Les meilleurs films avec Burt Lancaster selon chtimixeur

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Burt Lancaster est phénoménal dans ce rôle de prêcheur cynique...
La scène dans l'église noire m'a donné des frissons.
Mais ce que je retiendrai de ce film, c'est surtout la jolie petite frimousse de Jean Simmons :)

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Richard Brooks apporte une certaine modernité à un genre jusque-là souvent sclérosé et enfermé dans ses codes. Il n'y a pas de cowboys à proprement parler, mais l'esprit du Far West est toujours bel et bien présent, avec ses renégats solitaires et opportunistes qui ne vivent que pour l'argent. Le réalisateur américain profite de ce film pour dénoncer la futilité des conflits armés qui minent le monde depuis des siècles. Techniquement, le film est sublime. Nous sommes à l'apogée du Technicolor, et les immenses canyons du Rio Grande sont vraiment majestueux à l'écran. Mais c'est surtout Burt Lancaster qui m'a scié dans ce long métrage. Du haut de ses 53 ans, l'acteur new-yorkais incarne un antihéros goguenard et extravagant qui serait prêt à vendre son meilleur ami pour une somme rondelette.

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Plus qu'un western, ce film traite du conflit moral et religieux qui opposa les colons venus d'Europe aux autochtones amérindiens vers la fin du XIXème siècle. Sa grande force, c'est qu'il met dos à dos l'indéboulonnable rigueur militaire et la ruse indienne. Fureur Apache est un film intéressant pour son regard sans concession sur la sauvagerie des Amérindiens, mais il reste plombé par des scènes d'action mollassonnes et une bande son vraiment hors-sujet. A voir pour la moustache grisonnante de Burt…

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Bon film de prison, signé Jules Dassin. Hume Cronyn est très convaincant dans le rôle du maton sadique, et Burt Lancaster en impose avec ses épaules carrées. Belle mise en scène, mais le casting est inégal, et le film est plombé par quelques clichés et autres flashbacks fadasses. Déçu aussi par la petite leçon de morale lors du dernier plan. Notez enfin qu'il y a un poster de femme qui a pas mal dû inspirer Stephen King lorsqu'il a écrit les Evadés...

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Un beau film de prison, même si l'ensemble est beaucoup trop romancé (ce célèbre prisonnier n'avait rien d'un saint). Burt Lancaster a comme toujours une présence hors du commun, et j'ai été étonné en bien par les artifices visuels servant à le vieillir. Avec son crâne non rasé, Telly Savalas a une vraie tête de taulard, et il y a quelque chose de surréaliste à le voir devenir complètement gaga de ses canaris. La scène de l'assaut militaire à Alcatraz à la fin du film n'était toutefois pas nécessaire, et quiconque s'est renseigné sur les prisons américaines aura beaucoup de mal à croire à ces histoires de respect mutuel entre un prisonnier et un directeur de pénitencier…

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Un bon thriller de guerre froide sur une suspicion de coup d'état militaire. Kirk Douglas et Burt Lancaster sont impeccables, mais à ma grande surprise, ils ne sont pas les héros du film, et le personnage principal est en fait le président des USA. Les deux acteurs légendaires disparaissent donc l'un et l'autre pendant de longues portions du film, et tout ce qui concerne la romance avec Ava Gardner ne semble être qu'une prétexte pour donner à Kirk Douglas davantage de présence à l'écran. Le suspense est bien géré durant ces deux heures, même si on voit arriver le twist final à des kilomètres. L'excès de patriotisme à la fin a pris un petit coup de vieux, mais le discours de Lancaster sur le désarmement pourrait être prononcé de nos jours par n'importe quel candidat républicain.
Notons la présence avant-gardiste d'un matériel de vision-conférence, avec de grosses télévisions à tubes. A 42 ans, Ava Gardner a quant à elle pris un beau petit coup de vieux, et je ne comprendrai jamais trop la fascination dont elle a pu faire l'objet.

