Les meilleurs films de 2021 selon Vacherin Prod

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Je ne mettrai pas 10, parce que j'avoue que le film semblait bégayer à certains moments, mais sinon, que dire si ce n'est que l'on est face à un chef-d'œuvre, à la mise en scène toujours avec son protagoniste, aux actrices de talent(+ Pïo qui a un petit rôle), à l'histoire très bien narrée, etc... Je ne m'étendrai pas en vue d'une critique et finirai pas dire qu'il s'agit d'une œuvre minimaliste, mais majeure. Un grand bravo !

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Après moult réflexions et interview, je décide de donner cette note, certes, excessive, mais qui, en voyant le travail accomplis, me fait me dire que l'on a quand même de la chance d'avoir une des réalisatrice les plus intéressante et professionnelle, sans compter qu'elle n'y va pas de main morte. Le tout est surprenant, la bande annonce ne révèle vraiment rien pour le coup, voir elle nous induit en erreur. Le dosage de chaque thème ou genre est parfait, reste simplement un ventre mou et certains élément gardés sous silence que j'aurais aimé voir plus accomplis, bien que le mystère soit bien géré.
Ah et, en plus, la salle était bien remplis (une soixantaine je dirais) et j'ai pu assister à un départ (à la chaise) et a deux autres (au lavabo) qui s'est soldé par un vomi.

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Et dire qu'avec la première b-a, j'étais partit pour en avoir rien à foutre et dire: Ok boomer…


Le 10 me tente, tant tout est… faramineux. Je n'ai, franchement, pas autant prit mon pied devant un film d'animation (au moment où j'écris, j'ai pas vu Soul)… depuis into the spider-verse, la dernière production de Lord et Miller. Déjà Lego 1 (et 2 même si je suis tout seul) c'était quelque chose, mais là, on atteint un niveau de forme virtuose. Je vais rester dans le pur subjectif, mais niveau mise en scène, idées, humour et surtout sentiments, ça écrase un peu tout sur son chemin. L'animation est somptueuse, les effets jamais perturbants et les personnages solides. Bon après, l'histoire n'est pas dénuée de déjà vu ou de moments un peu clichés. Mais, et c'est que j'apprécie dans le travail de Lord et Miller, c'est leur sincérité et leur dévouement sur l'histoire qu'ils présentent. Ils ont tout pour faire partit des plus grands de l'animation dans les années à venir j'en fait le pari et c'est pas leur façon de parler des sujets qu'ils traitent qui va me contredire (technologie, multinationale, LGBTQ, vie familiale,...).
Ma plus grosse déception, est de l'avoir vu chez moi OKLM et pas au cinéma où ça devait être quelque chose. Donc bon, quelque soit votre avis sur les affiches, sur les personnes autour ou sur le titre original, voyez-le. Je sais pas si il dépasse la surprise LEGO, mais ils en sont déjà à trois film dans mon top 100 !

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Documentaire MAJEUR sur les forces aériennes et la guerre en silence, en plus d'être un premier film français. Le montage est très intelligent et la voix off utilisée de façon plutôt intelligente. Bravo !

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J'ai rien à dire a part BRAVO !

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Et oui, le nouveau Hamaguchi a tout de ce que l'on peut appeler un "grand film". L'acting est excellent, la mise en scène, certes, pas extravagante reste très classieuse, la DA est très harmonieuse, et, l'on pouvait s'en douter, le scripte est excellent. Enfin, plus la manière de le délivrer, car, sans la substance que je vient d'évoquer, cela reste juste un bon scripte. Mais, cependant, je n'ai pas été aussi réceptif que je l'aurais voulu; et cela pour une chose: le rythme. Ce film est trop lent et long. Passé le premier acte, qui est un parpaing dans ta gueule, j'ai trouvé que le réalisateur était trop passif sur ce point. Alors oui, il n'est pas question d'un montage dynamique, le film est plus somnolent qu'autre chose, mais, encore une fois, le 1er acte faisait le tout déjà en mieux. Peut être aidé par le fait que je n'avait pas lu le synopsis, mais quand même (parce que, bon, le "prologue", il dure quand même 40 minutes). Mais sinon, encore une fois, un des excellents cru de cette année

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(Ne prenant pas en compte les courts métrages "Pompier" et "Parapluie")

