Les meilleurs films avec Jean Marais selon abscondita
Films classés en fonction du rôle de l'acteur
14 films
créée il y a plus de 3 ans · modifiée il y a 16 joursLe Bossu (1959)
1 h 45 min. Sortie : 13 janvier 1960 (France). Action, Aventure
Film de André Hunebelle
abscondita a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Marais accepta le rôle de Lagardère qu' à la condition qu'il puisse exécuter en personne les exploits écrits dans le scénario. « Je ne voulais en aucun cas être doublé, à la fois par respect pour le public et pour une certaine idée de moi-même ».
« J’ai trouvé tout seul les idées du masque et de la redingote de ce Bossu dans la peau duquel se glisse Lagardère. Jusqu’alors, les acteurs qui avaient tenu le rôle, pour donner le change, se dissimulaient sous une opulente perruque bouclée. Moi, je me suis inspiré d’un tableau peint du xviiie siècle représentant un vieil homme au crâne dégarni. Il avait très fière allure. J’ai donc voulu que Le Bossu que j’avais à interpréter lui ressemblât et qu’il fût chauve. Et j’ai dessiné moi-même les croquis de ma silhouette et les esquisses de mon maquillage qui ne nécessitaient pas moins de trois heures de préparation». (Jean Marais)
La Belle et la Bête (1946)
1 h 36 min. Sortie : 29 octobre 1946. Drame, Fantastique, Romance
Film de Jean Cocteau
abscondita a mis 8/10.
Annotation :
Jean Marais était mobilisé à l'époque mais Jean Cocteau obtint du général Leclerc une permission spéciale pour que l'acteur puisse tourner. Jean Marais devait en contrepartie signer toutes les semaines une feuille de présence aux Invalides à Paris. Il rejoignit sa division en Allemagne à la fin du tournage.
Jean Marais imaginait au départ une Bête à tête de cerf mais Christian Bérard lui démontra que la Bête devait effrayer, et ne pouvait être en conséquence un herbivore mais un carnivore. Le fameux masque fut confectionné par un grand perruquier parisien du nom de Pontet. Chaque poil était monté sur une toile de tulle divisée en trois parties que l'on collait sur le visage du comédien. Le maquillage, très pénible, prenait cinq heures chaque jour : trois heures pour le visage et une heure pour chaque main. Certaines dents furent recouvertes de vernis noir pour leur donner un aspect pointu, et les canines pourvues de crocs tenus par des crochets en or. Ainsi déguisé, Jean Marais put seulement se nourrir de purées et de compotes durant le tournage.
Le Capitaine Fracasse (1961)
1 h 48 min. Sortie : 21 avril 1961 (France). Action
Film de Pierre Gaspard-Huit
abscondita a mis 8/10.
Annotation :
Jean Marais a réalisé toutes ses cascades sous la direction de Claude Carliez.
Selon une anecdote racontée par Jean Marais lui-même, les conditions étaient assez exécrables car le froid était vif et tout le monde en souffrait. Les comédiens ne disposaient pas d'habits chauds pour tourner et Jean Marais refusait de tourner la scène où il devait être traîné par un cheval lancé au galop. S'étant tellement énervé contre les techniciens et le réalisateur, le sang lui monta au visage et la chaleur revint dans son corps. Du coup, il put tourner la séquence.
Les Nuits blanches (1957)
Le Notti bianche
1 h 37 min. Sortie : 8 mai 1958 (France). Drame, Romance
Film de Luchino Visconti
abscondita a mis 7/10.
Les Mystères de Paris (1962)
1 h 50 min. Sortie : 4 octobre 1962 (France). Aventure
Film de André Hunebelle
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
Jean Marais n'acceptait pas de doublure par honnêteté envers les spectateurs, comme dans les deux séquences spectaculaires suivantes :
1 - La séquence de l’incendie du 10 rue du Temple où Marais saute du haut de l’immeuble dans une bâche tendue par une brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
2 - La séquence du Moulin des Ravageurs, tournée à Vernon sur le Vieux-Moulin à eau, au bord de la Seine où l’acteur, pour s’échapper des eaux montantes et éviter la noyade, doit passer sous la roue du moulin, avec le risque que son corps soit bloqué par les pales de la roue.
Le Capitan (1960)
1 h 51 min. Sortie : 5 octobre 1960 (France). Action, Aventure
Film de André Hunebelle
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
Au cours du récit, Capestang devait sauver la belle Gisèle d’Angoulême emprisonnée dans le château fort de Clairefont (en réalité le château de Val à Lanobre, non loin de Bort-les-Orgues en Corrèze). Pour cela le seul moyen était d’escalader les hauts murs vertigineux pour pénétrer à l’intérieur.
