Les meilleurs films d'animation japonais selon limma

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Paprika sera le plus accessible et enjoué des films de Kon. Plus optimiste, mais révélant des failles plus sombres, plus enlevé, plus coloré aux objets prenant vie dans un délire créatif pour nous parler de la ligne ténue entre le rêve et la réalité qui finiront par se confondre. Vision intéressante du cinéaste qui peut laisser libre cours à ses visions grâce à l'animation et à tous ses possibles et dépasser les limites du réel. Les effets de style sont d'une parfaite lisibilité, sans s'encombrer d'explications scientifiques mettant en scène dès le départ une action débridée pour notre héroïne combative et volontaire. Le double duale d'Atsuko plutôt rigide, contrebalancé par son avatar Paprika, à l'inverse, extravertie et aux multiples clin d'œil dans ses travestissements. Un départ rythmé qui ne s'affaiblira pas jusqu'au final. On apprécie aussi beaucoup le commissaire, et ses traumatismes, avec comme souvent chez le cinéaste des touches d'humour particulièrement réussies et autres hommages au cinéma et à ses prédécesseurs. Et vive Tarzan.

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Nos trois sans abris sera du cinéaste le moins réussi par son manque d'émotion sur un sujet qui veut en faire trop entre la morale et l'excès de ses personnages. Sachant qu'il y a de très bons instants, de l'humour et de grands sentiments, il reste à voir. Il manque inévitablement la patte du réalisateur sur les temporalités qui font de ces trois autres œuvres des expériences cinématographiques étonnantes, originales et prenantes

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Millenium actress restera mon gros coup de cœur du réalisateur par tout ce qu'il convoque de cinéma, de nostalgie, de deuil et de temps qui passe. On retrouve le délire temporel d'une fluidité qui ne nous lâche pas jusqu'au bout avec un personnage qui ira même jusqu'à la lune pour retrouver son fantasme perdu. Même si le passage du temps pour notre héroïne n'est pas des plus réussis entre la petite fille, la jeune femme et celle de la quarantaine dont on verra peu de changement. Et comme pour tous ses films on regrette les résolutions abruptes, seul bémol pour ma part.

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Si l'histoire rappelle dans ses changements temporels, à Millenium actress et dans la manipulation mentale à Paprika, l'originalité du traitement par le thriller psychologique et l'enquête des meurtres en miroir, en font tout l'attrait, mais je reste toujours perplexe à voir dessiner des jeunes femmes ressemblant plutôt à des adolescentes avec toujours ces prises de vue qui frôlent bien le mauvais goût. Peut-être un peu trop poussif et pas toujours très fin mais qui marquera tout de même son spectateur par le portrait d'un milieu violent et d'autant plus marquant par le choix de l'animation.

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Moi qui aime maintenant les petites filles de Takahata, quelle déception de ne pas en avoir eu bien plus. Le portrait de famille est sympathique mais il manque un peu de folie dans ce qu'il semble vouloir montrer du portrait familial et ne va pas au bout, tous les personnages ont matière à s'exprimer bien plus. L'humour ne fait pas toujours mouche mais j'aime l'idée du papa en héros de la lune. Ca délasse. Et encore une fois pour ce cinéaste un autre style d'histoire avec des tons et des traits rappelant à la légèreté de la princesse Kaguya.

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Autant le dessin de Kaguya m'a emballé autant ici c'est l'ambiance de noirceur constante qui saisi. L'introduction notamment. Même si les expressions sont peut-être moins réussies, on retrouve les regards. De l'émotion, de la tristesse face à ces enfants pleins d'espoir et sacrifiés et à l'instar de Kaguya, un métrage pour les plus grands.

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de très beaux moments, un petit coup de cœur, car peut-être manquerait-il un soupçon d'émotion et un surnaturel plus présent. Les dessins sont réussis, les expressions subtiles et de très belles déclinaisons de mouvements.

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peut-être trop long pour les enfants, mais les plus jeunes auront une belle introduction à la sauvegarde de l'environnement. Parfois un manque de lisibilité sur les différents personnages. Quelques touches d'humour bien légères.

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Quelle plaisir. Une belle aventure, des dessins superbes, un rythme parfait et un sous texte subtil.
Les dessins sont plus maîtrisés que princesse Mononoké, plus aboutis et les déclinaisons de décors sont fabuleux. Les ressentis de notre petite héroïne sont des plus parfaits. Bref une grande réussite pour petits et grands.
Toujours un regret pour ces visages trop occidentaux.

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Une belle surprise encore même si Chihiro tient le haut de la liste de Myasaki.
Je retrouve le fantastique, les décors, les couleurs, la musique et de l'aventure avec la subtilité du texte.

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Les thèmes chers à l'auteur et un traitement qui diffère par l'absence de surnaturel même si on aura droit à de belles envolées tant concrètes que plus poétiques. Un bon moment même si on peut regretter le manque de réponse.
De l'humour, du décalage. A prendre tel quel.

