est la suite qui m'empêche de considérer l'album dans son ensemble comme un chef d'œuvre ultime. Les 5 chansons qui restent sont les chansons qui font sortir la guitare acoustique de Jimmy page et ça commence très bien , Gallows Powl qui est très endiablé, Tangerine uniquement écrite par Page qui est sublime et That's the way tres reposante . C'est là où l'on sent les influences des vacances de Jimmy Page et Robert Plant a Bron Y Aura , on se sent en montagne. Mais les deux dernières chansons gâchent tout , justement la chanson qui porte le nom de ce lieu assez joyeuse paraît ridicule par rapport au reste de l'album et puis la dernière chanson est horrible. Comment finir un album aussi bon avec deux chansons aussi inutile.
L'album reste évidemment indispensable et excellent grâce aux 8 première chanson et surtout les 5 premières.

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Quand Joe cocker et Leon Russel décident de faire une tournée , cela donne un Big band composé de trois batteur, 2 pianiste, 10 choristes et évidemment un trompettiste , saxophoniste, bassiste, guitariste etc... Tout ce qu'il faut pour retranscrire en live l'identité musicale des deux premiers albums de Joe cocker .
Un double album constitué uniquement de reprise , certaines issue de ses deux premiers albums ( She came in through the Bathroom Window, Bord on the wire, Feeling alright ) mais surtout des nouvelles reprise tel que Honky Tonk Women des Stones ou Girl from the North Country de Dylan. Tout en grandiose , Cocker est vocalement mais il n'est pas le seul chanteur car Leon Russel participe comme dans le duo Girl from the North Country Joe cocker ou superstar par Rita Cooldrige qui est magnifique. Si vous aimez les deux premiers albums de Joe Cocker et le premier album de Léon Russel, cet ambiance musicale va vous parler . Joe cocker continue à bonifier a sa façon les chansons qu'il reprend même en live.
A noter la réédition de 2005 indispensable aussi avec 1h de musique en plus avec des classiques rajouter comme With a little help from my Friends, The Weight de The Band ou encore Let It Be.
Ce qui est dommage c'est que ce live va crée des tensions entre Cocker et Russel et détruire ce bon vieux Joe à cause des multiples addictions.

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Après Cream et Blind faith qui se sont terminées en 1969, surtout Blind Faith qui n'a duré que cette année malgré son succès, Clapton part en solo avec des musiciens qui sont Delaney et Bonnie Bramlett. Des musiciens que Clapton apprécie pour leurs simplicités et avec eux il va sortir un album plus pop avec des touches de blues, il engage aussi Jim Gordon (Batteur) et Carl Radle (Bassiste) qui l'accompagneront plus tard dans l'année dans son dernier supergroupe .
Ici Clapton devient vraiment un auteur compositeur car il participe à la création de 8 des 10 chanson inédites et on sent que le fait d'être ami avec George Harrison a influencé sa façon de composer et surtout la poussé à composer . Les grandes chansons sont légions comme Blues power écrit avec Léon Russel , Easy Now a la guitare acoustique qui est sublime , le faux blues Bad boy mais surtout Let It rain avec son solo de guitare exceptionnel. Toutes les chansons sont incroyables (j'ai quand même du mal avec la cover After Midnight) avec des musiciens au top, la guitare de Clapton sonne clair , moins blues comme si cette album était fait pour s'éloigner de son image qu'il avait dans les 60's et enfin se reposer et s'éclater .