L'ascension était si dangereuse que les assurances refusèrent de couvrir le risque. Pour réaliser cette performance, l’acteur Marais refusa comme toujours d’être doublé pour renforcer l’authenticité de l’action et par souci de loyauté envers son public. Après avoir suivi, comme à l'accoutumée, à la lettre l'explication des gestes à accomplir donnée par les conseils techniques des professionnels de l’escalade, comme l'alpiniste Pierre Kohlmann, il ne voulut pas répéter la scène, exigeant de la faire « en direct ».
Sous l’œil inquiet du réalisateur André Hunebelle et de ses assistants, l’escalade de la muraille se fit en deux temps. Dans la première partie, s’aidant de poignards qu’il devait glisser, successivement dans les interstices des pierres, Marais grimpa les six premiers mètres, sans problème en enfonçant ses poignards l’un après l’autre quand, soudain, l’un d’eux se brisa net. Avec une grande souplesse, Marais sut tomber sans se blesser et souriant, reprit l’ascension jusqu’à une sorte de plateforme à quinze mètres de haut sur laquelle, après un rétablissement, il put se tenir debout pour entreprendre la deuxième partie de l’escalade. De là, il lança une corde avec un crampon pour l’accrocher à une petite ouverture située sur une autre paroi du château. La corde une fois arrimée, il s’élança dans le vide et à mains nues grimpa pour atteindre ladite ouverture par laquelle il entra dans la forteresse. Pari gagné9 !
Depuis, les propriétaires du château de Val ont inscrit, pour les visiteurs, sur un écriteau placé à l'intérieur de cette ouverture : « Fenêtre par laquelle Jean Marais est monté lors du tournage du film « Le Capitan » en 1960 ».
Le Miracle des loups (1961)
1 h 40 min. Sortie : 1961 (France). Aventure, Historique, Comédie dramatique
Film de André Hunebelle
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
Dans une des scènes du film, le personnage du chevalier Robert de Neuville, interprété par Jean Marais, devait être jeté du haut d’un pont d’une hauteur de sept mètres dans une rivière. La veille du tournage, pendant que les cascadeurs réglaient ce plan, l’un d’eux fut précipité dans le vide et se creva le tympan. Hunebelle décida alors qu’on utiliserait un mannequin et qu’il n’était plus question que quiconque exécute cette chute. Ni cascadeur et surtout pas Jean Marais. Il fallait filmer la scène à l’insu de l’acteur. Celui-ci, se doutant de quelque chose, arriva sur les lieux avant Hunebelle et découvrant son double, c’est-à-dire un mannequin vêtu de son propre costume, exigea de tourner lui-même le plan avant le retour d’Hunebelle. L’équipe de tournage n’osa pas lui résister et la scène fut filmée sans mannequin ni incident. À la lecture des rushes, le réalisateur en fut pour une bonne frayeur rétrospective. Jean Marais déclara simplement qu’un mannequin n’aurait pas fait vrai.
Peau d'âne (1970)
1 h 25 min. Sortie : 20 décembre 1970 (France). Drame, Fantastique, Comédie musicale
Film de Jacques Demy
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
Au moment du tournage, Jean Marais, qui jouait au théâtre à Paris, devait prendre l'avion chaque matin pour se rendre sur le plateau, à Chambord.
Fantômas (1964)
1 h 40 min. Sortie : 4 novembre 1964. Comédie, Policier, Aventure
Film de André Hunebelle
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
André Hunebelle souhaitait faire jouer à Jean Marais un personnage qu'on retrouverait dans plusieurs films, et c'est Jean Cocteau qui lui a suggéré le nom de Fantômas.
Si Versailles m'était conté (1954)
2 h 45 min. Sortie : 10 février 1954. Comédie dramatique, Historique
Film de Sacha Guitry
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
Jean Marais campe Louis XIV
Fantômas se déchaîne (1965)
1 h 34 min. Sortie : 8 décembre 1965. Aventure, Comédie, Policier
Film de André Hunebelle
abscondita a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Fantômas contre Scotland Yard (1967)
1 h 44 min. Sortie : 16 mars 1967 (France). Aventure, Comédie, Policier
Film de André Hunebelle
abscondita a mis 7/10.
Si Paris nous était conté (1956)
2 h 10 min. Sortie : 27 janvier 1956. Comédie dramatique
Film de Sacha Guitry
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
Petit rôle
Orphée (1950)
1 h 52 min. Sortie : 29 septembre 1950. Drame, Fantastique
Film de Jean Cocteau
abscondita a mis 4/10.