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Belle histoire, un coup de cœur pour cette passion de l'aviation. Malgré quelques longueurs,et a contrario des ellipses parfois abruptes. La séquence sur le tremblement de terre par exemple est d'une rapidité que l'on retrouve tout au long pour les thèmes abordés, la poésie fait son œuvre, avec cette belle idée du rêve pour nous inviter au voyage. Tout l'art des détails, des sons participent à l'attrait. D'ailleurs je pense à Akira Yoshimura qui retranscrit brillamment le grand tremblement de terre du Kanto. Son talent pour le détail et l'immersion se retrouve ici avec Myasaki. Avec le voyage de Chihiro le seul pour l'instant qui m'a vraiment transporté, le vent se lève est une réussite d'émotion qui en même temps diffère complètement dans son traitement plus réaliste.

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coup de cœur pour le thème de la femme, de la nature et des hommes. Les dessins des décors sont franchement réussis, ceux des personnages sont ce que j'apprécie le moins dans ces animations en règle générale.

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A l'instar de Mononoké trop long, un peu redondant et un final étonnant dans son optimisme. La première héroïne de Myasaki que je vois les fesses à l'air :) Mouais.
Sur ces deux métrages le fantastique et le traitement des personnages sont bien loin pour moi de la magie de Chihiro.

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Moins emballée, trop long et l'aspect nature se perd dans un nombre de personnages certains accessoires. Ce château dans le ciel aurait mérité de tenir plus de place dans son histoire, de poésie à défaut de nos deux jeunes héros finalement passifs. De beaux instants tout de même avec la famille de pirate qui fait chaud au cœur et un rythme plus soutenu parfois permet de passer un bon moment.

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idem que pour Ponyo, il manque les grandes envolées environnementales, poétiques et fantastiques trop légères ici. Quelques beaux instants mais les dessins ne sont pas les meilleurs de Myasaki. Pour les plus petits assurément.

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De beaux instants indéniablement, mais notre petite sirène que l'on voit bien trop peu nager dans les fonds marins, dommage. De même son dessin n'est pas terrible, seuls encore le dynamisme et le rythme sans faille font passer un bon moment car le thème n'est guère fouillé. Un film pour les plus petits en tout cas.

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Un premier métrage assez moyen même si on s'amuse des situations improbables mais on pourra aussi largement regretter l'image du féminin ici.. Il faudra attendre plus tard pour avoir toutes les thématiques de Myasaki, et ses envolées fantastiques.

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il y a bien quelque chose qui accroche, l'enfance meurtrie, les adultes autoritaires pour seule réponse à leur incapacité et une première partie intrigante. La seconde est plus opaque. On ne saisira pas tout et le manga semble-t-il n'apporte pas toutes les réponses non plus, ça reste bien flou dans le rapport de la matière et de l'esprit. Et le film en lui-même peut être vite fatigant avec les nombreuses répétitions de cris, et d'appels constants des uns aux autres, prenant trop le pas sur les dessins à défaut de calme à les apprécier un peu plus. Reste que l'animation est réussie et n'a guère vieillie et l'histoire une belle métaphore pour la suivre sur près de deux heures dynamiques. Un manga bien sombre. La mort de Kaori est assez marquante dans ce qu'elle implique en second lieu de la violence faite à la jeunesse innocente et en même temps au féminin. Dommage que dans l'ensemble cela reste assez sage sur l'aspect meurtrier auquel on pouvait s'attendre.

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Le sujet traité est intéressant, avec la morale de l'acceptation qui va avec pour un léger bémol, la vision par les enfants de la situation est touchante, mais l'ensemble un peu poussif et malgré certaines scènes dramatiques il manquera de l'émotion vraie.
J'espère être plus séduite avec Miyamoto Musashi : Le rêve du dernier Samurai

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De beaux dessins, et encore une fois le thème de l'adolescence, de la déprime et du mal être des jeunes se perds dans l'intrigue.

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De beaux décors, mais une histoire qui ne cadre pas avec ni les personnages et leur caractérisation, ni les thèmes assez forts d'un Japon en mutation.

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Dommage que trop de douceur et de peu d'approfondissement, occultent la puissance du thème principal. Un joli dessin et quelques belles envolées créatives, pour intéresser les plus jeunes.

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Bémol sur le traitement des personnages trop peu marquants finalement.

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Un certain écho à Blade Runner sympathique, et une intrigue faite de temporalités avec de très belles ambiances mais il faudra rester bien concentré. On regrette de ne pas avoir vu plus longtemps notre héroïne du premier opus. A revoir.

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Comme souvent une belle esthétique et une romance qui laisse ici un peu plus de place au cheminement.

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On préfèrera le court, Garden of words. Il n'y a quand même pas grand chose à se mettre sous la dent, c'est trognon de gueuler à gorge déployée le nom de son amoureuse mais bon. Aucun enjeu de rien du tout.

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On préfèrera le court, Garden of words. Comme les enfants du temps, de belles images, certes, mais bien insuffisant.