Quand je pense que des parents (sans aucun scrupule) emmènent leurs gosses voire le nouveau Barbie alors qu'il y a ça, c'est chaud. Parce que "La vue de château, c'est à peu près tout ce que j'aime dans le cinéma français et surtout d'animation. C'est des personnages bien écrit, sans forcing, une trame qui se révèle toute en douceur, une DA de qualité, et en plus d'excellents doublages. Sentiment décuplé par le fait que ce film soit tout à fait familiale et que malgré les thèmes difficiles, et complexes, les enfants présents dans la salle semblaient avoir passé une excellent séance. C'est à voir sans hésiter, si possible avec de la famille, bien que je préconiserait au moins 5-6 ans pour les enfants.
Amusant par ailleurs de voir à la suite Frédéric Pierrot faire ça et En thérapie, 2 (superbes) oeuvres qui parlent plus ou moins des répercussions du Bataclan !

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Un peu de neige dans la nuque, beaucoup plus dans les yeux

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Mais quelle excellente surprise !
Ca c'est le cinéma que j'aime, mon dada, le genre de film où l'on a le sourire sur les lèvres de bout en bout et le rire diabolique au vue de certaines,... situations on va dire. Anthony Bajon, sans pour autant mériter l'Oscar, interprète un rôle, ou plutôt un personnage tout seul, soit, sans réels besoins de maquillages, et les différentes transformations s'interprètent et vous feront dire "ouille" à maintes reprises.
Je ne parlerai pas de la mise en scène qui est excellente, ou du fait que le film m'ai fait (comme toute la salle) rire et bien plus que depuis longtemps, en tout cas pour ce genre de film, pour finir, en étant tatillon sur le scénario, un peu facile, mais qui n'enlève jamais le plaisir que j'ai eu. Un bon gros OUI qui mérite entièrement ses récompenses, et qui, j'espère, fera plus d'entrées que la Nuée (qui se vautre (malheureusement)), car j'en veux plus, des œuvres comme ça !

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Difficile de noter un tant soit peu objectivement le nouveau Edgar Wright, surtout pour un nerd du cinéma horrifique comme moi. Je dirai que les quelques point de décrochages sont dut à un scenario qui met un peu de temps à trouver son tempo et son style. Sinon que dire si ce n'est que le mec a à peu près tout compris au cinéma (bon j'y vais un peu fort mais c'est quand même vrais), allant à faire quelque chose de très risqué, qui m'avait déjà bien amusé dans Malignant, étant ses twist, idiots voir prévisibles au possible sur le papier, mais parfaitement délivrés par une construction intelligente et bien menée. Et puis bon voilà, la mise en scène et DA sont prodigieuses, le gars est généreux envers son spectateur, il réussit à me faire sursauter à chaque jumpscare (ce qui arrive de moins en moins), Anya Taylor Joy qui chante Downtown <3, etc. Et enfin, comme pour le Trier, que c'est cool de voir des mecs réussire à faire de beaux portraits de femme si ce n'est des films féministes.

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Bon au départ, je voulais mettre 9, mais, et c'est bien le seul défaut pertinent que je trouve, c'est le brouhaha assez inconstant et parfois perturbant qui m'a fait changé d'avis. Je veux bien ne pas comprendre ce qu'il se dit, etc, mais j'ai trouvé ce point assez mal maitrisé car me sortant complètement de l'histoire mis en place. Et quelle histoire... Le premier film à comparer qui m'est venu en sortant de la salle était I'm Thinking of ending things. Déjà car, comme dans le dernier Kauffman, on a bien envie de se foutre une balle dans la tête à la fin du film, de 2, parce que le tout est dans une brume sans fin de noirceur sur l'humain(nité) et de manière plus général, sur la pertinence de la vie, des sentiments,... De 3 parce qu'il y a une vrai maitrise dans l'expérimentation du montage et même de la narration. On ne sait pas quel est le point de vue, quelle est l'histoire même, on est dans une plongée de paranoïaque quasi jamais vue, d'autant plus en France (genre ?) si ce n'est, comme dans I'm thinking of ending things, du elevated horror (Ok genre !). Faut être préparé psychologiquement et physiquement (parce que si on ne rentre pas dans le délire, on va clairement s'ennuyer), mais ça vaut le coup !

