Les meilleurs films de David Lynch selon AlexMurdock

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Fire Walk with Me est la préquelle de la série Twin Peaks et s'adresse presque exclusivement aux fans de cette dernière. Il est d'ailleurs vivement conseillé de ne visionner ce film qu'après avoir fini la saison 2, au risque de se faire spoiler la révélation majeure du show télévisé.

Tout en constituant une excellente transition vers la saison 3, ce retour aux origines donne vie à la jeune Laura Palmer et nous éclaire sur son triste sort, dans une ambiance beaucoup plus noire que ce à quoi Lynch nous avait jusque-là habitué. Un incontournable !

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Plus accessible que Lost Highway, Mulholland Drive est sans doute le meilleur film pour découvrir le style si particulier de Lynch.

Derrière sa façade enchanteresse, Holywood y est dépeint comme un monde impitoyable et écrasant, abritant son lot de cauchemars et de folie. Si l'intrigue reste à première vue très simple, certaines scènes dégagent une émotion intense, sublimée par la musique envoûtante d'Angelo Badalamenti et par le jeu de Naomi Watts et Laura Elena Harring.
La fin, surprenante, suppose d'aller au-delà de ce que l'on nous montre, car c'est dans les symboles et l'interprétation que Lynch communique ici.

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Lost Highway est un film complexe à la narration décousue, évoluant sans jamais le dire autour de la schizophrénie. Plus que des êtres humains, les personnages représentent des figures abstraites telles que la mort, la frustration ou encore la manipulation. Le tout est déconcertant, mystérieux, voire inextricable.

Comme souvent avec Lynch, tout le monde n'y trouvera pas son compte, l'incompréhension pouvant laisser place à l'ennui.

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Lors de mon premier visionnage, j'avais trouvé l'intrigue de ce film assez simple, loin du récit onirique que nous étions en droit d'attendre de la part de Lynch. Trois ans après, mon point de vue est radicalement différent. Doté d'une ambiance unique et énigmatique, ce film noir révèle un Kyle MacLachlan brutalement arraché à l'innocence, confronté au Mal, comme si nous avions affaire à un préquel fantasmé de la série Twin Peaks. On retrouve ici tous les éléments qui feront plus tard l'univers de Lynch : petite ville, rideaux de velours, surréalisme et personnages hauts en couleur. Une véritable redécouverte !

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Sous couvert d'un road trip pour le moins original, Lynch nous livre ici une belle histoire, celle d'un vieil homme prêt à tout pour rejoindre son frère à l'autre bout du pays. Chaque rencontre permet d'en apprendre plus sur ce personnage têtu et émouvant, tout en soulevant des sujets tels que la vieillesse, la tragédie de la guerre et les liens fraternels. Il faut savoir apprécier la lenteur du film, ses silences et sa simplicité, une parenthèse humaine, douce et inattendue dans l'univers torturé de Lynch.

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Inland Empire est l'un des films les plus étranges de David Lynch. Sans doute aussi le plus difficile à comprendre. Si la première heure reste accessible, les deux suivantes sont à la fois obscures et déroutantes, transportant l'héroïne ici et là sans explication apparente. Le tout sera fascinant pour certains, pénible et ennuyeux pour d'autres.

A voir si vous avez apprécié Lost Highway et Mulholland Drive, sachant que le réalisateur va ici beaucoup plus loin. Lynch opte en effet pour une structure éclatée, cryptée, où plusieurs sous-intrigues s'entremêlent dans une sorte de gigantesque mise en abîme.

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Ce drame entièrement filmé en noir et blanc expose avec brio les multiples facettes de l'Homme face à la différence : peur, cruauté, pitié, empathie... A mesure que l'histoire de cet homme défiguré progresse, on finit par se demander qui est le véritable montre et on s'étonnerait presque de le découvrir plus humain que ses semblables.

Considéré comme un classique, Elephant Man n'est pas toujours agréable à regarder mais mérite qu'on s'y intéresse, ne serait-ce que pour le message qu'il tente de faire passer.

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Inspiré du roman de Frank Herbert, Dune aurait pu être un excellent Space Opera. Malheureusement, son scénario confus, ses idées sous-exploitées et ses "méchants" dénués de tout charisme en font selon moi un film tout juste regardable. Certains effets spéciaux sont ratés et le manque de budget se fait cruellement ressentir. Dommage car on sent que l'intention de Lynch était bonne.

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Eraserhead est un film expérimental qui ne cherche pas à divertir le spectateur mais à le plonger dans un univers dérangeant, cauchemardesque, où l'absurde côtoie sans cesse la laideur et le surréalisme.

Certains le considèrent comme un chef d'oeuvre mais je n'y ai vu qu'une succession de scènes glauques, grotesques et insondables. Peut-être serez-vous plus à même de l'apprécier...

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J'ai beau apprécier David Lynch, Sailor et Lula m'a fait l'effet d'un road-movie soporifique dans lequel il ne se passe pas grand chose. Diane Ladd est particulièrement insupportable dans son rôle de mère possessive et Laura Dern ne se démarque que par sa sensualité. Décevant.