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Après l'opéra rock Tommy , les Who décident de sortir leurs tout premier album live issue d'un concert dans la cafétéria de Leeds . Et oh mon dieu ces 36 minutes sont surpuissantes . Cela permet de nous rendre compte que les Who ne sont pas un groupe comme les autres , ils sont bruyant mais ce ne sont pas un groupe de hard rock car ici chacun est sur le devant de la scène.
Keith Moon comme à son habitude enchaîne les fills comme une mitraillette, Pete Townshend explose ses amplis a coup de power chord , John Entwistle joue de la basse aussi bruyamment qu'une guitare et Roger Daltrey se bat pour être entendu autour de cette cacophonie. Ici pas de chanteur ou guitariste au centre de l'attention avec une section rythmique qui les soutient, chacun se donne a fond et on ne sait pas sur qui se concentrer et on se demande même comment ils arrivent a interprété des chansons de manière cohérente tant chacun semble jouer sa propre chanson. Mais justement, c'est pour ça que se groupe se complète et arrive a former un tout , même dans des morceaux de 14 minutes où ils incorporent des éléments de Tommy avec comme fil conducteur My Génération, ils arrivent a se retrouver et être cohérent grâce à leurs énergies infini.
L'album aurait pu être un chef d'œuvre a mes yeux mais 36 minutes c'est trop court , j'adore ce groupe et j'aurai aimé un double voir triple album pour profiter de cette énergie.

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Le premier album de Cat Stevens de 1970 et mon premier Cat Stevens aussi.
J'ai trouvé cette album beau et relaxant grâce aux magnifiques ballades que sont "You May Be Right " , "Trouble", "Fill My Eyes" ou encore "LilyWhite". Il touche aussi a la pop avec "I Think a see The Light" et son piano très entraînant. On a aussi d'autres truc particulier soit très bon comme l'ouverture Lady D'arbanville et ses rythmes orientaux soit un peu oubliable comme Mona Bone jakon, ode au pénis de Cat Stevens qu'il surnommait comme ceci (Il y a aussi Peter Gabriel qui joue de la flûte sur "Katmandu")
Très bon retour de Stevens après 3 ans d'absence.

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Le dernier album de Simon & Garfunkel et mon premier du groupe. J'aime son côté très pop qui essaye presque de cacher les tensions du duo même si dès l'ouverture de l'album on sent qu'il se passe quelque chose . Bridge over troubled War est une chanson très forte sur l'amitié malgré les tensions avec un Art Garfunkel au sommet vocalement, un véritable résumé de ce qui se passe entre Paul Simon et Art Garfunkel mais l'album en entier ne se base pas que sur ça au contraire. Baby driver par exemple est une chanson joyeuse sur le sexe , le légendaire The Boxer et sa fin incroyable parle des galères de la vie . Des thèmes varier même si on retourne aussi au chanson d'amour avec Cécilia et why you don't write me. Des chansons plus mélancolique avec the only living boy in New York et ses harmonies digne d'Abbey road des Beatles ou So Long, Frank Lloyd Wright. Paul Simon touche à tout ici pour finir sur une très bonne note, il y a même une reprise d'une chanson étrangère et de Bye Bye love. Mon seul problème est la fin , song for asking que je trouve en trop . Sinon quel album et quel fin de carrière, du duo en tout cas car chacun lance une carrière solo Surtout Paul Simon qui va continuer à être un artiste a succès.

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Genesis après un premier album de pop-rock en 1969 qui tombe dans l'oublie prépare un album de rock progressif cette fois ci. Le premier album de King Crimson a grandement influencé cette décision. Beaucoup de bases du Genesis période Peter Gabriel que l'on connaît sont là meme si c'est l'album suivant Nursery Cryme qui définira leurs périodes que ce soit au niveau de leurs compositions, de l'image très fantaisiste de Peter Gabriel et des musiciens car Phil Collins et Steve Hackett ne sont pas encore la.
L'influence King Crimson est la mais le groupe ne tombe pas dans le copier coller , Peter Gabriel chante d'une voix mélancolique, les harmonies et les chansons sont angéliques au premiers abords et n'hésitent pas à monter en puissance mais toujours avec des sonorités qui nous place dans un environnement contemplatif , le thème de la pochette est vraiment respecter tout au long de l'album au niveau musicale . La chanson qui illustre le plus cette idées et qui est le chef d'œuvre de l'album a mes yeux est Visions of Angel , une chanson qui mêle ballade acoustique et monté en puissance épique avec une batterie qui se déchaîne comme la puissance des dieux tout en restant d'une beauté digne d'un ange . Hélas l'album souffre d'un gros défaut, la dernière chanson the Knife que tout le monde adore sauf moi et petit bémol c'est toujours le dernier souvenir que j'ai de l'album car elle le conclut . Je la trouve trop lourde.
Dommage car les 5 autres pistes sont exceptionnels pour un groupe qui vient a peine de changer de direction artistique vers un genre nouveau pour l'epoque.