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Un excellent thriller policier, se cachant une partie satire dans des scènes très mémorables et tendues. J'en retiendrai surtout la réelle émotion qui transpire du métrage et notamment sa fin qui a laissé la salle sans rien dire jusqu'à la fin du générique. Peut être un poil longuet, et encore. Je parierai sur un futur petit classique du genre ou au moins, comme captation du Téhéran, que dis-je, du monde arabe au 21ème siècle.

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Difficile de noter ce Pleasure tant il parait déroutant. Aussi doux que brutal (le -16 clairement pas là pour rien), Ninja Thyberg a eu l'intelligence de ne pas montrer cette industrie QUE sous son prisme machiste et toxique, mais aussi par la candeur et sincérité de certaines personnes du milieu. Je vais probablement écrire une critique dessus, mais ça reste une autre artiste féminine à découvrir et suivre. (Ah, et RIP l'exploitation en salle, avec ses seules 36 copies. Ouch)

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Comme pour Teddy, un autre gros coup de cœur du cinéma de genre burlesque à la française. Je ne noterai, comme point noir, le côté très téléfilm que peut avoir par moments la photo, la musique voir la mise en scène. A part des moments de grâce, ça ne reste pas très recherché à mon sens. Mis à part cela, l'on est devant une excellente satire, né méprisant ou n'enjolivant personne, multipliant les situations toutes plus rocambolesques les unes que les autres; aux répliques déjà cultes dans mon intime ("faire une démarche personnelle"), les saillis de gore bien sentit, comme son scénario, prévisible à première vue mais assez malignement délivré. Et puis parlons de ses premiers rôles, entre un Fabrice Eboué que je découvre et dont il me tarde de voir le spectacle "plus rien à perdre"; n'ayant pas peur du ridicule ou du sinistre à Marina Foïs, psychopathe en puissance, et personnage qui m'aura décroché le plus de rires de l'année. Une des grandes dames du cinéma Français, assurément.
Courez soutenir cette excellente raillerie aussi divertissante qu'intéressante.

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Un poil déçut, parce que je pensais vraiment que ce serait LE film de mon année. Peut être suis-je juste trop distant au style de Trier qui sait ?
Il en reste qu'il s'agit, dans le fond, d'un film tout con mais immense. Le genre de truc qui pourrait à la fois plaire et faire changer la jeunesse actuelle comme des cinquantenaires coincés. Le tout dans une forme ludique vis-à-vis des chapitres et de leur construction sans jamais pour autant lasser ou emmerder le spectateur. Un grand oui qu'il me tarde tout de même de revoir.

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Par pitié, passez outre le style d'animation franchement difficile au début et, même si je m'y prend (encore) trop tard, courrez voir cette nouvelle petite promu par Annecy. Un vrai film familiale, dans le sens où le côté conte à la Ocelot, très Azur et Asmar, fera le job pour les plus jeunes (enfin pas trop) à l'encontre du message éminemment politique sur l'émigration, sur ces jeunes qui ne doivent plus que compter sur eux même. C'est parfois un peu cousu de fils blanc, du type, je dis une action, il se passe cette action, et, ça reste politiquement "correct" (mettez de GRAAAAAAAAANDES guillemets) vis à vis des thèmes abordés pour parfaitement me convaincre. Mais mis à part ces menus détails, voilà un des plus beau, et dirai même grand film d'animation de la décennie nouvelle.
A rattraper d'urgence (merci aux 67 personnes ayant noté ce film).

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Bonjour, pour votre sécurité, veuillez emmener 2 masques par pur précaution au vu de possible humidité. Merci.

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Gros coup de cœur pour le dernier Wes Anderson, lui qui m'avait laissé de froid face à The Grand Budapest Hôtel, ici, je le retrouve dans ce récit en 3 chapitres et demi; remplis de (bonne) nostalgie, et je dirai même, de mélancolie. Si la 3ème histoire m'a laissé quelque peu sur le carreau, j'avoue avoir été très touché par les 2 autres, retranscrivant parfaitement, à mon sens, les thématiques véhiculées. Je comprend néanmoins les réticences de beaucoup, et j'avoue qu'à part la honte qu'est de n'utiliser que pendant même pas 1 minute Elisabeth Moss, alors autant lui laisser du temps libre, et bien que je suis passé outre pour me retrouvé en totale admiration devant le boulot de cet homme sincèrement touchant.

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C'était interminable, MAIS interminable de joie