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Une comédie romantique qui commence comme un western. Sauf que nous sommes au XXème siècle, et que soudain, on voit des voitures devant un saloon. J'avoue, ça me fait toujours bizarre. Ici, il y a même un ventilateur électrique, qui m'a déconcentré pendant un petit temps.
Burt Lancaster, comme toujours épatant, joue un charlatan doté d'un incroyable pouvoir de persuasion, et j'ai tout particulièrement aimé la scène où il soulève une chaise après savoir convaincu son auditoire. Katharine Hepburn, 49 ans, interprète quant à elle une vieille fille que tout le monde trouve laide, à commencer par elle... Ben voyons !
Il y a aussi une scène incroyable à la 25ème minute où elle énumère toutes ses corvées quotidiennes de "ménagère accomplie" et dit que ça ne lui suffit pas pour être une femme, ce à quoi son frère lui répond "Que te faut-il de plus ?"
La traduction française m'a fait rire, car Snookie Maguire s'y fait appeler Chouquette Magouare, et Bill Starbuck devient Gémeaux. La voix du petit frère est également tordante.
Dans l'ensemble, le film est assez théâtral et charmant. J'ai beaucoup aimé le personnage du père qui finit par se moquer des conventions sociales, car il ne souhaite désormais plus que le bonheur simple et banal de sa fille laide. Un mari suffira à la rendre heureuse : peu importe qui il sera, et comment elle devra s'y prendre pour le séduire...
Je regrette juste que Gémeaux vienne réclamer son argent à la fin. J'imagine qu'il s'agit d'une scène filmée à posteriori, car en terme de continuité, tout laisse à penser qu'il était juste content qu'il se mette à pleuvoir (cf. les arbres situés derrière son chariot).

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Super casting (Lancaster, Clift, Sinatra, Borgnine), et Monty excelle dans ce rôle de souffre-douleur du régiment. La scène du clairon est magnifique, et le "reenlistment blues" fait du bien aux oreilles. Malheureusement, la fin est un cran en-dessous, et le film aurait été meilleur sans toute cette romance inutile.

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Un huis clos adapté d'une pièce de théâtre, et ça se sent. L'intrigue se passe dans un hôtel peu cher mais où les bonnes manières sont reines. Les protagonistes, bien élevés, voire coincés, ne semblent pas connaître le mot travail, et ils sont tous tiraillés par leurs passions amoureuses. Parmi eux, il y a une mère castratrice qui cherche à bannir de l’hôtel ceux qui ne sont pas assez vertueux à ses yeux. Madame est du vieux monde, et tout le monde vit sous sa tyrannie, à commencer par sa fille qui finit chaque phrase par un pathétique "Mummy". Le film s'intéresse à plusieurs couples, mais seuls deux d'entre eux sont vraiment décortiqués sous nos yeux.
Dans le premier, David Niven, brisé par son enfance de souffre-douleur, est incapable déclarer sa flamme à ladite jeune femme timide qui n'a d'yeux que pour lui, et c'est le scandale quand on apprend qu'il s'est approché de cinq inconnues dans un cinéma. Eh oui, monsieur a peur des femmes, et il ne peut les aborder que dans le noir !
Dans le second, Burt Lancaster est encore fou amoureux de son ex-femme, alors que son divorce l'avait amené en prison pour coups et blessures. Un peu bête, le gars, non ?
Vêtue d'une fourrure et d'un collier de perles, Rita Hayworth est magnifiée comme toutes les actrices de cette époque, et malgré ses 40 ans, elle fait encore tourner les têtes.
Parmi les seconds rôles, il y a un sosie de Donald Pleasence qui fait ce constat sur le changement de paradigme moral qui s'opère dans la société : "This terrible wave of vice and sexual excess which has been flooding the world since the war might well, in part, be due to the decline of the old standards. Tolerance is not necessarily a good. Tolerance of evil can itself be an evil".
Il y a aussi une vieille fille qui dit ceci à propos du célibat : "I faced up to it very early on, long before I was an old wreck. People have always scared me a bit, you see. They're so complicated. I suppose that's why I prefer horses."

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Un film tiré d'une histoire vraie sur le transit de peintures célèbres vers l'Allemagne, juste avant la Libération. La question majeure qui se pose, à travers le personnage de Burt Lancaster, est celle-ci : des Résistants doivent-ils prendre le risque de se faire tuer pour de vulgaires peintures, aussi magnifiques soient-elles ?
Nous aurons une réponse dans le tout dernier plan, brillamment cadré.
Le reste du film se résume à des trains qui roulent, déraillent ou explosent. On voit des employés de la SNCF pousser des leviers d'aiguillage et réaliser la maintenance des rails de chemin de fer, et à un moment, Burt Lancaster répare lui-même une bielle d'accouplement de locomotive dans une fonderie !
Tout cela est sûrement passionnant pour les férus de trains, mais pour le profane que je suis, c'est assez vite répétitif.