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Mon tout premier Chicago . J'adore l'ambiance de l'album, une ambiance d'été et le fait que ce soit un groupe avec beaucoup de musiciens aussi, cela donne une vrai force et une identité aux morceaux qui sont tous très bon .... Sauf It better end soon qui est certe le gros morceau de l'album mais qui m'ennuie tellement et en plus c'est l'avant dernier morceau qui occupe quasiment toute une face de vinyl. J'adore tout le reste de l'album très pop avec pas mal de touche de jazz vu les instruments, quelques solo de batterie de Danny Séraphine bien placé, des chanteurs très efficace notamment Terry Kath et sa voix grave malgré son très jeune âge. Mais It better end son me fait oublier tout mon attachement de l'album dès qu'il arrive et c'est ce qui m'empêche de considérer l'album comme excellent alors qu'il l'est , je suis uniquement passer à côté de ce morceau qui me dérange car il s'étire trop .

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Après 3 albums à la fin des années 60 qui sont aujourd'hui oubliés, le groupe change de chanteur pour s'adapter au nouveau style musical du groupe , du hard rock très puissant .
Le groupe trouve enfin son identité et sort un album qui est fait pour marquer les esprits, rien que la pochette représentant les membres du groupes gravés sur le mont Rushmore en impose .
C'est mon premier Deep Purple et ce qui marche c'est que tout est bruyant , presque inaudible comme "Speed King" qui ouvre l'album mais quelle énergie et le groupe ne cesse d'étaler leurs techniques au fil des chansons. Les riffs et les solos de Ritchie Blackmore ou encore la batterie de Ian Paice qui est très démonstrative .
Et puis ce changement de chanteur pour Ian Gillian est si bien trouvé, chanter "Child in Time" doit être une torture pour les cordes vocales.
On sent que led Zeppelin a amené Deep Purple ainsi que d'autres groupes a changer de direction artistique mais Deep Purple fait partie des groupes qui le font tellement bien, malgré une production assez chaotique par moment, cet album est bel et bien gravé non dans la pierre mais dans l'histoire.

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Bob Dylan décide de continuer ce qu'il avait fait avec son précédent album "Nashville Skyline" mais cette fois ci avec majoritairement des reprises. Des chansons légères chanté par moment avec une voix de crooner donc il décide de s'éloigner encore plus de son image de prophète folk pour faire un album léger et prendre a contre-pied l'industrie musicale. Mais si Nashville Skyline est généralement apprécié, celui ci est considéré comme un mauvais Dylan car il y a trop de reprise et ces reprises ne sont pas considérés comme étant bonne.
J'ai énormément d'affection pour ce Dylan car c'est mon premier, j'aime la simplicité de cette album , pas de texte engagé, de volonté de faire des chansons intemporel, juste une récréation pour Dylan de 1h15. J'aime le réécouter très souvent car il possède aussi ses grands moments comme "Days of 49" tres dylanien , l'ouverture "all tired horses" chanté par des femmes qui est surprenant, let it be me très classe. Meme la reprise de "the boxer" de Simon & Garfunkel assez détestée et bien je la trouve sympa car très simple.
Je recommande l'écoute de l'album en oubliant les autres oeuvres de Dylan pour percevoir le calme et le charme de l'abum.

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Petite découverte d'un group de rock psychédélique aux influences jazz . Les musiciens sont techniquement très bon , le son est très clair pour apprécier les longs morceaux chacun de 16 minutes. Le premier morceau "Baby Night" plus pop-rock est mon préféré mais le second "Silly Sally" plus jazz est très intéressant Surtout au fil des réécoute où l'on se rend compte de toutes les subtilités du morceau.
Un album planant , assez court et qui passe vraiment bien .