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Un film noir qui vaut essentiellement pour son trio d'acteurs. Kirk Douglas crève l'écran face à Burt Lancaster, même si les deux trentenaires sont bien trop jeunes pour incarner des trafiquants d'alcool ayant opéré durant la Prohibition. L'essentiel de l'intrigue se déroule dans une boîte chic, et le scénario dit des choses intéressantes sur le changement de paradigme s'étant opéré dans le crime organisé avec l'arrivée des comptables. Lizabeth Scott a quant à elle un sourire plein de tendresse, mais je continue malgré tout à trouver son visage vraiment particulier (à la fin de sa vie, on aurait dit un mec avec une perruque).

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Un scénario extrêmement original. Un Burt Lancaster impressionnant pour ses 55 ans, et toujours aussi bon acteur. Mais aussi beaucoup de clichés esthétiques et sonores des années 60. Les 2 réalisateurs sont plus que mauvais : c'est filmé n'importe comment, il y a des faux raccords catastrophiques, et la scène où Burt fait du saut d'obstacle a de quoi casser le mythe.
Une explication un peu plus détaillée à la fin n'aurait pas non plus fait de mal.

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Un western qui nous parle d'une jeune femme indienne élevée par des Blancs. Quand on lui apprend la nouvelle, elle est tiraillée entre sa famille de sang et celle de cœur, et pour rendre les choses encore plus compliquées, les Kiowas veulent l'échanger contre quelques chevaux (!) et les colons chrétiens veulent la chasser de leur terres !
Burt Lancaster est comme toujours très solide dans le rôle du grand frère, et malgré ses 30 ans, Audrey Hepburn est aussi fraîche que jamais. Audie Murphy, arborant une épaisse moustache, joue un Texan bourru qui repère les Indiens à l'odeur...
Le film évoque évidemment le racisme à l'égard des Amérindiens, et peu de personnages leur trouvent des vertus, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans son ensemble, le film alterne le bon et le moins bon.
J'ai beaucoup aimé les ciels très bleus et les paysages, notamment lors de la poursuite à cheval. La scène préalable à la pendaison rappelle L'étrange incident. Le personnage de l'Indien interprété par John Saxon est aussi intrigant, et on peut regretter que bon nombre de ses scènes aient été coupées au montage.
Par contre, la musique de Dimitri Tomkin est trop grandiloquente, la scène dans la tempête de sable manque de lisibilité, et celle où la mère de famille joue du piano en pleine bataille contre les Indiens est ridicule. Le personnage du vieux cavalier solitaire armé d'un sabre est un brin caricatural, et l'assaut final est très peu crédible : voir 4 pieds nickelés décimer une tribu indienne de l'intérieur d'une petite maison de pierre est un poil insultant pour le spectateur, mais il fallait un happy end... J'ai aussi été gêné par ce final au cours duquel le héros promet le mariage à celle qu'il a toujours considérée comme sa sœur et l'embrasse à pleine bouche.
Parmi les anecdotes, Aurey Hepburn a fait une chute de cheval qui lui fit perdre l'enfant qu'elle portait, ce qui ne m'étonne guère, vu que dans la scène qui apparaît dans le film, son cheval enjambe avec difficulté la barrière de l'enclos. La maison des héros, avec son toit en herbe brouté par les vaches, est quant à elle très atypique !

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Avec Burt Lancaster, Kirk Douglas, Lee Van Cleef et Dennis Hopper au compteur, je m'attendais à beaucoup beaucoup mieux. Le début du film à Dodge City est correct, et le final est sympa sans être exceptionnel, mais tout le passage à Tombstone est passablement ennuyeux. La toux de Doc Holliday est horripilante, la musique de Dimitri Tiomkin est inadaptée, et l'abus de romance entâche ce qui aurait pu théoriquement être un grand film.

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Je n'ai pas été emballé plus que ça par le film, mais Lancaster est vraiment incroyable dans ce rôle de binoclard.

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Un western sans trop de rythme dans lequel un Burt Lancaster un peu idiot et naïf tente de s'acclimater à la ville et ses quolibets après plusieurs années passées dans la forêt avec son fils et son chien. Il hésite entre la grande aventure au Texas (avec une serveuse), et la vie rangée dans un petit patelin (avec l'institutrice joueuse de piano). Notons un combat un peu idiot dans lequel Burt affronte un mec armé d'un fouet. A voir éventuellement pour la tignasse blonde mi-longue du grand Burt…